Lancée par Airparif le 20 septembre à l’occasion de la journée de l’air, AirLab est une nouvelle structure « un accélérateur pour les solutions innovantes dédiées à la qualité de l’air intérieur et extérieur ». Elle est ouverte à tous, du simple citoyen, aux instituts de recherche en passant par les entreprises privées et publiques. Parmi les partenaires et utilisateurs intéressés par ce projet francilien de nombreuses « start-up »« (25 environ) et de grands groupes (Air Liquide, EDF, Engie …) se sont déjà déclarées ainsi que l’Etat, la Région, la Ville de Paris, le Préfecture de région et la Métropole du Grand Paris.
Installé dans les locaux d’Airparif, six projets ont été présentés. Parmi ceux-ci l’un d’eux propose de mesurer la pollution ambiante grâce à des micros capteurs placés sur des camions de livraison de SNCF Logistique (Geodis). Un autre vise à améliorer la qualité de l’air d’un bâtiment de l’entreprise Veolia. Il y a aussi celui des candélabres intelligents qui peuvent permettre de « récolter une multitude d’informations sur la mobilité (circulation routière, piétons, vélos, motos..). » Il appartient à Airlab de valoriser ces projets en recherchant des financements et en échangeant des informations. L’intérêt de ce lancement pourrait être à terme qu’AirLab devienne un pôle de compétitivité dédié à la qualité de l’air.
Un des responsables d’Airparif a souligné à l‘occasion de ce lancement que l’idée était « de comprendre les phénomènes, et de faire émerger les solutions pour l’améliorer, Airlab doit non seulement faire émerger des solutions, mais permettre de les vendre et de les exporter. ». Ainsi toutes les solutions seront systématiquement évaluées et leur efficacité quantifiée.
Bien entendu ces avancées n’annoncent pas la fin de l’air pollué que respirent des millions de personnes mais devraient contribuer sinon à enrayer du moins à contenir et réduire la pollution atmosphérique qui a pris de l’ampleur au cours de ces dernières années.