Galerie d'art nouvelle (une de plus mais on n'est pas contre !) à l'angle rue Beaubourg/impasse Berthaut (IIIe) (Photo VlM/DD)
Danielle D. nous écrit :
"Une idée pour dynamiser votre campagne, ô combien justifiée, contre la pollution visuelle représentée par les rideaux métalliques des commerces affreusement tagués : la Ville de Paris devrait lancer une campagne ou un concours pour inciter les commerçants, dont les boutiques sont équipées de tels rideaux, à les faire peindre comme l'a fait le propriétaire de la galerie (ex-café, bureau de tabac) située à l'angle de la rue Beaubourg et de l'impasse Berthaut ? Voir la photo des rideaux métalliques récemment peints et qui depuis ont repoussé les tagueurs.
Il pourrait y avoir un ou plusieurs thèmes, tels que la nature, le patrimoine, l'histoire du quartier....
Bien cordialement.
Nous remercions Danielle pour sa proposition. Elle mérite d'être entendu et commentée. Entendue, par la mairie de Paris et ses services de la propreté, car ces rideaux hideusement tagués sont la honte de Paris et contribuent à l'atmosphère anxiogène qui règne dans nos rues, en particulier la nuit, quand ils sont baissés et exposés à la vue.
Commentée, car le dossier de ce fléau est épais. Il faut commencer par rappeler que, dans le Marais en tout cas, ces rideaux ne devraient pas exister car ils sont bannis du paysage urbain par le règlement du secteur sauvegardé du Marais de 1996. Si volets il y a, ils devraient se trouver en arrière de la vitrine avec leur coffrage, hors de portée des tagueurs.
S'il y en a autant, c'est que la mairie de Paris, direction de l'urbanisme, ne peut intervenir, avec visa conforme de l'ABF, qu'à l'occasion de travaux dûment déclarés. Cette condition fait que malheureusement les rideaux prospèrent....
Ils échappent généralement aux signalisations des habitants sur le site DansMaRue qui décline car certains gérants des commerces s'y opposent par crainte que leur devanture soit altérée par les projections de solvants.
On relève aussi une attitude "capitularde" de certains qui pensent que sitôt enlevées ces signatures de dérangés de l'ego reviendraient dare-dare. Ils devraient plutôt les attendre au tournant et leur mettre la main dessus avec des amendes à la clé.
Alors l'attitude de cette galerie d'art qui a pris les devants en décorant sa propre devanture est peut-être une solution. Il faudrait tout de même que l'esthétique soit préservée par l'obligation de déposer un projet en mairie et obtenir un accord éclairé de l'urbanisme et le visa des Bâtiments de France.
GS