Travaux en cours sur la devanture de l'ancien "Celtic", 19 rue Rambuteau (IVe)
Nous sommes dans notre rôle d'observateur des activités, événements et transformations du Marais en nous interrogeant sur le devenir de ce café un brin conservateur qui a fait partie du décor familier de la rue Rambuteau pendant des décennies. Il est en pleine rénovation et ce qu'on peut apercevoir des travaux en cours aujourd'hui laisse penser que son nouveau propriétaire ou gérant le veut prestigieux. Il est probable, croit-on savoir, qu'il abandonne son nom pour une enseigne plus conforme à la mode ambiante.
Détail curieux à ce propos : aucun panneau n'est là pour nous informer des travaux en cours et de leur situation administrative à l'égard de la direction de l'urbanisme de la Ville de Paris. Le site interactif de la mairie, qui est censé remplacer le BMO (bulletin municipal officiel) ne nous en apprend pas davantage. Des éclaircissements ont été demandés aux services compétents et au Maire du IVe Ariel Weil.
Nous verrons si les procédures en vigueur ont été respectées tout en nous réjouissant de l'embellissement d'un pied d'immeuble et d'un établissement qui sans être laid n'a jamais été franchement séduisant.
Extrémité sud de la devanture et aménagement floral du redent du pignon de l'immeuble suivant rue du Temple
Un détail, en tout état de cause, mérite d'être relevé : le redent du mur pignon que l'on voit sur la photo, habituellement couvert d'affiches sauvages et de tags disgracieux, a été revêtu d'un tapis végétal cache-misère du meilleur effet. Il faut s'approcher tout contre et le toucher pour réaliser que ce motif végétal est artificiel. L'effet est tellement heureux qu'on se sent complaisant à l'égard d'une mystification qui n'en est plus une tant le résultat est convaincant.
Vue de près du tapis végétal
Nous savons que le prix de ces tapis artificiels ne dépasse pas une à deux centaines d'€. Pourquoi ne pas en faire la solution applicable à tous ces murs qui fleurissent aux changements nombreux d'alignement des immeubles du Marais. Ils font le désespoir des personnes de goût qui regrettent de les voir régulièrement couverts d'affiches sauvages ou de graffiti immondes dont le retrait par la Ville a de surcroît un coût pour la collectivité.
GS