Pacôme Rupin candidat La République en Marche de la 7ème circonscription
Se présentant aux élections législatives pour la 1ère fois, Pacôme Rupin, conseiller d’arrondissement qui a récemment démissionné de son poste d’adjoint au maire du IVe, indique d’emblée qu’il souhaite appliquer le programme d’Emmanuel Macron. Ce dernier a réalisé le meilleur score de Paris dans la 7ème circonscription justement.
Un député ajoute-t-il « doit s’inspirer des problèmes au plan local pour les traduire dans la loi.»
En matière de sécurité quotidienne Pacôme Rupin souhaite que soient donnés des pouvoirs supplémentaires aux policiers afin que soient combattues les incivilités. "Vivre le Marais !" met en exergue la situation déplorable de la place du Marché Sainte-Catherine dont s’est occupé le candidat. Sa réponse est qu’il a pu mesurer sur ce dossier les limites d’un élu d’arrondissement… Il s’étonne en revanche que le projet d’aménagement de la place pourtant voté et budgété n’ait pas encore démarré et souligne les lourdeurs administratives de la ville.
Au sujet des regroupements d’arrondissements, Pacôme Rupin dit en comprendre la logique mais en allant plus loin, dans l’optique du Grand Paris qui doit disposer de davantage de moyens. Il privilégie deux approches complémentaires pour une ville comme Paris, la proximité (écoles, propreté culture…) et le niveau stratégique réservé aux grands projets d’infrastructures dévolus justement au Grand Paris. De son point de vue, cette façon de procéder améliorera tous les problèmes, rappelant que ces élections qui suivent l’élection présentielle peuvent « donner la liberté de transformer le pays et son mode de fonctionnement, la possibilité d’une transformation historique.»
Il fonde son raisonnement sur les « ateliers citoyens » qu’il a contribué à mettre en place dans le cadre du mouvement La République en Marche et qui ont produit plus de 3 000 contributions. « Les citoyens doivent être responsabilisés et devenir acteurs du changement.»
Abordant les conséquences d’un trop plein de fêtes à Paris mais aussi dans d’autres villes, le candidat d’En Marche pense « qu’il faut réguler en donnant davantage de moyens avec une police spécialisée dite de sécurité intervenant quotidiennement grâce à 10 000 recrutements (mesure figurant dans le programme d’Emmanuel Macron). Il importe renchérit–il d’aller plus loin en matière de prévention et de sanction ». En revanche cette police sera-telle dépendante de la ville ou de la préfecture, ce point n’est pas tranché !
Pacôme Rupin souligne la problématique des locations saisonnières qui doivent être davantage réglementées car elles sont à l’origine du départ d’habitants avec comme conséquences supplémentaires, la fermeture de commerces, de classes d’écoles et des hôtels qui souffrent.
En matière de logements sociaux le candidat d’En Marche estime que « la méthode appliquée actuellement est prise à l’envers et n’est pas efficace ». Ce dossier doit entrer dans le champ des compétences du Grand Paris à l’image de ce qui est pratiqué à Londres.
La suppléante de Pacôme Rupin, Marianna Mendza, vient de la société civile où elle exerce la fonction de directrice du Marketing.