Le Zénith de Paris, Parc de la Villette
Le Zénith de Paris, Parc de la Villette
Rédigé à 11:35 dans Actualité, Cadre de Vie, Environnement, Lutte contre le bruit, Société | Lien permanent | Commentaires (2)
La berge rive droite (IVe) entre le pont Marie et le pont Louis-Philippe, samedi 25 mars à 16h00 (Photos VlM)
On comprend devant ce spectacle que l'UNESCO ait inscrit les berges de la Seine au patrimoine mondial de l'humanité. Le trajet qui va du pont des Arts au pont de Sully en passant successivement sous le Pont-Neuf puis les ponts au Change, Notre-Dame, d'Arcole, Louis-Philippe et Marie est un ravissement. Le Palais de Justice et la Conciergerie, puis l'Hôtel-Dieu et l'Île Saint-Louis avec ses immeubles-hôtels particuliers du bord de Seine fournissent au parcours un décor de rêve.
Depuis la fermeture des berges à la circulation automobile, la mairie de Paris a procédé à une série d'aménagements destinés aux visiteurs : buvettes, toilettes publiques, tables et bancs, terrains de pétanque, mur de varappe, agrès, hamacs et parcours aventures, sans oublier les pelouses pour les amateurs de farniente. On devine même sous des bâches, des sortes de vélos d'appartement qui attendent leur mise en service.
Les adeptes des circulations douces ont pris possession de l'espace protégé qui leur est offert : vélos, VTTs, rollers, trottinettes, gyropodes et skateboards slaloment au milieu des piétons, dangereusement parfois.
Il y deux semaines à peine cette berge était presque déserte. C'était un délice de s'y attarder. Passé l'équinoxe, avec l'arrivée du beau temps et des rayons de soleil, la foule s'y est ruée en masse comme le montre cette photo au pont Louis-Philippe. Elle préfigure ce que sera la situation en mai-juin-juillet et au-delà pour peu que le temps s'y prête.
Les pelouses, déjà très recherchées, pourraient subir le sort des plages de la Côte d'Azur avec des candidats à la bronzette au coude à coude sur l'espace d'un timbre-poste.
On ne dispose d'aucun moyen de limiter la foule. Il faut donc s'attendre, du fait de l'attractivité du site, à une fréquentation massive. Il faut souhaiter que la municipalité y ait songé et anticipé les problèmes de sécurité et de propreté. A ce stade, le dispositif déployé est sérieux. Les corbeilles sont nombreuses et de multiples engins de nettoiement sont présents pour intervenir en temps réel. Qu'en sera-t-il quand leur déplacement au milieu de la foule sera contrarié ?
Il n'est pas l'heure encore de dresser des bilans. L'initiative de la Maire de Paris est généreuse, courageuse et inspirée. Les berges se présentent comme un lieu de promenade idyllique qui en enchantera plus d'un. En tant que riverain, il est possible de choisir le jour et l'heure. Il est probable que les matins de semaine nous réservent même en été, même les week-ends, des moments de tranquillité pour jouir pleinement du cadre exceptionnel qui s'offre à nous.
A deux pas de là, sur les quais rive haute, on paie encore le prix du report de trafic qui accompagne la fermeture des voies basses, comme le souligne un rapport "d'Environnement Magazine" qui se base sur des constatations de BruitParif. Christophe Najdovski, Maire-Adjoint en charge des déplacements et de la voirie à l'Hôtel de Ville mise sur une évolution, lente mais probable, des comportements et la création de transports en communs supplémentaires comme le "tram-bus" sur les quais rive droite, dont le lancement est prévu dès l'an prochain.
Tram-bus : un bus électrique articulé qui circule sur voies protégées (Photo l'Economist)
Il reste que les berges sont un pari auquel on veut croire mais des raisons objectives basées sur des nuisances prévisibles nous conduisent pour le moment à en douter. Il plane sur ce lieu paradisiaque l'ombre du canal St Martin et du secteur Oberkampf. Tout va dépendre de l'orientation donnée à ce nouveau "Parc des Rives de Seine", de son exploitation marchande et, naturellement, des moyens de supervision, de contrôle et d'intervention que la mairie, avec l'aide de sa nouvelle direction "anti-incivilités" (DPSP), sera désireuse et capable de mettre en œuvre. Rendez-vous pour un bilan à la fin de l'été.
