Le portail de l'Hôtel Raoul, 6 rue Beautreillis (IVe)
Le portail de l'Hôtel Raoul, 6 rue Beautreillis (IVe)
Rédigé à 18:59 dans Evènements culturels, Paysage de la rue, Urbanisme, PSMV, Vivre Paris ! | Lien permanent | Commentaires (2)
L'espace a un nom : "Parvis Elise et Célestin Freinet", au carrefour des rues du Renard et Saint-Merri (IVe). Sur les piliers en béton de cette construction contemporaine qui soutient une école maternelle et élémentaire publique d'avant-garde et un centre sportif, ont fleuri une douzaine d'affiches porteuses de dessins et de messages qui feignent de viser les enfants mais atteignent plus surement les adultes.
On trouve sur les piliers ces affiches soigneusement encadrées qui portent ces messages :
Cette campagne de communication mérite qu'on en fasse l'exégèse. L'auteur ne signe pas mais nous croyons l'avoir identifié. Il s'agit selon toute vraisemblance de Quentin Seven, un artiste peintre qui s'est fait connaitre en 2020 au moment de la percée du Covid, avec de l'affichage sauvage qui avait touché la place des Vosges et la rue du Temple notamment.
Il a depuis acquis des lettres de noblesse. Nous n'excluons pas qu'il ait agi ici dans le cadre d'une mission qui n'a plus rien de sauvage, commanditée et rémunérée par la Ville de Paris. Nous serions heureux que Karine Barbagli, Première Adjointe au Maire de Paris-centre, en charge de l'enfance et de la famille nous éclaire à ce sujet et nous précise quel est le message de fond que l'artiste a été chargé de véhiculer.
Il n'est pas aisé de le percer comme le souligne le titre de notre article. La naïveté et le truisme (*) font douter de la réalité de l'humanisme qui s'efforce d'inspirer la démarche, et du désintéressement politique de l'auteur. Il est intéressant de savoir comment les habitants du secteur et les familles des élèves réagissent à ce qui ressemble tout de même à une campagne. Laquelle ?.....
YLG/GS
(*) Vérité banale, si évidente qu'elle ne mérite pas d'être énoncée
Voici ce qu'on peut lire sur l'artiste :
Rédigé à 18:22 dans Cadre de Vie, Environnement, Politique | Lien permanent | Commentaires (5)
Célestine Galli-Marié, bien-aimée de Georges Bizet, créatrice du rôle de Carmen en 1875. Carmen est à ce jour l'opéra le plus joué dans le monde.
Opéra-comique en quatre actes de Georges Bizet
Version "concert" avec dix artistes
Jeudi 19 octobre 2023 à 20h00
Cathédrale Ste Croix des Arméniens
13 rue du Perche - 75 003 Paris - (Marais)
Participation aux frais : 20,00 € par personne
Réservation : [email protected] ou 06 80 88 87 10
Placement dans l'ordre des réservations
Paiement par chèque à Vivre le Marais ! 6 rue des Haudriettes - 75003 - PARIS,
ou par virement compte IBAN : FR05 2004 1000 0127 8174 2N02 013 identifiant : PSSTFRPPPAR
ou par PAYPAL, de manière sécurisée par carte bancaire, en cliquant dans le lien :
Rédigé à 10:40 dans Evènements culturels, Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
CULTURE & PATRIMOINE et VIVRE LE MARAIS !
Vous convient à une nouvelle très intéressante visite guidée
Le Collège des Bernardins
26 octobre à à 14h15 (durée 1h30)
20, rue de Poissy 75005
(métro : Maubert Mutualité ou Cardinal Lemoine)
Le Collège des Bernardins est l’un sinon le plus ancien monument de Paris, créé en 1248 il est l’héritier de 8 siècles d’Histoire. Pendant plus de 4 siècles il a accueilli les jeunes moines et professeurs venus de toute l’Europe. Vendu comme bien national en 1791, il devint prison puis entrepôt, enfin caserne de pompiers…
En 2001 il est racheté à la ville de Paris par le diocèse. En 2008 après d’importants travaux de rénovation, il devient un lieu de recherche et de débats.
