D'où l'on peut voir que la situation s'est plutôt améliorée depuis : photo de la rue Rambuteau vers 1910
Depuis la dernière assemblée générale," Vivre le Marais !" a été particulièrement actif sur nombre de dossiers ainsi que nos articles ont pu l’illustrer.
Nous avons participé aux réunions de conseils de quartiers IIIe et IVe qui permettent de faire valoir notre point de vue aux représentants de la police et aux autorités municipales en matière de sécurité, de respect des règles de stationnement, de propreté, de contrôle du bruit, de la pollution et des tags.
A notre grand regret, au dernier Conseil du Quartier Saint-Avoye, la municipalité du IIIe arrondissement n’était pas représentée.
Dans le cadre de réunions périodiques, nous rencontrons la Directrice de l’Urbanisme et ses adjoints. A ce titre nous sommes amenés à signaler les cas de non respect du règlement (nous avons participé à sa négociation en 2011) des terrasses et étalages (cf article du 15 mai 2012). Il s'agit généralement de débordements sur l'espace public, d'aménagements extérieurs non conformes, d’affichage intempestif et autres sujets de son ressort. Nous avons pu ainsi avancer sur certains dossiers et continuons nos échanges sur d’autres.
Le commissaire du IVe arrondissement a organisé récemment une concertation à laquelle nous étions conviés. De nombreux sujets sont passés en revue. Outre des explications données sur la façon dont sont effectuées les fermetures administratives d’établissements non respectueux des règles en vigueur, des informations nous ont été fournies sur la mise en œuvre du plan de vidéo surveillance (cf article du 26 octobre 2012).
Des "collectifs" de riverains se sont constitués autour de conflits particuliers de voisinage : Gaîté Lyrique, îlot Charlot/Picardie, hangar Lissac, dans le IIIe, et rue Pierre au Lard, Renard, Archives/Ste Croix, Quincampoix dans le IVe. Ces collectifs sont associés à "Vivre le Marais !" qui les assure d'un soutien actif.
Nous étions présents au compte rendu de mandat de Bertrand Delanoë dans le IVe sur le thème de "La nuit à Paris" et avons restitué en deux articles (3 et 4 septembre 2012) la teneur des discours et des réponses aux questions des participants. Nous avons qualifié cet exercice "d'ode à la fête" en regrettant qu'il puisse être vu aussi comme "l'apologie du bruit".
Nous n’hésitons pas non plus à solliciter des rendez-vous auprès des Adjoints au Maire de Paris en charge des questions qui touchent les préoccupations de l’association. Dans ce cadre, nous avons rencontré François Dagnaud Maire-Adjoint en charge de la propreté et du traitement des déchets (cf articles des 02 et 21 juin 2012) et Mao Péninou dont les compétences portent sur l'Accueil et le Bureau des Temps. M. Péninou est à l’origine des "états généraux de la nuit" auxquels nous avons participé afin de veiller à ce que les nuisances nocturnes auxquelles les habitants sont souvent malheureusement soumis (cf article du 22 juin 2012) restent sous contrôle.
Des réunions sont projetées prochainement avec Airparif, la Direction de l’Urbanisme ainsi que plusieurs conseils de Quartiers.
La culture n'est pas en reste dans notre programme. Les visites guidées ont repris sous l'impulsion de Marie-Françoise Masféty-Klein, nommée entre temps présidente de l'association amie MARAIS QUATRE,(anciennement "Aubriot-Guillemites").
Dans le cadre des élections législatives "Vivre le Marais !" a reçu plusieurs candidats afin d’échanger sur leurs programmes (cf articles des 13 avril, 26 et 28 mai, 3 - 7 et 10 juin 2012).
Bien entendu, nous n’hésitons pas à saisir par écrit toute autorité compétente (Mairie, Préfecture…) si nous l’estimons nécessaire. Nous échangeons aussi, fort des expériences de chacun, avec nos amis d’autres associations plus particulièrement celles du réseau "Vivre Paris !". Nous sommes prêts, si nécessaire, à aller devant les tribunaux si nous estimons que l'Etat (Mairie et Préfecture) ne font pas leur devoir de protection du citoyen.
Nous restons par ailleurs mobilisés sur la défense de notre liberté d'expression, contestée devant le Tribunal de Grande Instance de Paris pour prétendues diffamation et injures publiques, par le COX, dont l'occupation régulière de l'espace public ne s'est pas départie pour autant.
Un nouveau bilan sera fait lors de notre assemblée générale de printemps. Nous remercions nos adhérents de la confiance qu’ils nous témoignent au travers notamment des messages que nous recevons et des commentaires postés sur ce blog.
Dominique Feutry
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