Mur-pignon du 57 rue des Archives (IIIe) après le passage de la tornade anti-affiches (Photo VlM)
Il a décidé de déverser sa colère sur les affiches sauvages, leurs commanditaires-annonceurs et les officines qui ont choisi d'exercer au grand jour cette activité illicite, au nez et à la barbe des autorités de la Ville.
Spécialiste des murs-pignons, après le 36 rue des Archives dans le IVe, il vient de signer le carnage du placard d'affiches du 57 de cette même rue des Archives dans le IIIe. Sa technique est éprouvée maintenant : après son passage, il reste un décor d'affiches arrachées, lacérées, déchiquetées, jetées au sol avec une hargne palpable. On aimerait que, à l'instar d'Attila, on puisse dire qu'après lui les affiches ne repoussent pas mais l'assertion reste à démontrer...
Il n'a probablement pas le droit de se faire justice lui-même mais qui s'en plaindra sérieusement ? La mairie peut-être, qui peut se dire que ces désastres écologiques seraient évités si elle intervenait plus tôt...
Rappelons à ce sujet que nous continuons à soutenir que les services de la propreté doivent appliquer la méthode LIFO (last in first out) de gestion des files d'attente c'est à dire intervenir sur la souillure la plus récente. En agissant comme elle le fait sur les événements les plus anciens, elle offre aux annonceurs un temps de présence de leurs visuels qui les satisfait pleinement et les incite à donner de nouveaux ordres aux afficheurs, entretenant ainsi la situation déplorable que nous dénonçons.
GS
PS : Nous ne sommes pas dans l'air du temps en supposant qu'il s'agit d'un homme et en affichant par là-même un sexisme qui n'est plus de mise. Faisons amende honorable en reconnaissant que l'action peut tout aussi bien être le fait d'une main féminine.