De plus en plus d'ordures jonchent nos trottoirs comme cet exemple à l'angle des rues des Blancs-Manteaux et des Archives (IVe) (photo VlM/ER)
Avec les beaux jours, l’afflux de touristes et la baisse des effectifs de nettoiement, nos rues apparaissent bien sales et le constat est sans appel. Papiers sales, longues traînées de graisse devant certains commerces, dépôts sauvages, emballages canettes de bière et morceaux de verre jonchent le sol. Des poubelles d’immeubles souvent très sales sont de plus en plus laissées à l’extérieur. L’entretien du pourtour des arbres est souvent abandonné, les déjections canines y pullulent. Et ceci malheureusement n’est pas le fruit de telle ou telle fête mais est devenu l’état ordinaire d’un Paris mal entretenu qui désole ses habitants et ruine le classement de Paris en la matière comparé à d’autres capitales et grandes métropoles autrement bien entretenues.
Que dire aussi des épanchements d’urine qui se multiplient partout laissant cette odeur si caractéristique et si désagréable qui s’ajoute à celle des gaz d’échappement des véhicules ! Que dire de plus sur les tags et l'affichage sauvage...!
Nous n’hésitons plus à l’affirmer, Paris est sale, Paris devient petit à petit une sorte de décharge et nous en voulons pour preuve la photographie qui illustre cet article que vient de nous adresser une adhérente de notre association qui montre le sort réservé dorénavant à l’espace qui se trouve à l’ange des rues des Archives et des Blancs Manteaux.
Affligeant !
A quoi servent les sommes versées par les parisiens au titre de la taxe de balayage et de la taxe d’’enlèvement des ordures ménagères ?
Nous venons d’alerter les responsables du Service technique de la propreté de Paris de nos deux arrondissements.
Dominique Feutry