Fête de la musique 2014 rue des Archives dans le IVe. Toujours le même principe, un peu atténué, en 2016. Où est la musique ? (Photo VlM)
Comme nous l'ont indiqué les commissaires de police des deux arrondissements, des dispositions sécuritaires avaient été prises étant donné les dangers latents pour cette édition 2016 de la fête de la musique. Certaines rues étaient interdites à la circulation et de ce fait bondées, des véhicules réussissant néanmoins à se frayer un chemin.
Des fumées blanches épaisses sortaient des fenêtres au-dessus de certains établissements, des amplificateurs aux balcons, des projecteurs lançant des flashs éblouissants et un déversement continu de bruit assourdissant... Bien entendu badauds, fêtards et musiciens d'une soirée marchaient ou restaient figés prés des baffles. Beaucoup malheureusement portaient à la main un signe distinctif, un verre ou une canette de boisson alcoolisée ! Tel apparaissait en cette fête le bas des rues des Archives et du Temple (IVe).
Chorale improvisée à l'angle des rues Pexquay et Rambuteau (IVe) (photo VLM)
Plus loin dans la cour de l'Hôtel de Soubise ou celle du Crédit municipal rue des Francs Bourgeois, l'ambiance était plus paisible, plus chaleureuse, dans l'attente des "Jeunes Talents" qui ont interprété des pièces de musique classique. Un oratorio de Joseph Haydn a été donné dans l’église ds Blancs Manteaux toute proche A quelques mètres une chorale semblant improvisée s'est installée à l'angle des rues Pecquay et Rambuteau attirant de nombreux passants étonnés.
Le village Saint-Paul était aussi cette année un lieu pour les voix féminines. Il était plus difficile, sécurité oblige, de pénétrer dans l"Hôtel de Saint-Aignan (musée d'art et d'histoire du judaïsme) où il a fallu attendre pour écouter du rock oriental. Quant au Carreau au du Temple il est devenu l'espace d'un soir la maison du jazz comme l'était aussi la place des Vosges qui accueillait par ailleurs des chanteurs de variétés.
Le bas de la rue du Temple (IVe) interdite à la circulation (ballons, fumées, baffles...) (photo VLM)
Tous les styles de musique étaient donc représentés, la préfecture avait demandé un arrêt des décibels pour minuit 30 et fait savoir qu'il y aurait des contrôles. Il semble que globalement ces consignes aient été respectées et que la raison l'ait emporté en comparaison des années précédentes sans retenue. Au petit matin les équipes de la propreté s'activaient pour redonner un visage convenable à nos quartiers.