Le nombre de participants est limité, inscrivez-vous assez vite mais nous vous attendons nombreux. Merci de prévoir une participation de 20 € pour les participants de Culture et Patrimoine et de 25 € pour les non-adhérents et de prévenir de votre venue Marie-Françoise Masfety-Klein par mail : [email protected] ou par téléphone. Nous vous adressons nos fidèles amitiés.
Marie-Françoise Masfety-Klein
01.42.72.61.41 et 06.50.96.05.12
Rédigé à 09:23 dans Visites guidées | Lien permanent | Commentaires (0)
Espace livraisons devant une entrée d’immeubles 43 rue Charlot (IIIe)
Nous demandons à Florent Giry, Adjoint au Maire en charge de la circulation, de redescendre sur terre. Les protestations s'accumulent : à notre demande d'en finir avec le culte du labyrinthe et de donner aux résidents les mêmes droits de circulation qu'aux taxis sur deux tronçons rues des Archives et des Quatre-Fils (et un micro tronçon rue de Turenne) s'ajoute maintenant une protestation très vive d'habitants de la rue Charlot (IIIe).
Samedi dernier 7 octobre, au "café du Maire", Ariel Weil a été pris à partie par un riverain de cette rue qui n'en est pas à son premier échange avec le Maire et son Adjoint Florent Giry. Sa protestation vise la création de places de livraisons devant la boutique et la vitrine du luthier d'instruments à vent Guy Colin, un des rares survivants d'un artisanat d'art dans le Marais.
La présence de gros camions stationnés, qui masquent l'entrée et la devanture du magasin sont une entrave sérieuse à son activité. Il suffirait pourtant de déplacer la zone livraisons de quelques mères pour l'installer le long du mur aveugle de l'église Ste Croix des Arméniens. Apparemment, M. Giry n'y a pas pensé ! La survie d'un artisan, fût-il artiste, ne l'a pas incité à cette décision de bon sens... On ne désespère pas de le convaincre cependant.
Pascal Fonquernie exprime visuellement son souhait que les poids lourds ne bloquent pas sa porte ! Pierre-Yves Bournazel, élu de Paris, commission urbanisme-logement, lui apporte son soutien
GS
Rédigé à 11:03 dans circulation centre de Paris, Voirie/Déplacements | Lien permanent | Commentaires (10)
Francophonie 2023, réunion d'avril 2023 à l'invitation d'Anne Hidalgo Maire de Paris
Chers.ères amis.es,
ou Ch.er.ère.s ami.e.s ?
La première formulation est le copier-coller de l'en-tête d'un message diffusé le 4 octobre par le premier Adjoint de la Maire de Paris Emmanuel Grégoire, autrement dit le numéro 2 de la capitale française de la francophonie !
Pour annoncer que ce samedi 7 octobre, à partir de 14h00, Anne Hidalgo, Maire de Paris, et toute l’équipe municipale, donnent rendez-vous aux parisiens "pour un bilan d’étape du mandat. Avec, au menu, animations conviviales, ludiques et gratuites...."
Nous croyons Emmanuel Grégoire trop scrupuleux pour prendre l'initiative de défigurer ainsi la langue de Molière et ignorer la responsabilité culturelle qui pèse sur la mairie de Paris au sein de la francophonie. Cette tentative d'imposer aux français une expression dite "écriture inclusive", qui a été sèchement rejetée par l'Académie Française, est à notre connaissance l’œuvre des Verts (qu'ils le démentent si c'est faux !).
Nous ne sommes pas des experts de cette novlangue mais il nous semble cependant que la logique de l'écriture n'a pas été respectée dans la formulation de M. Grégoire. A priori la deuxième serait plus conforme à l'effet recherché... Dans les deux cas on aboutit à un charabia qui n'a plus rien à voir avec notre langue.
Rendons hommage à ce propos à la mairie de Paris-centre (1er, IIe, IIIe et IVe arrts) qui écrit "Chers et chères membres" pour s'adresser aux conseils de quartiers.... Dans le cas de l'Hôtel de Ville, serait-ce si choquant d'écrire "Chers amis", ou si on a attrapé le virus du genre "Chers amis, chères amies", qu'on peut sophistiquer davantage encore en "Chères amies, chers amis" et rester fidèle ainsi à la tradition courtoise qui est une des valeurs de la France.
