Le Braque", 11 rue de Braque (IIIe), une des rues les plus silencieuses du Marais, et qui entend le rester...
Dans un courrier en forme de "lettre ouverte" dont nous avons eu communication, quatorze riverains du 11 rue de Braque dans le IIIe, regroupés en collectif, dénoncent les nuisances sonores, olfactives et sanitaires que provoque selon eux cet établissement qui a ouvert ses portes au début des années 2000 sous le nom "Les Arches du Marais" et avait opté à l'époque pour la privatisation de sa salle très caractéristique du Marais, avec ses pierres apparentes et ses poutres.
Le propriétaire se défend des accusations qui le visent : il affirme qu'il répond à toutes les obligations qui lui sont imposées par la préfecture de police. Il reconnait néanmoins avoir subi des fermetures administratives mais assure qu'il est un élément modérateur d'un secteur très agité la nuit en raison des night-clubs environnants.
Nous sommes obligés de constater qu'il s'agit là d'un nouvel abcès dans les relations entre résidents et commerçants auquel nous sommes confrontés dans le IIIe. Les forces de police de la mairie de Paris, la DPSP, sont concernées au titre des incivilités qu'elles ont la charge de réprimer mais c'est surtout la police et la préfecture qui sont impliquées.
Pour les riverains, qui doivent être reconnus dans leur droit à la tranquillité et au sommeil, ce sont des démarches en perspective qui sont éprouvantes même quand on sait qu'elles finissent par aboutir. Ce sont quelques fois aussi des actions en justice au pénal et au civil qu'il faut conduire.
Il serait préférable dans les conditions présentes qu'une conciliation ait lieu et que les parties prenantes s'y tiennent. On sait que c'est généralement là qu'est la difficulté.