Mao Peninou, Adjoint au Maire de Paris, chargé de la qualité des services publics municipaux et de l'accueil des usagers.
Trois associations membres du réseau "Vivre Paris !", ACCOMPLIR (Les Halles-Montorgueil), A.Ab.V. (Association Anti-bruit de Voisinage) et "Vivre le Marais !" ont été reçues le 10 juin par Mao Peninou et son Directeur de Cabinet Thomas Perez-Vitoria. D'autres associations du réseau, qui comporte désormais 13 membres, seront également reçues le 22 juin. Mao Peninou disposera ainsi d'une vision panoramique de la problématique telle que, dans leur diversité, les habitants de Paris la vivent.
L'accueil a été radicalement différent de celui que nous avait réservé le 8 mars Ian Brossat, président du groupe communiste à la Mairie de Paris et instigateur de ces "états généraux". Sa vision unilatérale de la nuit parisienne, essentiellement attentive aux intérêts des professionnels de la nuit, exploitants d'établissements et fabricants de boissons et matériel de diffusion de musique amplifiée, excluait a priori d'y associer les associations de défense des riverains.
Dans une lettre adressée le 10 février au Maire Bertrand Delanoë, nous avions pris position sur cette campagne surréaliste dont le thème était "Paris s'endort, Paris se meurt". Elle assénait des contre-vérités au point que Christophe Girard, Adjoint au Maire de Paris pour la Culture, la qualifiait publiquement de "cabale". Comment prétendre que Paris est une ville en déclin alors qu'avec ses 30 à 35 millions (suivant les sources) de visiteurs par an, elle est la ville la plus recherchée au monde. Pas forcément pour ses nuits, mais pour son rôle majeur dans le création, son dynamisme économique, son patrimoine historique et architectural, sa vie culturelle, ses monuments, ses spectacles, sa gastronomie, son art de vivre, la douceur de son climat et son romantisme.
Sensible à nos arguments, M. Delanoë nous faisait recevoir par Renaud Helfer-Aubrac, un membre de son cabinet, pour nous rassurer sur ses intentions de nous impliquer dans les "états généraux de la nuit" lorsqu'ils auraient lieu. Le rendez-vous d'aujourd'hui avec Mao Peninou, à qui le Maire Bertrand Delanoë a choisi de confier l'organisation et la gestion de cet évènement, a confirmé cet engagement.
Les dates retenues sont les 12 et 13 novembre 2010. Dès juillet, des ateliers seront constitués autour de thèmes que nous devrons choisir. Les associations de "Vivre Paris !" en seront membres actifs et nos représentants seront présents à la tribune et rapporteurs. L'ambition de Mao Peninou est de parvenir à traiter équitablement "la nuit reposée, la nuit travaillée, et la nuit festive" en veillant au respect mutuel des uns et des autres.
Nous ne pouvons qu'approuver cet objectif. Le respect des individus et des lois qui sont le ciment de notre république a toujours été notre credo.
Je trouve que ce sont les propos de ce site qui sont en général, bien extrême, d'où ma réaction.
(Bien que les personnes qui s'installent au dessus d'un bar n'ont pas a espérer que le bar mette la clé sous la porte - et devraient même les remercier de payer une taxe d'habitation tout à fait abordable, grâce aux bars et autres commerces...)
Regardez vos réactions, même un monoprix qui met une arche de ballons pour fêter son ouverture vous dérange ! Ce n'est pas moi qui suis totalitaire, mais plutôt vous (je parle en général) qui êtes aigris et qui n'aimez plus rien.
Rédigé par : Othilie | 21 juillet 2010 à 18:06
Réponse à Othilie,
Ceux qui viennent s'installer ont aussi le droit à la protection de la loi, qui est la même pour tous.
Ceux qui sont déjà là, pas d'accord sur votre proposition de nettoyage. Ou alors, vous leur cherchez un logement au moins équivalent et vous prenez en charge les droits de mutation, s'ils sont propriétaires, la commission d'agence, les frais de déménagement, les coûts d'installation etc ... et s'ils sont locataires, je vous dis pas la galère que vous leur infligez. Il faudrait arrêter ce genre de propos totalitaires.
Fred
Rédigé par : fred | 13 juillet 2010 à 12:24
On même temps, lorsque l'on recherche le calme, on ne s'installe pas dans les (derniers) quartiers festifs existants ! Ne pas aimer le bruit et s'installer - par exemple - rue de la Roquette (Bastille), pour moi c'est cela l'hypocrisie.
