Un des murs maculés de l'Espace des Blancs Manteaux le 29 août 2014 (Photo VlM!)
Il est dommage que face à l’entrée provisoire du Musée Carnavalet rue des Archives, le mur de la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris (Hôtel de Lamoignon) sur lequel se trouve une rare échauguette à trois trompes (notre article du 6 mars 2013) soit maculé de collages, tags et inscriptions diverses.
Le mur de l'Hôtel Lamoignon un véritable panneau d'affichage face au musée Carnavalet le 29 août 2014 (Photo VlM!)
Nous sommes sur une des voies du Marais où le flux de touristes est le plus dense chaque jour. Si ces derniers ont eu l’idée de passer devant l’Espace des Bancs Manteaux, en empruntant la rue du Temple ou la rue de Marché des Blancs Manteaux (IVe) toutes proches, ils constateront que tous les murs de l’ancien marché sont dans le même état (notre article du 30 avril 2014) ! Ils ne pourront s’empêcher de penser que même en de tels lieux le laisser aller existe. Récemment le mur de la rue des Francs Bourgeois (face à l'embranchement avec la rue Elzévir) et sur lequel a été scellé un demi petit vélo (notre article du 19 novembre 2012) vient d'être quasiment "aspergé" sur une grande hauteur de taches de peinture réalisées au paint ball...
Mais quand ce type de saccage cessera-t-il ?
Le mur (déjà affublé d'un demi vélo) adossé à l'Hôtel d'Albret rue des Francs Bourgeois (IVe) peint récemment au "paint ball" le 28 août 2014 (Photo ViM!)
C’est regrettable car nous avons signalé depuis des semaines ces situations … mais rien ne s’est passé. Est-ce la faute aux vacances, à l’absentéisme, aux insuffisances de moyens et de personnes… ? Le sous-traitant de la Mairie donnait pourtant satisfaction jusqu'à présent dans l’enlèvement des tags et des collages ?
Des parcours touristiques de cette importance ne devraient plus être parsemés de telles inscriptions, ce n’est pas tolérable. Nous demandons donc aux services compétents de la Ville de tout mettre en œuvre pour faire enlever au plus vite ces décorations intempestives et, si elles réapparaissaient, de tout faire pour éviter qu’elles ne soient exposées une nouvelle fois aussi longtemps !
Il s’agit d’une question de crédibilité dans la lutte contre les tags et l’affichage sauvage et de respect à l’égard des monuments outragés.
Dominique Feutry