Un commerce en déshérence, comme il en existe beaucoup depuis l'épidémie de COVID ; la proie des afficheurs sauvages, qui ont le culot de se présenter comme tels !
Ils ont pignon sur rue, figurent en bonne place sur Google (et autres moteurs), ils font leur publicité pour une activité illicite (*). On peut lire :
"Experts en affichage sauvage, la vraie agence n° 1, clean tag, street experiences, opérations flying, vélos publicitaires. Démarquez-vous avec une forte visibilité. Devis rapide dans la journée. Pose. Visibilité optimisée. Au meilleur prix. Réactivité... Demandez votre devis. Nous sommes prêts quand vous l’êtes !"
La mairie a marqué des points dans ce domaine à coups de fortes amendes. Un certain nombre de murs et de pignons dans les IIIe et IVe qui avaient les faveurs des afficheurs sont dégagés désormais et les services de la propreté sont attentifs. En revanche, il semble que le champ soit libre quand il s'agit de devantures de boutiques inactives. On a vu notamment comment l'Open Café, qui a fermé, a été traité pas les hooligans de la com'
Il doit y avoir une raison du ressort du fameux "État de Droit" qui empêche la mairie d'intervenir... En barbouillant ou neutralisant par exemple ces affiches indésirables. Les colleurs d'affiches s'en donnent à cœur-joie il est vrai pour recouvrir l’ouvrage du colleur précédent, qui n'a pas le temps de tourner le coin de la rue pour que son travail soit réduit à néant.
On aimerait les interpeler quand on les voit en plein jour en action avec leur colle, leur balai-brosse et leurs affiches. On n'en a pas le courage car on comprend qu'ils sont exploités par des entrepreneurs marron. Citons les deux derniers donneurs d'ordre pour les boycotter comme ils le méritent : GANNI 118 rue Vieille du Temple (IIIe) et Manuel Schenck - 52 rue Charlot (IIIe).
Attila, quant à lui, n'a aucune pitié. Voilà des années que cet habitant du Marais surveille nos quartiers et lacère avec fureur des surfaces entières d'affiches interdites. L'état de la devanture ERDILIN signe son passage. Il n'a peut-être pas le droit d'agir ainsi mais qui voudra lui jeter la pierre ? A sauvage, sauvage et demi !
(*) Les publicités, les enseignes et les pré-enseignes ne peuvent pas être placées n'importe où, sous peine de sanctions. L'affichage sauvage est celui qui ne respecte pas la réglementation. Les publicités, enseignes et pré-enseignes sont régies par les articles L581-1 à L581-45 du Code de l'environnement.