Devant une vingtaine d’habitants assistant au conseil de quartier Arts et Métiers du 29 novembre, des sujets variés ont été présentés et examinés.
Le président de la plateforme sociale et solidaire « La Ruche qui dit oui » a expliqué la mise en relation chaque semaine de 40 agriculteurs et 200 habitants du 3e arrondissement pour des commandes de fruits, légumes, viandes, passées sur le site laruchequiditoui.fr. Le mardi ces commandes sont enlevées à La Gaité Lyrique entre 18 et 20 heures, ou livrées à domicile entre 19 et 21 heures.
Alban ZIPPER a présenté sa nouvelle « Boulangerie Zipper » ouverte depuis peu à l'angle des rues Volta et du Vertbois, à l’emplacement de celle fermée depuis des années. Il cuit sur place pains biologiques, viennoiseries et gâteaux y compris le dimanche où la boutique est ouverte toute la journée. L’implantation de ce nouveau commerce de bouche dément les affirmations de ceux soulignent leur disparition.
Passage du Pont aux Biches (photo VlM)
Est abordé ensuite le sujet principal, le Passage Meslay. Ce passage, en prolongement de celui du Pont-aux-Biches, est protégé en tant qu’un des derniers vestiges des cheminements piétons transversaux du Marais. Gauthier Caron-Thibault, Premier Adjoint, résume la situation avec précision et concision. Le passage est actuellement ouvert du lundi matin au samedi midi et fermé pendant les congés de la gardienne, le mois d’août et les manifestations. La mairie et les riverains souhaitent une ouverture samedi après-midi. La servitude de passage entre rue Meslay et boulevard Saint-Martin peut être annulée par la copropriété quand elle le souhaitera. il souligne que la violence des usagers du passage serait peut-être calmée par la pose d’une caméra de surveillance.
Les Copropriétaires du passage approuvent le résumé exposé et expliquent que la violence du comportement des usagers du passage est apparue récemment. En effet dès que le passage est ouvert, en plein jour les dealers y vendent leur drogue et agressent les passants, les proxénètes y amènent travailler leurs prostituées, les ivrognes urinent, défèquent et vomissent contre la loge de la gardienne. Récemment la gardienne a été agressée deux fois. La police conseille fortement aux Copropriétaires de « fermer le passage ». La fréquentation violente nécessite une surveillance dès que le passage est ouvert.
Les Copropriétaires ne croient pas à l’efficacité d’une caméra ; ils préfèrent un vigile, mais n’ont pas les moyens de le rémunérer, ils disposent de peu de moyens financiers et sont confrontés à d’importants travaux.
"Vivre le Marais !" demande à Gauthier Caron Thibault, puisque le service du passage est important pour les riverains, si la prise en charge d’un vigile pourrait être assurée par un budget participatif. Il répond que c’est impossible, les vœux traitant des investissements, pas des fonctionnements.
Nous nous trouvons sur une situation apparemment sans issue, ce qui semble surprenant. Toutefois l’animateur du Conseil de Quartier remercie la Copropriété d’ouvrir son passage dans de telles conditions.
La création des groupes de travail sur les sujets sensibles est proposée. Sont retenus la Place de la République, le danger causé aux piétons par les planches à roulettes, l’utilisation des passages piétons. Les inscriptions aux groupes de travail se feront auprès de Valentin Grizou.
Enfin sont rappelés les budgets votés dans le cadre du budget participatif 2016 (voir article du 06 octobre 2016) concernant le conseil de quartier, à savoir l’installation de bancs et l’aménagement du parvis de Saint-Nicolas des champs.
Patrice Roy