Façade dégradée de la crèche municipale, 6 rue Rambuteau (IIIe) (Photo VlM)
On vit dans un pays où les autorités attendent beaucoup trop pour prendre les mesures qui s'imposent. On en a la preuve ici. Dans l'état actuel des choses, en dégradant de la sorte un bien public les vandales commettent un délit dont ils sont rarement - pour ne pas dire jamais - punis.
A propos de cette crèche, dont la construction a été chaleureusement accueillie dans les années 2000, pour les services qu'elle rend aux familles mais aussi pour avoir pris la place d'un hangar délabré et insalubre, la direction de Propreté de Paris, que nous avons questionnée car ces dégradations remontent à plusieurs semaines, nous fait part de sa difficulté à traiter les dégâts car il y a un risque sérieux d'endommager la façade du bâtiment....
Que va-t-il se passer ? Il est à craindre que les travaux de nettoiement plus complexes qu'à l'ordinaire, coutent beaucoup plus cher et prennent plus de temps. La Ville va le faire cependant. A nos frais évidemment. Les jours suivants d'autres tagueurs recommenceront peut-être....
Les tags sont un fléau qui nous submerge. On l'a traité jusqu'à ce jour à la légère. Le résultat est là : le paysage urbain en est défiguré et nous dépensons des millions pour une réponse qui n'est pas à la hauteur.
Nous renouvelons notre demande aux élus : il faut mettre au point un dispositif de surveillance et relever les sanctions avec des amendes dissuasives (nous avons peu confiance dans les travaux d'intérêt général...). Nous avons un parlement dont c'est le travail si le problème ne peut se traiter dans la sphère municipale.