Grande affiche du Centre Culturel Suisse sur le mur pignon du 34 rue des Francs-Bourgeois (IIIe) ; à droite l'entrée de leur boutique (Photo VlM/MT)
Un grand critique d’opéras disait de certains metteurs en scène, « plus ils sont mauvais, plus ils choquent et plus ils sont sûrs que l'on parle d’eux ». Il semble que le Centre Culturel Suisse veuille leur emboîter le pas, il ne sait plus quoi inventer pour attirer désespérément l'attention des promeneurs du Marais.
Les responsables ont décidé en effet, cette saison, d'apporter leur modeste participation non seulement pour provoquer et choquer, mais aussi peut-être pour suivre une nouvelle tendance, en placardant une grande affiche posée sur le mur de l'Hôtel de Poussepin qui montre, sur fond couleur "rose layette", une fontaine qui n'est autre qu'une série de sexes féminins en train d'uriner. L’auteur de cette réalisation est un peintre Allemand dont nous tairons le nom et celui donné à sa production.
La vulgarité s’affiche sur 2 mètres sur 3 (!) et prône ainsi la "scato-macho-culture" pour tous.
Il faut se rappeler que le Centre Culturel Suisse, financé en totalité par les contribuables suisses, avait déjà provoqué les foudres de la Confédération Suisse, en 2004, avec notamment une pièce de théâtre au cours de laquelle se mêlaient vomissements et épanchements d’urine … Il s'agissait soi-disant d’une protestation "artistique" contre la démocratie directe suisse.
L’an passé, durant de longs mois, le même centre avait aussi infligé une exposition de dessins représentant exclusivement des anus…. Nous pourrions aussi citer en 2014, une performance "soi-disant féministe" consacrée au bonheur d'être une prostituée.
Dès lors, avec une telle sensibilité artistique et sociale et l'état de dégradation scandaleux du petit passage historique des Arbalétriers où le Centre Culturel Suisse copropriétaire est installé depuis 30 ans, on s’étonne que les autorités laissent prospérer un tel creuset où se côtoient inconvenance, provocation et vulgarité. Pour le cas - très probable - où l’Ambassadeur de Suisse en France l'ignorerait, nous lui communiquons ce soir le lien vers notre article en espérant qu'il agisse avec la dignité qu'on prête généralement aux comportements des helvètes.
Évènement rare de part de "Vivre le Marais !" nos lecteurs le comprendront, nous déconseillons vivement cette exposition sans intérêt qui heurte, blesse et transgresse l’esprit et l’image du Marais.
Autrefois les obsédés rasaient les murs, maintenant ils sont partout aux postes de commande, de l'économie, à la "culture", à la publicité, aux médias, etc. Et on n'a pas le droit de se révolter évidemment.
Rédigé par : vu de sirius | 08 février 2017 à 13:54
Je vois bien la tendance qui s'exprime par les réactions des lecteurs et je la comprends. En même temps, je m'interroge : pourquoi représente-t-on le sexe de l'homme et jamais celui de la femme ? Il est vrai qu'il y a "l'origine du monde" de Courbet mais c'est une exception et à coup sûr une provocation du peintre. On me dira que dans le cas présent ce sont des sexes qui urinent ce qui en effet participe au scabreux de l'image. Mais à Bruxelles le Manneken Pis montre son sexe masculin et urine aussi sans que personne ne s'en choque. A l'évidence il y a différence de traitement entre l'homme et la femme. Les plasticiens académiques, peintres et sculpteurs ont choisi de s'intéresser aux seins pour mettre en valeur l'érotisme de la femme, ne trouvant pas dans le sexe matière à exercer leurs talents. Contrairement à l'homme adulte ou enfant dont l'organe génital est traité sans honte avec précision.
Peut-être faut-il voir dans "l’œuvre" exposée une tentative de renverser des valeurs que nous ont léguées des millénaires d'histoire de l'art ?
Rédigé par : matthieu | 03 février 2017 à 12:26
Nous ne pouvons que soutenir la démarche de Vivre le Marais auprès de l'Ambassadeur concerné.
Rédigé par : NAC | 02 février 2017 à 10:06
Comment faire pour approuver un texte?
Rédigé par : Daniel Sée | 01 février 2017 à 16:22
Fontaine, je ne boirai pas de ton eau!
Rédigé par : Daniel Sée | 01 février 2017 à 16:18
Poèmes érotiques pour se délasser l'esprit après tant de vulgarité
http://www.editionsmelonic.com/Virtuel/Poemes/erotique3.htm
Pourquoi transformer les femmes en filles publiques ramenées non pas à l'origine du monde mais à l'ondinisme de bas étage ?
Peut être une réaction au culte omniprésent du phallus dans ce quartier où l'on ferait mieux de célébrer Mme de Sévigné et Ninon de Lenclos qui pourrait ajouter un chapitre à son livre la coquette vengée
et le dernier mariage entre rêve et vertu ?
http://www.editionsmelonic.com/Virtuel/Poemes/erotique3.htm
C'est de Paul Eluard ...
L'art abject est déjà bien bas, difficile de l'enfoncer ...
Rédigé par : MTMH | 01 février 2017 à 13:12
Rien ne m'étonne plus lorsque je passe devant ce passage des Arbalètriers que je perçois toujours comme un "chancre" au milieu de la rue des Francs Bourgeois !
Rédigé par : jaques CARIO | 01 février 2017 à 12:29
Cette exposition est probablement le résultat d'une difficile Art-therapy pour pervers atteint d'ondinisme.
''Grab them by the Pussy"' est le nouveau slogan du Centre culturel Suisse ? L'effet Trump?
Les femmes sont écoeurées.
Rédigé par : Mary | 01 février 2017 à 09:45