Gérard Simonet
Touristes-usagers des locations saisonnières à Barcelone (Boursorama)
Dans la Mairie du IVe arrondissement, organisé par l’association « Aux Quatre Coins du Quatre », a eu lieu samedi 18 mars, de 9 à 13 heures, un passionnant et intense colloque concernant l’impact des locations saisonnières sur la vie du Marais.
La salle des mariages était bondée. Les cinquante participants étaient des habitants du Marais, hôteliers, loueurs de chambres ou d’appartements, agents immobiliers, mais aussi démographes, cartographes, ingénieurs, urbanistes, architectes, chercheurs, élus et membres d’associations. Seuls manquaient les représentants des plate-formes numériques de location, pourtant invités.
Durant les trois premières heures ont été exposés le succès de la location saisonnière, la modification très rapide du Marais, le besoin d’équilibre entre résidents et touristes pour vivre ensemble, l’impact des habitants éphémères sur la vie des Copropriétés et sur les commerces, la notion de « tourisme de proximité», l’évolution depuis 2015 du modèle hôtelier, les pourcentages dans chaque arrondissement des locations saisonnières Airbnb de résidences secondaires ou principales, leur très forte rentabilité, le signalement des infractions (délation ou résistance ?) la difficulté du contrôle, la faiblesse des amendes, le laxisme de l’État, mais aussi la volonté de la Mairie de Paris de réguler cette activité, devenue indispensable au tourisme parisien, et sa comparaison avec les régulations à Berlin, Amsterdam, Barcelone ou Milan.
La quatrième heure a été consacrée à des tables rondes entre participants, pour formuler les questions et constatations à faire remonter aux élus.
Les actes de ce colloque conséquent sont espérés prochainement.
En attendant, il est temps de questionner sur les locations saisonnières les candidats aux prochaines élections.
Patrice Roy
Rédigé à 16:08 dans Activités économiques, Actualité, Cadre de Vie, Environnement, Logement, Lutte contre le bruit, Politique, Société, Tourisme | Lien permanent | Commentaires (3)
Exemple de gyrophare combinée à une sirène
Dans un article du 23 novembre 2014 intitulé « les parisiens en ont assez des hurlements de sirènes » qui faisait suite à deux précédents articles des 19 juillet 2012 et 18 février 2014, nous écrivions « la recrudescence des sirènes hurlantes sur des voitures banalisées fonçant à vive allure, de jour comme de nuit, aussi bien dans les grandes artères que dans les petites, devient de plus en plus problématique. »
Les années passant le phénomène revêt la même acuité et nous nous demandons si ceux qui mettent en branle ces bruits stridents quasi insupportables ont conscience qu’ils agressent leurs concitoyens qui pour bon nombre d’ailleurs n’ont aucun problème de surdité.
Il est normal que les véhicules de pompiers ou du SAMU équipés de gyrophares et de sirènes puissent se rendre rapidement sur les lieux d’intervention. Nous en convenons, surtout aux feux tricolores, aux carrefours ou lorsque la voie est encombrée car alors la sirène vient en appui du gyrophare. Mais en pleine nuit lorsque la circulation est facile, y-a-t-il lieu d’actionner la sirène tout le long du parcours en sus du gyrophare déjà bien voyant ?
Nos tympans agressés, nous sommes réveillés en sursaut alors que dans de nombreux quartiers la nuit est déjà bien perturbée par les fêtards bruyants. Dans ce contexte notre santé est bien mise à mal !
Que dire enfin de la multiplication des véhicules banalisés munis de sirènes hurlantes filant à vive allure à l'heure justement où nombre d'entre nous se rendent au travail. Sont-ce tous des officiels, des hauts fonctionnaires qui ne veulent pas perdre de temps pour rejoindre leur bureau ? Beaucoup se posent la question alors que de tels privilèges ne devraient plus avoir cours. Ou bien sont-ce tout simplement des personnes qui n’en ont pas le droit mais qui se l’arrosent afin de pouvoir circuler plus facilement ?
