La Canopée, illustration ADRAQH
Dans les années de l'écologie triomphante, 2010-2015, j'imagine que les architectes de la canopée Patrick Berger et Jacques Anziutti ont été applaudis avec enthousiasme s'ils ont parlé d'installer une centrale photovoltaïque sur cette canopée.
Nous y sommes. Nos amis associatifs de l'ADRAQH (association pour le défense des riverains et l'animation du quartier des Halles) nous font le plaisir de commenter l'annonce par la mairie de Paris de l'installation de panneaux solaires sur le dos de la canopée.
Il est de bon ton de s'en réjouir et nous rejoignons volontiers nos amis s'ils considèrent que c'est une grande nouvelle qui sert la volonté des pouvoirs publics et des citoyens de maitriser leur dépense énergétique .
Mais depuis la période euphorique qui portait aux nues l'éolienne et le solaire au détriment du nucléaire, on a réalisé bien des choses à propos notamment du solaire
- Le rendement du photovoltaïque n'est que de 15 à 20 %
- Il est intermittent (et ne produit pas la nuit...).
- On est totalement dépendants d'un monopole de la Chine et les prix sont élevés
- La production de panneaux nécessite l'utilisation de silicium dont l'extraction a un impact environnemental sérieux
- Leur durée de vie est limitée à 25 ans avec perte d'efficacité dans le temps et difficulté de recyclage
- Ils nécessitent un nettoyage régulier avec des quantités d'eau
En clair ce n'est peut-être pas la panacée !
GS