Fête de la musique à hauteur de l'église et du cloître des Billettes (IVe) (Photo VlM)
La photo témoigne de ce qu'a été la fête de la musique sur cette portion de la rue des Archives. Des décibels assourdissants qui sont le fruit de la compétition que se livrent les débitants de boissons, ont agressé les riverains pendant sept heures, jusqu'à ce que la musique prenne fin comme prévu à 02h00 du matin. Qui pourrait concevoir que ce rassemblement gigantesque était là pour célébrer Euterpe, muse de la musique ?
En donnant davantage de latitude aux exploitants (deux heures de plus de sono, autorisation de nuit pour tous les bars), la Préfecture de Police doit être prudente car elle crée les conditions d'une opposition encore plus radicales entre les citoyens et les professionnels de la boisson et de la musique amplifiée. Deux lobbies qui font tout pour que les limites soient sans cesse repoussées. Avec quelque succès, hélàs, car le phénomène d'alcoolisation se développe à un rythme inquiétant chez les jeunes et entraine avec lui le marché des instruments de diffusion de musique synthétique, dont on sait à quel point ils menacent leurs capacités auditives.
Ambiance bon enfant en dansant le rock sur les pavés de la cour de l'Hôtel de la chasse et de la nature (Photo VlM!)
Ailleurs cependant, il semble que la musique ait péniblement repris de ses droits. La place des Vosges a fait dans la diversité des formes, des genres et des instruments. Dans le IIIe, il y avait de la sono amplifiée place de Thorigny, où un nouvel exploitant semble avoir décidé de coloniser le peu d'espace libre qui reste ; la brasserie "La Perle" avait sa sono 150 mètres plus loin et répandait une odeur acre de merguez grillées ; à l'angle Charlot-Quatre Fils on pouvait en revanche voir et entendre un groupe d'hommes et de femmes faisant des vocalises ; au carrefour Archives, la brasserie avec sa grande terrasse accueillait un groupe de musique pop-rock, dont la puissance amplifiée laissait peu de chance de se faire entendre au groupe celtique qui s'est produit avec sa harpe, ses violons et autres instruments naturels, jusque vers 22H00, sur la placette Temple-Haudriettes.
De l'avis général, il y a eu un peu moins de bruit qu'en 2013. Ce qui est préoccupant aujour'hui, c'est la concentration monstrueuse de personnes sur quelques sites qui deviennent incontrôlables. De l'avis général, le week-end prochain pourrait être pire encore.
Le Maire Christophe Girard doit en être marri, lui qui nous écrivait il y a quelques jours : "Je n’ai pas l’intention que perdurent les débordements sur la voirie commune d’un quelconque établissement."
Voici deux liens (Cf. formulaires de contact), à la fois
utiles
(pour marquer le coup en mailant à l'administration votre préjudice)
et parfaitement inutiles
(étant donné le choix actuel des autorités, qui est de donner la prime aux fauteurs de troubles aux dépens des victimes, de faire place nette au business sur le dos et la santé de l'habitant contraint à l'exil pour se sauver, d'autoriser les infractions en cascade au mépris des lois)
Pour vérifier l'illégalité (quasi systématique) des bars (car contrairement aux idées reçues ou colportées, ils n'ont pas tous les droits ce jour-là) :
http://www.prefecturedepolice.interieur.gouv.fr/Demarches/Professionnel/Securite-et-accessibilite-des-batiments/Fete-de-la-musique
Pour vous plaindre à votre Commissaire (en sous-effectif et surbooké) :
http://www.prefecturedepolice.interieur.gouv.fr/Vous-aider/Accueil-du-public/Accueil-du-public/Vos-commissariats/Contactez-votre-commissariat
Littérature : "Le préfet de police est responsable de la sécurité des personnes et des biens ... mais aussi de la lutte contre les nuisances et de la protection de l'environnement."
J'en profite pour faire un appel à témoins : je réside dans la partie nord de la rue Quincampoix,
si vous êtes un voisin concerné par les nuisances issues des bars
l'Acte 3 et/ou l'Enigme
merci de me contacter à
[email protected]
(à venir : un mini blog et des infos en ligne).
Bon courage pour la Gay Pride, où la même anarchie semble vouloir régner... Mêmes causes, mêmes effets.
Rédigé par : Nord Quincampoix | 27 juin 2014 à 15:28
Qui osera prendre cette décision courageuse : l'abolition pure et simple de cette "fête" devenue mutante monstrueuse... ?
Pour la réinventer ensuite sous une autre forme, plus en rapport avec l'esprit des origines.
Autre "fête" devenue prétexte à beuverie commerciale et cacophonie monstrueuse: la "Nuit blanche". De culturel elle n'est a plus que le prétexte. En revanche, impossible de fermer l'oeil de la nuit, grâce aux sonos et orchestres de battucada en tous genres, qui ont interprété la "Nuit blanche" comme une licence pour interdire aux gens de dormir.
Rédigé par : Olivier | 23 juin 2014 à 22:36
le niveau sonore (sono et hurlements) au coin des rues Ste-Croix et Vieille-du-Temple fort m'a paru plus fort qu'en 2013. J'ai su le lendemain qu'il y avait une sono sur le trottoir, devant "L'Oiseau bariolé". La rue était très sale au petit matin...
Bravo pour la photo de la rue des Archives : hallucinant !
Rédigé par : Marion Mouchot | 23 juin 2014 à 18:54
Pourquoi à Paris faire la fête doit être toujours synonyme d’empêcher les voisins de dormir la nuit?
