Crèche municipale, 6 rue Rambuteau (IIIe) (Photos VlM)
Par moment, on aimerait revenir en ces temps obscurs de la loi du Talion pour aligner les auteurs de ces méfaits contre le mur et leur faire subir avec leurs propres bombes de peinture le traitement qu'ils ont eux-mêmes infligé à un édifice public comme celui-là, à vocation éminemment sociale puisqu'il s'agit d'accueillir des tout-petits.
Savez-vous ce qu'il se passe si on les prend en flagrant délit ? Nos agents leur font des remontrances ! Au pire, ils les ramènent au poste de police pour un rappel à la loi... L'événement figure chez eux ensuite dans leur palmarès, leur CV, leur press-book.
Nous allons sans tarder saisir les services compétents pour qu'ils remettent cette devanture en état. Mais nous en appelons aussi au législateur pour qu'il durcisse les sanctions applicables. On ne peut pas éternellement nettoyer à grands frais l'inconséquence d'individus qui s'attaquent au bien public comme privé en toute impunité, et pour le seul plaisir de nuire.
Il faut qu'on cesse aussi de faire l'éloge inconditionnel d'un "art de la rue" non encadré qui s'en prend et défigure notre cadre de vie.