Les personnes gênées n'ont qu'à déménager pour s'installer dans les nombreux quartiers calmes de Paris.
Rédigé par : Othilie | 12 juillet 2010 à 20:06
Si le Bayard veut nous faire "mourir dans le Marais", y mérite qu'une caricature "à la B. Blier dans "Les Tontons Flingueurs", çà s'appelle un bourre-pif! C'est, du moins, l'impresion que le Bayard donne, et encore en citant B. BLier, n'est-ce pas un peu trop d'hoinneurs!?
Rédigé par : jean-pierre vernon | 14 juin 2010 à 00:33
On trouve dans le Marais trois groupes de population :
1. Les 64.000 résidents qui font vivre le quartier ; ils entretiennent les jolis immeubles et hôtels anciens du Marais et participent ainsi à faire de Paris la première destination touristique mondiale ; de plus, ils font vivre le commerce de proximité, les écoles du quartier,…
2. Les touristes, qu’ils se promènent le week-end dans les rues piétonnes ou qu’ils viennent de loin pour visiter le Marais historique et ses musées.
3. Les noctambules qui se retrouvent dans les nombreux bars ou boites du Marais pour prendre un pot ou faire la fête.
Ces groupes ont des objectifs contradictoires : les résidents voudraient pouvoir dormir tranquillement et les noctambules voudraient pouvoir faire la fête jusque très tard dans la nuit. Ces contradictions obligent à des concessions mutuelles.
La solution proposée par Alexandre Bayard consiste à supprimer un de ces groupes. Pensant que l’association "Vivre le Marais" veut supprimer les noctambules, il propose de faire disparaitre les résidents (Mourir au Marais) afin de pouvoir y faire la fête sans entraves. Un message d’humeur plutôt que d’humour.
L'association "Vivre le Marais" s’efforce, depuis toujours, de trouver un terrain d’entente entre les différents groupes ; c'est-à-dire pour citer Mao Peninou : traiter équitablement "la nuit reposée, la nuit travaillée et la nuit festive" en veillant au respect mutuel des uns et des autres.
Rédigé par : marie-catherine | 11 juin 2010 à 14:54
Je suis passée l'autre soir, vers 22h30, le long des rues St Merri et Ste Croix de la Bretonnerie. Un magasin sur deux est un bar; ce soir-là, grâce au temps chaud, ces bars étaient ouverts et leurs consommateurs, ainsi que leur musique, se répandaient sur le trottoir. Rien de bien grave, à cette heure-là. Simplement, je n'ai pas eu l'impression que le Marais festif se mourait, ni que les dits bars étaient très intimidés par les manoeuvres de harcèlement de Vivre le Marais... Il serait peut-âtre temps de mieux voir qui sont les harceleurs et qui sont les victimes, dans cette affaire.
Rédigé par : Marie-Anne Stoeber | 11 juin 2010 à 11:33
Dis donc, Alexandre, tu crois pas que c'est le bruit des bars qui nous harcèle plutôt que le contraire ?
"On échange pas notre sommeil contre leur chiffre d'affaire". Merci.
Rédigé par : Isabelle | 11 juin 2010 à 10:22
Réponse à M. Bayard,
Ce sont les excès que nous dénonçons. L'immense majorité des bars-restaurants soutient notre action car celui qui ne respecte pas les règles fausse le jeu au détriment des autres.
Nous voyons sur "facebook" que Jacques Boutault, Maire du IIe, est de vos amis. Il mène actuellement un combat (que nous approuvons) qui va bien au-delà de nos prises de position.
Pour ce qui est de "mourir au Marais", c'est sans doute ce qui nous arrivera un jour. Personne, pas même vous, n'y échappe. Dans le Marais ou ailleurs.
VlM
Rédigé par : Vivre le Marais ! | 11 juin 2010 à 09:31
"Le respect des individus et des lois qui sont le ciment de notre république a toujours été notre credo."
C'est totalement faux! Vos manoeuvres d'intimidation, par le harcèlement systématique des bars et restaurants des IIIe et IVe arrdt. de Paris, en sont la preuve.
Quant à la "vision unilatérale de la nuit parisienne", c'est encore une des "contre-vérités" dont votre association (qui devrait être rebaptisée "Mourir au Marais") a l"habitude.
Rédigé par : Alexandre Bayard | 11 juin 2010 à 09:01