Image agrandie de ces nuisibles qui sont un calvaire pour ceux qui les subissent....
Les projecteurs sont orientés aujourd'hui vers le 64 rue Vieille du Temple dans le IIIe. Un groupe de propriétaires nous confie que dans cet immeuble la Ville est propriétaire d'un appartement. Elle agit dans le cadre de sa politique de logements sociaux "dans le diffus". Dans le cas présent, elle a confié à l'association AGATE le soin de le gérer. AGATE l'a mis à disposition d'une personne en situation de détresse qui n'a pas su ou pas pu éviter que d'autres personnes en difficulté elles aussi s'y installent et le squattent à ses côtés.
En 2020, cette promiscuité a provoqué une prolifération de punaises de lits et de cafards qui se sont propagés depuis l'appartement vers plusieurs logements. Des traitements ont été diligentés par le syndic mais ni AGATE ni l'occupante n'étaient présents le jour de l’intervention pour donner accès au logement qui était la source de l'infestation.
Quand les techniciens ont enfin pu y pénétrer ils ont découvert une situation apocalyptique : des insectes rampant des sols aux plafonds et sur les murs. L'insalubrité était telle qu'aucun traitement efficace n'a pu être pratiqué. Depuis, la source des nuisances perdure.
Les plaignants reconnaissent qu'il y eu des efforts de la Ville pour traiter le logement incriminé et ceux qui sont contaminés. AGATE a même remplacé la locataire mais elle a maintenu les meubles qui sont des nids pour cette vermine. Dans les faits, le niveau d'infestation est tel qu'il n'a jamais cessé pendant ces deux années où le traitement a été appliqué.
Les propriétaires ont chargé un avocat d'agir de façon amiable dans un premier temps auprès de la mairie. Leur exigence principale vise le rétablissement d'une situation sanitaire débarrassée de ces parasites. Cet objectif implique la libération du logement pour une intervention en profondeur, dans la durée, avec désinfection complète. Des contreparties financières sont réclamées de surcroît en compensation de tous les préjudices subis.
A cette date, le courrier de l'avocat daté du 8 mars 2022 n'a reçu de réponse ni d'AGATE ni de la Ville. Ce silence des autorités est inquiétant car il y a rue Vieille du Temple une menace d'épidémie de punaises qui peut faire du 64 le Wuhan des punaises de Paris !
GS