L'état déplorable actuel de l'immeuble à l'angle des rues Michel le Comte et du Temple (IIIe) (photo VlM)
Le 3ème plan propreté annoncé par la Maire de Paris voilà quelques semaines vise aussi l’affichage sauvage, un phénomène qui depuis des mois semble bien difficile à éradiquer.
Les habitués du Marais ont depuis longtemps repéré les endroits où cet affichage est continuellement perpétré. Nous avons abondamment évoqué le cas du mur de l’Hôtel de Lamoignon (la bibliothèque historique de la Ville de Paris), face au jardin du musée Carnavalet rue des Francs Bourgeois (IVe), qui est recouvert à l’envie d’affiches diverses, ce mur doit détenir le record de signalements de notre part sur le site « dansmarue ».
Etat actuel d'un des 2 murs de côté du 28 rue des Francs Bourgeois (IIIe) où se trouve l'ISEG (photo VlM)
Outre cet endroit, et sans être exhaustif, nous avons sélectionné plusieurs endroits emblématiques des abus d’affichage. Le mur de côté du 45 rue des Francs Bourgeois (Institut culturel suisse), au 28 de la même rue les murs de chaque côté de l’Institut supérieur européen de gestion (ISEG), en face à côté d’Uniqlo (N° 39) le mur de l’Hôtel de Coulanges, plus loin le mur de l’Hôtel d’Albret ainsi que celui qui lui fait face et enfin le mur d’angle de l’enseigne Mac 32 rue de Sévigné (IVe). Que dire aussi du mur du 11 rue de la Verrerie (IVe) continuellement souillé !
Mur souillé de l'Hôtel d'Albret rue des Francs Bourgeois (IVe) (photo VlM)
Mais le clou des abus est sans doute actuellement le devant de l’entrée de l’immeuble « moderne » situé à l’angle des rues Michel Le Comte et du Temple (IIIe) qui abrite des logements, le Centre des impôts et un gymnase. il est devenu un vulgaire panneau d’affichage géant (voir photo) devant lequel passent de nombreux touristes hébétés par tant de saleté sur le trajet menant au musée Picasso.
Mur d'angle du magasin Mac 32 rue de Sévigné (IVe) (photo VlM)
Pourquoi les services compétents de la ville et donc les sous-traitants mandatés doivent ils attendre les signalements sur le site « DansMaRue » ou via l’iPhone pour agir. Ne pourraient-ils pas disposer d’une liste des endroits sensibles afin d’agir quotidiennement et faire en sorte que les affiches et autres tags soient enlevés le jour même voire le lendemain de leur apposition, afin de décourager les contrevenants.
Puissions-nous être enfin entendus !
Dominique Feutry