Pourquoi, selon les dires de certains, notre santé serait le prix à payer pour habiter cet arrondissement et pallier la « soi-disant » baisse du chiffre d’affaires des établissements de la nuit?
Qui va nettoyer et enlever cette forte odeur d’urine des portes de nos immeubles ?
Après ce test avec la fête de la musique, j’imagine déjà ce que va être la gay-pride la nuit du samedi à dimanche prochains. Donc, comme tous les ans, je vais, hélas !, encore partir ailleurs avec femme et enfants pour fuir les décibels.
Rédigé par : Edu | 23 juin 2014 à 16:33
Il² y a deux rues sinistrées pendant ces "réjouissances":Temple et Archives. Il faut que la mairie de Paris arrête ça. En guise de musique c'est un déferlement de décibels et certains n'ont rien trouvé de mieux que d'enfumer la foule. Comme si on ne l'était pas assez comme ça par ceux qui nous gouvernent!Quel rapport avec la musique?
Rédigé par : Guylain | 23 juin 2014 à 15:12
Ce dimanche Paris était plus sale que jamais. Odeurs d'urine insupportables.
J'ai honte vis-à-vis des touristes qui doivent se farcir cela.
Belle image de notre ville.
Apparemment à Paris on aime organiser des fêtes sans même mettre derrière les moyens de nettoyer.
Rédigé par : Pierre | 23 juin 2014 à 15:09
Paris est déjà une ville très très sale en temps normal.
(que fait Hidalgo?)
La Fête de la Musique ne fait qu'empirer la situation : urine partout dans nos rues, débris de verre, traces de vomis...
Consternant.
Je suis mélomane J'adore la musique et les concerts.
Mais la Fête de la Musique n'a rien à voir avec cela. C'est juste la plupart du temps de la simple cacophonie, et une soirée propice à certains débordements.
Rédigé par : Pierre | 23 juin 2014 à 15:06
On nous impose un “tri déchets” toute l’année , mais que se passe –t-il pendant cette soit disant Fete qui n’a plus rien a voir, avec l’idée de départ.....
Dimanche matin je suis partie du Jardin des Plantes jusqu’au Pont des Arts à 11h du matin,
j’en avais les larmes aux yeux de voir sur tout le trajet, sur les berges un flots continu de détritus , canettes, tessons de bouteilles, bouteilles éclatées entres les pavés, et la Seine qui nous montrait le même visage
mais en flottant........INCROYABLE,
Ne parlons pas des odeurs d’urine, c’est un supplément invraisemblable !!!!
Rédigé par : Anne k | 23 juin 2014 à 15:05
Est-ce encore l'esprit de la Fête de la Musique comme c'était à son origine ou simplement la FETE DES DECIBELS ?
Rédigé par : NANOU 1 | 23 juin 2014 à 13:25
Paris mérite mérite mieux que sentir l'urine tout un dimanche.
Cette "Fête de la Musique" fait ressortir les aspects les plus détestables de notre société: le manque de respect des autres et de son propre environnement, la violence gratuite du fait de personnes alcoolisées et droguées.
Et tout cela avec la bénédiction béate de la Mairie de Paris.
La Ville Lumière mérite mieux.
Rédigé par : Yvon Le Gall | 23 juin 2014 à 12:48
Un peu moins de bruit qu'en 2013 ?
Pour ce qui nous concerne, (angle rues Picardie / Forez) : fermeture avec bonheur de nos nouvelles doubles fenêtres vers minuit Puis réveil en sursaut, bruit d'enfer jusqu'à 4h. du matin. Impossibilité de dormir en dépit des fenêtres fermées.
Je n'ai pas su déterminer avec précision d'où était émis ce bruit d'enfer. D'un café ? du carreau du temple ?? Inadmissible.
a.lavalou
Rédigé par : armelle lavalou | 23 juin 2014 à 10:02
C'est quoi encore samedi prochain: même type de thème, mêmes "happenings"???
Rédigé par : jean-pierre | 22 juin 2014 à 21:22
Quelqu'un aura-t-il le courage parmi nos glorieuses autorités de prendre des décisions fermes pour que ne se reproduide plus, en aucun cas et sous aucun prétexte de "festivité" -ce qui ne fera pas ou plus venir le vrai touriste, par exemple en famille-, cet attroupement fou tel que le montre la photo: c'est dangereux et çà ne sert que les ambitions alcooliques et capitalistiques de quelques Etablissements bien connus de nos "autorités" qui ont encore de l'autorité???
Rédigé par : jean-pierre | 22 juin 2014 à 21:20
Je suis prete a parrier que le maire en souffre.Mais peut-il encore faire queque chose?
Rédigé par : anna | 22 juin 2014 à 21:06
Vous ne devriez pas montrer ce spectacle qui dessert l'image de notre arrondissement. Et le maire, qu'en pense-t-il ? Et qu'est-il décidé à faire ?
Manu
Rédigé par : manu | 22 juin 2014 à 21:03
Merci pour ce parfait résumé !!!
Les petites rues telles Aubriot étaient empuanties par les odeurs d'urines
La fête de la Musique n'est plus ce qu'elle était : un moyen convivial de commencer l'été.
C'est une immonde beuverie, et l'occasion de débordements...
Merci aussi de prévenir pour samedi prochain je vais émigrer
Rédigé par : véro | 22 juin 2014 à 17:47