Concert-récital piano-chant lyrique du 16 novembre, cathédrale Sainte-Croix des arméniens (Photos et reportage PARISMARAIS.COM Pascal Fonquernie)
Merci à Pauline Feracci et Magali Albertini de nous avoir offert de découvrir ou de réentendre une partie du répertoire du chant lyrique, avec une jubilation qu'elles ont su communiquer à l'ensemble de l'assistance.
Organisé par "Vivre le Marais !" et Culture & Patrimoine, cet évènement, le premier du genre, ouvre un espace culturel nouveau dans le Marais qui met l'accent sur le chant lyrique : opéra, opéra-comique, mélodies. Un concept déposé sous le nom de "Moments Lyriques du Marais", avec un clin d’œil à Schubert et aux schubertiades.
Dans une église, la cathédrale Sainte Croix des arméniens (IIIe), qui a accueilli 120 personnes, René Andréani, musicien éclectique qui est aussi chef d'orchestre et de chœurs, nous a présenté les airs dans une approche didactique qui visait à les situer dans la pièce dont elles sont extraites et au sein de l’œuvre du musicien. On a plus de plaisir à savoir ce qu'on écoute et à qui on le doit !
On ne l'a pas dévoilé, le programme était construit sur un thème : "Les caprices féminins". En plein débat sur le harcèlement il était prudent de ne pas l'alimenter en sous-entendant que les caprices sont propres aux femmes... (la donna è mobile, dit Verdi...). Le choix des airs reflétait bien pourtant l'option qui avait été prise... sur proposition de Pauline !
On a successivement entendu des airs célèbres d'Ambroise Thomas, Victor Massé, Johann Strauss, Giacomo Puccini, Daniel Auber, Gaetano Donizetti, Jacques Offenbach, Léo Delibes et Giacomo Meyerbeer, dont Pauline avait gardé en dernier son air fétiche : "Ombre Légère", extrait du "Pardon de Ploërmel".
De son côté, la pianiste est intervenue en soliste pour interpréter un entracte de Carmen de Bizet, une composition à plusieurs voix qu'elles a su exprimer avec délicatesse, et l'ouverture d'Orphée aux enfers d'Offenbach avec un "galop infernal" (le cancan) à faire éclater le piano.
On a apprécié la présence, parmi les personnalités, de Jaques Scaglia, fondateur et directeur du festival de Canari dont le concours international de chant lyrique a été l’inspirateur de notre initiative. C'est là que nous avons eu le bonheur de découvrir et apprécier les deux musiciennes qui se sont produites chez nous.
Gérard Simonet