Affiches sauvages rue de Bretagne (IIIe)
Elles sont de retour en nombre ces affiches sauvages agrafées sur les poteaux et potelets de nos quartiers pour la vente de "tapis d'orient". Elles suscitent la réprobation car elles nuisent à l'esthétique et gênent la vue des passants et leur visibilité dans la traversée des rues.
Elles renvoient à un magasin d'exposition. C'est leur talon d'Achille. Le recours aux affiches pour faire de la "vente au déballage" constitue une infraction au Règlement Local de Publicité de Paris (RLP). Le propriétaire du local qui l'héberge est le moyen d'accéder aux organisateurs de la vente et de les sanctionner.
Il faut souligner que le message ne dit pas toute la vérité. Il laisse insidieusement penser que les prix sont intéressants parce qu'il s'agit de "saisies". Dans la réalité, "l'entrepôt des douanes " dont il est question n'est que le nom d'un bâtiment ordinaire en cours de restructuration dont on exploite opportunément l'appellation. Quant aux rabais ils s'appliquent à des prix majorés bien supérieurs aux prix de marché.
Qu'on imagine ce que serait Paris et son environnement si tous ceux qui ont quelque chose à vendre utilisait ce qui ressemble à un poteau pour faire la promotion de leur marchandise !
De nombreux riverains excédés retirent eux-mêmes ces affiches. On ne peut que les approuver et on les remercie. La DPSP (police municipale) intervient efficacement quand on la sollicite. Elle enlève les affiches et dresse un PV s'il y a lieu au commerçant éphémère dont l'adresse est indiquée sur l'affiche. L'association des usagers de DansMaRue (AUDMR) recommande aussi de signaler ces infractions sur le site pour que la mairie de Paris se mobilise pour y mettre fin.