Plaque tordue de protection en cuivre de bas porte, 1ère étape avant le vol (Photo CL)
Les voleurs n'ont aujourd'hui plus de scrupule pour dérober ce qui leur convient.
Avec la montée du cours des métaux précieux depuis plusieurs années, les forces de l'ordre ont fort à faire qu'il s'agisse des bijouteries, ateliers de métaux précieux (voir nos articles des 5 décembre 2013 et 23 mai 2014), des câbles électriques le long des voies ferrées ou sur les chantiers pour le cuivre dont le prix à la tonne a flambé il est monté de 3 000 dollars la tonne en 2008 à 7 000 actuellement après être passé par un pic à 9 600 en 2011 ...
L'imagination et l'appât du gain n'ont pas de limite. Ainsi vient-il de nous être signalé que les malfaiteurs s'attaquaient désormais aux plaques de cuivre fixées en bas des portes d'entrée des immeubles! La rue du Bourg Tibourg (IVe) a récemment fait les frais de ce nouveau type de pillage, des plaques ont disparu. La Police a été prévenue, une plainte é été déposée. Le mode opératoire consiste à les dévisser et souvent il a été remarqué la veille du vol qu'un coin de la plaque avait été tordu.
Bas de porte dont la plaque de protection a été volée (Photo CL)
Que faire contre ce type de cambriolage qui risque de s'étendre et viser aussi les poignées de porte, les plaques professionnelles du moment qu'elles sont en cuivre ? Augmenter les rondes de Police ? S'attaquer aux receleurs ? Ce n'est pas simple tant cette délinquance en croissance exponentielle avec l'obligation de prendre les pillards en flagrant délit ? Il faudrait des effectifs de police supplémentaires or ce n'est pas la tendance actuelle si l'on en croit de récentes données parues.
Le plus malheureux est que ces pillages inquiètent les parisiens et qu'aucun quartier n'est épargné. La seule recommandation que nous pouvons préconiser est que chacun soit vigilant et observateur. Tout comportement anormal doit être signalé à la Police. Peut- être faudra t'il prévoir dans le futur que les plaques ne soient plus vissées mais collées avec ces nouvelles colles extrêmement fortes. Il ne sera plus possible alors de les dérober sans que l'on puisse empêcher les détériorations.
Dominique Feutry