Gérard Simonet
Rédigé à 15:26 dans Evènements culturels, Politique, Société, écologie | Lien permanent | Commentaires (3)
Annonce de l'exposition "Sophie Calle", à partir du 3 octobre 2023
La rentrée culturelle nous réserve une surprise !
Une nouvelle exposition débute ce 2 octobre par un vernissage au Musée National Picasso à Paris. On se rappelle que ce musée a ouvert ses portes en 1985 après la mort de l'artiste pour accueillir la dation de ses héritiers et être ainsi doté du plus grand nombre de "picassos" au monde.
Le musée confie son espace jusqu'au 7 janvier 2024 à Sophie Calle, artiste plasticienne, photographe, femmes de lettres et réalisatrice française contemporaine dont le travail consiste à faire de sa vie une œuvre.
Surprenant ! dans ce temple picassien par excellence aucune œuvre du grand peintre n'est présentée à l'exception de trois autoportraits accrochés trop bas, une manière de rabaisser insidieusement l'image du peintre dans l'inconscient du visiteur. La sculpture de la chèvre est là, enveloppée de papier blanc et de straps de scotch blanc, façon Christo.
Il y a dans cette exposition un désir de rendre Picasso invisible jusqu'à l'oubli. Serait-il devenu encombrant au point de le chasser du musée qui lui est dédié ?
Touristes, étrangers, visiteurs, avides de découvrir, de voir et de revoir des œuvres de Picasso dans ce musée de référence, regardez l'affiche dans les détails, Picasso se cache dans les rayures du T-shirt de Sophie Calle et dans les mains qui rappellent la célèbre photo aux petits pains de Robert Doisneau.
Christine Albertin
Attention !!! Ne ratez pas notre spectacle exceptionnel du 19 octobre : CARMEN, opéra-comique de Georges Bizet en version de concert avec 10 artistes. Voyez l'affiche et retenez vos places en cliquant ici....
Rédigé à 15:29 dans Evènements culturels | Lien permanent | Commentaires (5)
Rue du Pont aux Choux (IIIe), propre comme un sou neuf après "l'intervention d'envergure" la veille des équipes de Propreté de Paris. Pour en savoir plus sur cette voie au nom insolite, lire ou relire cet article ancien...
Le Maire de Paris-centre, Ariel Weil, nous informe que les services de Propreté de Paris sont intervenus rue du Pont aux Choux dans le IIIe pour nettoyer tous les rideaux métalliques.
Nous insistons depuis des semaines sur la nécessité pour Paris et ses représentants de soigner l'esthétique de la Ville, dans l'absolu car nous avons tous une exigence de beauté pour notre lieu de résidence, a fortiori quand on sait que les projecteurs vont se braquer sur nous avant et pendant les Jeux Olympiques de 2024.
On le reconnait, l'affichage sauvage et les tags ont régressé et on s'en réjouit. Il reste en revanche la problématique des rideaux métalliques. Ils offrent une surface considérable aux vandales et il n'est pas possible aux services de la mairie d'intervenir sans l'accord et la coopération des gérants des boutiques.
Nous comprenons des informations qui nous parviennent que la mairie aurait décidé de mettre ce problème en attente, en procédant malgré tout, rue par rue, à une intervention annuelle avec la volonté d'en tirer les enseignements et adapter sa politique en conséquence.
On est toujours rue du Pont aux Choux. Ce magasin et ses rideaux métalliques sont restés "dans leur jus", comme pour témoigner de ce que c'était avant, et plus probablement en raison de difficultés administratives dans la relation avec le gérant...
Il est probable que la rue du Pont aux Choux ait bénéficié de ce régime mais on en conclut qu'il n'y aura peut-être plus de nettoyage avant un an, une garantie que les tagueurs exposeront leurs œuvres pendant tout ce temps.... C'est loin de la politique que nous défendons, qui est elle basée sur une intervention immédiate apte à décourager ces vocations nuisibles....
Nous espérons que la Ville se rende à cette évidence et dégage les moyens de la mettre en application.
