Emmanuel Grégoire, Premier adjoint à la Maire de Paris, en charge aussi de l'urbanisme, et Ariel Weill, Maire du "district" Paris-centre réunissent à eux deux tous les pouvoirs d'agir sur les dossiers actifs de nos arrondissements. Cette rencontre est une occasion de formuler nos attentes et d'avoir en retour des précisions sur leurs engagements.
Cette invitation - informelle - n'est pas étrangère à l'actualité politique qui tourne autour des élections européennes. Les deux hommes sont dans le sillage de Raphaël Glucksman tête de liste des socialistes. De quel socialisme s'agit-il ? Sans doute pas celui de Jean-Luc Mélenchon, qui s'en revendiquait au départ, mais plutôt celui de Bernard Cazeneuve qui a laissé auprès des français le souvenir d'un homme sage.
Emmanuel Grégoire est comptable des décisions prises par la mairie de Paris, de son déficit abyssal, et de la hausse vertigineuse (52 %) de la taxe foncière mais on doit aussi porter à son crédit l'aménagement des berges de la Seine, le coup d'arrêt à la politique zadiste des ses alliés Verts sur le mobilier urbain et la prudence avec laquelle Ariel Weil et lui avancent sur le dossier épineux des zones à trafic limité (ZTL) (*).
En matière de propreté, il aurait l'occasion d'améliorer sa cote d'estime s'il nous débarrassait du fléau des rideaux métalliques tagués.
(*) La Corée n'a plus l'apanage des matins calmes, nous avons nous aussi les nôtres désormais !