Série de neuf rideaux métalliques lourdement souillés au croisement Quatre-Fils/Charlot (IIIe)
Il n'est plus contestable que la mairie de Paris et sa Direction de la Propreté aient accompli des progrès visibles dans la lutte contre les tags. Une marche récente le long des rues des IIIe et IVe arrondissements dans le Marais nous en convainc : les lieux sensibles auparavant où fleurissaient tags et affiches sauvages, à l'image de ce mur-pignon qu'on voit sur la photo au fond de la perspective, sont propres désormais et généralement repeints à neuf.
Il reste un combat à mener contre ces peintures à la bombe qui défigurent les rideaux métalliques et créent par leur présence un environnement anxiogène qu'entretient un message identitaire et agressif.
La tache est lourde car des rideaux sont nombreux et les services de la propreté savent que leur travail peut être anéanti par le retour immédiat des tagueurs. C'est en effet décourageant mais il n'y a pas d'alternative à court-terme, avant que notre capitale s'expose à la vue du monde entier à l'occasion des JO de 2024.
Il faut lancer ce combat ultime. La mairie est en situation de force, contrairement à ce qu'elle peut penser : le nettoyage d'un rideau a certes un coût pour elle mais le prix à payer par le tagueur pour ré-éditer son "œuvre" est élevé aussi... Il s'agit de gens dont la surface financière est a priori limitée, sans comparaison avec celle de la Ville qui, avec un endettement de 8 Milliards d'€, n'en est pas à quelques milliers d'€ près s'il s'agit de défendre sa réputation aux yeux de ses administrés et des visiteurs et observateurs étrangers qui vont affluer !
GS