Gérard Simonet
Attention !!! Ne ratez pas notre spectacle exceptionnel du 19 octobre : CARMEN, opéra-comique de Georges Bizet en version de concert avec 10 artistes. Voyez l'affiche et retenez vos places en cliquant ici....
Postscriptum du 2 octobre
Le Maire de Paris-centre réagit à notre article. On vient de recevoir en substance le message suivant de son conseiller Alexandre Bondoux : "Nous avons mis en place des actions renforcées pour le traitement des tags et graffitis. Depuis 2020, plus de 79.000 opérations ont été effectuées à Paris-centre. Le propriétaire du commerce « TARTAIX » a refusé l’intervention de traitement de ses rideaux métalliques. La procédure en vigueur nous oblige à obtenir l’accord du commerçant avant de procéder au nettoyage. Nous maintenons nos efforts pour le convaincre de s'y conformer."
Rédigé à 18:41 dans Actualité, Cadre de Vie, Environnement, Paysage de la rue, Propreté | Lien permanent | Commentaires (1)
Une punaise de lit agrandie 50 fois. Sa taille réelle : un pépin de pomme....
Tous les médias en parlent ce vendredi 29 septembre 2023. Les punaises de lit attaquent en bataillons rangés, transportées par des personnes itinérantes qui ont fait escale dans un lieu infesté. Les hôtels sont montrés du doigt mais tout mobilier où l'on pose son séant (bancs, fauteuils, sièges divers...) sont également suspects.
A la veille du grand chambardement que vont provoquer les JO de 2024, la nouvelle a de quoi déstabiliser toux ceux qui ont fait des plans basés sur la manne attendue de l'événement.
Parmi eux, ceux qui se préparent à louer leur résidence principale parisienne et ceux qui ont investi dans la réalisation de résidences hôtelières par transformation d'activités existantes (les grossistes du Marais par exemple...). On compatis avec leur détresse car les punaises seraient pour certains un juste retour des choses mais le prix à payer et le risque d'épidémie est tel qu'il ne faut certainement pas le souhaiter ni s'en réjouir !
Parmi les articles qui analysent le phénomène et les moyens de le combattre, nous avons relevé un excellent dossier du HUFFPOST, signé Valentin ETANCELIN, que nous vous conseillons de parcourir :
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Le gouvernement vient de lancer son plan de lutte contre les punaises de lit. Même si la tâche peut paraître insurmontable, difficile et chronophage, il est possible de venir à bout d'une telle infestation.
Elles sont partout. Entre les plinthes, dans la rue ou sur des matelas au sol, ces bestioles grandes comme des pépins de pomme se propagent à toute vitesse dans les villes françaises. Depuis plusieurs années, les histoires de punaises de lit sont devenues monnaie courante. S’en débarrasser, un peu moins.
Que faire lorsque l’on est confronté au problème? Il y a, d’un côté, ceux qui font appel à des professionnels. Et de l’autre, les plus téméraires. Ils préfèrent régler la situation eux-mêmes. Parfois, avec de la chance, ça marche du premier coup. Mais dans beaucoup de cas, si l’infestation est trop avancée, cela se résume plutôt à un échec. Pourtant, il existe bel et bien une technique pour les éliminer.
Rédigé à 11:58 dans santé publique, Tourisme | Lien permanent | Commentaires (3)
Immeuble 10 rue de Bretagne (IIIe) et synagogue 10 rue Pavée (IVe), deux ouvrages qui portent la signature du célèbre architecte Hector Guimard (Photo VlM), tout comme certaines de nos bouches de métro.
JO de 2024, périphérique, Hôtel Dieu, jardins de Notre-Dame de Paris, transition énergétique, chauffage au gaz, état des toits de Paris.... Sans compter Hector Guimard, chantre de l'Art Nouveau, qui a plusieurs constructions à son actif dans le XVIe et qui est l'auteur chez nous d'un immeuble de rapport 10 rue de Bretagne et de la remarquable synagogue de la rue Pavée.
Des sujets qui nous concernent aussi. Ils sont intelligemment exposés dans la lettre de XVIème demain dont nous vous proposons la lecture.
Rédigé à 17:02 dans Cadre de Vie, Environnement, santé publique, Urbanisme, PSMV | Lien permanent | Commentaires (0)