Nous comprenons que la vigilance accrue depuis les attentats occasionne davantage de circulation de véhicules de police pour notre sécurité. Il est en effet difficile de faire abstraction du risque latent qui nous guette. Mais faut-il, malgré cela et à toute heure de la journée, actionner les sirènes dont le bruit s’ajoute à celui des sirènes du SAMU, des ambulances, des pompiers… aux klaxons pourtant interdits, aux alarmes des commerces ou de certains véhicules en stationnement qui se déclenchent souvent de façon anormale.
Soulignons enfin l’effet caisse de résonance qui amplifie le bruit lorsqu’il se produit dans des rues étroites comme celles du Marais.
Indéniablement ni la Préfecture de Police, ni nos élus ne se sont saisis de ce dossier de pollution par le bruit qui empoisonne jour et nuit les parisiens et les habitants des grandes villes.
Dominique Feutry
Vous êtes dérangés dans votre sommeil par le bruit de vos voisins, par les basses musicales ou le chahut d'un établissement recevant du public, comment êtes-vous protégés ? Quelle est la réglementation applicable ? Comment se défendre ? Quelles sont les chances de succès d'une procédure judiciaire ?
Rafaële Rivais répond avec une précision chirurgicale à toutes ces questions avec les références de décrets qui caractérisent le bruit et le sanctionne "au pénal". De façon très professionnelle, elle fait le point sur des décisions de justice récentes qui montrent que notre justice protège efficacement le citoyen contre les atteintes à un droit fondamental, celui de dormir la nuit sans en être empêché.
Il faut absolument lire son dernier article sur le blog SOS-Conso du quotidien "Le Monde" et en garder la trace pour en faire son manuel de référence en cas de litige avec son voisinage.
Rédigé à 14:06 dans Cadre de Vie, Environnement, Lutte contre le bruit, Vivre Paris ! | Lien permanent | Commentaires (4)
œuvre
Panneau zone 30 au débouché d'une rue
Après l'inversion du sens de circulation de la rue Montmorency (voir notre article du 13 février) la Direction de la Voirie et des Déplacements de la 1ère section territoriale de la Mairie de Paris a adressé un tract à tous les riverains les informant de la création à partir du 27 février de nouvelles zones de circulation dans le IIIe arrondissement, dans le cadre du plan piétons annoncé depuis plusieurs mois par les élus.
Quelles seront les modifications ?
Tout d’abord une zone de rencontre est créée rue Saint-Martin (entre la rue du Grenier Saint-Lazare et la rue Rambuteau), rue Quincampoix (entre la rue aux Ours et la rue Rambuteau), rue de Montmorency (entre la rue Beaubourg et la rue Saint-Martin), rue Chapon (entre la rue Beaubourg et la rue Saint-Martin), rue des Gravilliers et le rue au Maire (entre la rue Beaubourg et la rue de Turbigo). Rappelons qu'une zone de rencontre est un espace partagé entre les usagers où le piéton est prioritaire (même sur la chaussée) et la vitesse de circulation limitée à 20km/h. Une réglementation bien difficile à faire respecter ainsi que peut le constater quotidiennement celui ou celle qui se déplace à pied.
Par ailleurs est instaurée un zone où la vitesse de circulation, est limitée à 30 km/h. Il s'agit en l'occurrence des rues Saint-Martin, (entre la rue Réaumur et la rue du Grenier Saint-Lazare), Greneta (entre la rue Saint-Martin et le boulevard de Sébastopol), de la rue du Grenier Saint-Lazare (contre-allée comprise) et de la rue Cunin Gridaine (qui longe l'église Saint-Nicolas des Champs) et de la rue du Bourg l'Abbé où se trouve l'Hôtel "Les Bains" ainsi que de la rue aux Ours.
