Corinne Tresca - "Habiter Paris" - et Gérard Simonet avec Frédéric Hocquard (à droite)
En dépit des tensions qui ont marqué nos relations ces dernières semaines, à propos du Who's notamment où l'attitude de M. Hocquard avait été mal interprétée nous en sommes convenus, cette réunion à laquelle participait le staff de Frédéric Hocquard, Thierry Charlois et Anaïs Boutard, s'est déroulée dans une ambiance courtoise et cordiale voire amicale.
Nous avions manifesté le désir de voir M. Hocquard à la suite de son communiqué de presse et d'un article du Parisien sur la décision de la Ville de Paris de financer, par des subventions d'équipement, des salles de cafés-concert pour "soutenir les petites salles de musique parisiennes". Il s'agit en principe d'aides destinées à améliorer l'insonorisation et l'accessibilité.
Deux raisons nous y poussaient. En premier lieu, notre méfiance à l'égard des subventions en général, compte tenu de la situation financière de la Ville.
Ensuite, et nous sommes là au cœur du sujet, nous voulions savoir de M. Hocquard suivant quels critères et sous quelles conditions de telles subventions seraient accordées et leur utilisation contrôlée.
Il nous paraîtrait en effet illégitime que la Ville de Paris distribue des subsides d'argent public à des exploitants qui par leurs visées et leur comportement rendent la vie impossible aux habitants qui les environnent. Nous considérons qu'il serait logique et juste que le contrat passé avec ces bénéficiaires stipule qu'ils ont obligation de respecter leur voisinage et qu'ils sont susceptibles, sur la base d'objectifs et de constats chiffrés, de perdre leurs droits d'exercer en cas de manquement.
Frédéric Hocquard et son staff, Thierry Charlois et Anaïs Boutard
Le message est passé, et peut-être entendu. Nous avons obtenu l'assurance que ceux qui se sont signalés ces derniers temps par des manquements répétés à leurs obligations seront renvoyés à d'autres sources de financement que l'argent des contribuables.
Il nous a été agréable à tous de rappeler toutefois que le nombre d'établissements indélicats, dans les arrondissements du centre, se compte sur les doigts de la main alors qu'il existe à Paris près de 9.000 débits de boissons et autour de 500 dans Paris-centre.
GS