Photo du haut, la situation constatée le 9 février ; en bas, le 14 février, le même espace nettoyé
Nous avions choisi cet espace de la rue du Temple (IIIe) à proximité du Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme pour illustrer la situation catastrophique d'une ville envahie par les tags. Il a été nettoyé dans la foulée, sans que nous ayons eu besoin d'en signaler l'existence à l'application DansMaRue.
Le résultat est saisissant et nous rappelle que le paysage de nos rues serait bien plus beau et apaisant s'il n'était pas la proie des vandales qui tirent on ne sait quelle satisfaction à l'enlaidir de graffiti grotesques.
Le même jour, nous avons croisé un agent de Propreté de Paris au carrefour Archives/Francs-Bourgeois, armé d'un pulvérisateur et d'un grattoir, qui nettoyait un poteau indicateur pour retirer les stickers dont il était recouvert. C'est un indice qui fait penser que la Ville commence à comprendre que la propreté concerne aussi les éléments du mobilier urbain.
A la veille d'élections municipales pour le moins agitées, on perçoit une prise de conscience à la mairie qu'il faut revoir en profondeur l'organisation des services de la propreté et de leur mode d'intervention. Que la majorité actuelle soit reconduite ou qu'une nouvelle municipalité sorte des urnes, il nous semble que le message est durablement inscrit dans leurs logiciels. Il reste à s'assurer de son bon usage...