Tous ces changements entraîneront la pose d'une nouvelle signalisation et s'accompagnent de la création de zones de stationnement pour les bicyclettes (rues Greneta, de Turbigo, Saint-Martin, Cunin Gridaine et rue aux Ours). Les motos qui pourtant polluent et encombrent bien des trottoirs ne seront pas oubliées, puisque des nouvelles aires de stationnement leurs seront ouvertes rues Saint-Martin et Cunin Gridaine ! Quant aux places réservée aux personnes à mobilité réduite, elles seront simplement déplacées dans les rues Greneta et Saint-Martin.
Dommage que cette circulation douce laisse la part belle aux motos dont le nombre risque fort de se développer davantage encore et la fumée et le bruit des moteurs vrombissants aussi.
Place du Marché Sainte-Catherine, traversée par la rue Caron. Café-restaurant "Joséphine" (Photos VlM)
Sur cette place discrète qui est un mouchoir de poche, on compte près d'une dizaine de terrasses qui rivalisent de vulgarité pour offrir un maximum de places à leurs consommateurs en empiétant sur l'espace public avec des terrasses aux allures de bidonvilles. On voit sur la photo l'usage qui est fait des rideaux plastiques et des planches de récupération pour clôturer une emprise qui se soucie peu des dimensions définies par la Mairie de Paris.
Collé contre "Joséphine", "BDJ Café"
Nous sommes pourtant en secteur protégé. Le plan de sauvegarde et de mise en valeur (PSMV) du Marais qui a été révisé en 2013 consacre un chapitre à cette place en plaidant pour le respect de son caractère intimiste et l'harmonie des constructions qui la bordent, dont la moindre modification peut porter atteinte à la personnalité si particulière de ce site exceptionnel.
A ce propos, une autorisation de travaux a été accordée récemment par la direction de l'urbanisme de la Mairie de Paris (mais toujours pas affichée) pour la démolition d'une façade et son remplacement par une terrasse fermée qui ajouterait une verrue de plus au paysage de la place. Les riverains s'y opposent. Nous sommes décidés à leur apporter notre soutien.
Pour rejoindre l'association et apporter votre soutien, cliquez ICI !
Réunion dans le Xe, autour de Frédéric Hocquard (Extrait d'un tweet de F. Hocquard)
Son compte Twitter, d'où le réseau "Vivre Paris !" a prélevé quelques messages, est édifiant. Pour lui, au cœur de la problématique de "la nuit" qu'il est chargé de gérer, il y a les fêtards/consommateurs, le lobby des industriels des boissons et de la nuit et accessoirement la police et la mairie. Sans oublier les "Pierrots de la Nuit", notoirement inutiles et qu'il porte aux nues. Les habitants (qui sont pourtant ses électeurs) ne comptent pas.
Pour preuve une "commission de régulation des débits de boissons" qui s’est tenue fin janvier dans le Xe arrondissement. C’est une initiative dont nous ne pouvons que nous réjouir. Cependant les riverains, et donc les principales victimes des nuisances sonores d’une nuit non régulée et d’une occupation de l’espace public sans limites, n’étaient pas conviés à cette réunion. Est-ce un oubli de M. Hocquard, ou bien une volonté de sa part de tenir les Parisiens à l’écart de ces réunions ?
Rue du Pot de Fer dans le Ve (extrait d'un tweet de F. Hocquard : même en pleine hiver, les terrasses sont animés rue du Pot de Fer !)
La rue du Pot de Fer, dans le Ve arrondissement, est bien connue pour ses nuisances nocturnes du fait du grand nombre de bars qui s’y trouvent. Elle est aussi habitée. Frédéric Hocquard, maire-adjoint chargé de la nuit, a posté une photo sur Twitter et, dans un commentaire à l’orthographe chancelante, il se réjouit de cet attroupement au beau milieu de la rue, une rue notoirement connue pour ses nuisances nocturnes, des riverains qui ne peuvent pas dormir et M. Hocquard qui s’en réjouit !
M. Hocquard a clairement choisi son camp. A nouveau, il oublie qu'il est un élu, et qu'il est censé défendre l'ensemble des parisiens et non être le porte-voix des lobbies.
Article rédigé par le réseau "Vivre Paris !", dont nous sommes membre.
Immeubles en bordure sud de la place de la république (IIIe) (Photo VlM)
Nous avons parlé de la place de la République lorsqu’elle était envahie chaque jour par des manifestants et décrit le calvaire vécu par les habitants comme les employés des commerces et bureaux qui sont implantés sur son pourtour.
Le calme est revenu quelque temps mais depuis plusieurs semaines il semble que des rassemblements « pro-Gbagbo », l'ancien président de la Côte d'Ivoire, aient lieu tous les samedis avec force bruit due à des sonos particulièrement performantes.
Des riverains se sont risqués à demander aux intéressés une baisse du niveau des décibels émis mais en vain.
A nouveau donc chaque samedi ceux qui ont le malheur d’habiter sur la place sont démunis. Ils ont écrit à la préfecture mais leur courrier est resté sans réponse et aucune action n’a été mise en œuvre pour contenir de tels abus.
Le Maire du IIIe arrondissement était intervenu pour rendre cette place apaisée après tant de manifestations heurts et saccages. Il ne faudrait pas que ce mouvement hors contrôle reprenne et se réinstalle.
Être « citoyen », mot tellement employé à tort et à travers qu’il en perd son sens, c’est respecter les autres et si ce n’est pas le cas, c’est aux autorités compétentes de prendre les mesures ad hoc.
Rédigé à 17:41 dans Cadre de Vie, Environnement, Lutte contre le bruit, Politique, Société | Lien permanent | Commentaires (7)
La supérette U Express 4 rue de Montmorency dispose d'un autre accès au 109 rue du Temple (IIIe)
Nous nous étions fait l'écho dans notre article du 3 septembre 2016, de la réaction de rejet des riverains à l'égard de l’enseigne U Express, qui s’approprie selon eux toujours plus l’espace public pour le fonctionnement de son activité sans considération pour les riverains et usagers de la rue de Montmorency.
Ils nous font part de leurs griefs : "Tous les matins la circulation est rendue impossible, la rue étant bloquée par les camions de livraison stationnant sur la chaussée.
"La gestion des déchets fait fi elle aussi des riverains et usagers. C’est à notre connaissance, la seule enseigne alimentaire du quartier à procéder de la sorte . La technique consiste à entasser 2 à 3 fois par semaine sur les trottoirs et les places de stationnement livraison proches du magasin un nombre invraisemblable de chariots contenant papiers, cartons, films plastiques. Tout cela bloque évidemment le trottoir et oblige les piétons et tout particulièrement les parents munis de poussettes conduisant leurs enfants à la crèche située au n°8, à descendre du trottoir et emprunter la chaussée pour atteindre l’entrée. Le risque est encore plus grand pour les enfants accompagnés à pied qui courent au devant des parents et descendent du trottoir sans prendre garde".
"Ces poubelles sont déposées 2 à 3 fois par semaine aux environs de 7h30 le matin alors que la collecte a en général lieu en fin de matinée. A l’issue du ramassage, papiers et cartons jonchent la rue et les trottoirs . Les déchets attirant les déchets, la rue n’a jamais été aussi sale, l’angle en retrait du n° 4 est un véritable dépotoir et des tags ont fait leur apparition sur le mur qui vient d’être ravalé" .
"Les services de la Mairie chargés de la propreté alertés sur cet état de fait ont pris, fin décembre, l’engagement de faire procéder à des contrôles mais pour l’instant nous n’avons pas constaté de réels progrès".
"Un autre point qui ne manque pas de surprendre est la passivité des services en charge du stationnement. Les deux places réservées aux livraisons sont totalement ignorées par les services de la Préfecture bien qu’elles soient en permanence occupées par des véhicules « sangsue » dont l’un à l’effigie du magasin. Ils ne font l’objet d’aucune verbalisation malgré un stationnement qui n’a rien de temporaire. Résultat pour les habitants du quartier, les véhicules n’ont d’autre solution pour charger ou décharger que de bloquer la circulation, ce qui est source d’embouteillages, de pollution atmosphérique et sonore".
Propos recueillis auprès du "collectif Montmorency"