Mur pignon 55-57 rue des Archives (IIIe), mardi 24 janvier (Photo VlM)
Histoire sans paroles. Ces affiches ont été signalées à Propreté de Paris pour enlèvement, avec mention spéciale : "inscription subversive". La réaction aux affiches est légitime ; le mode opératoire ne l'était pas.
Trois jours après, l'inscription a disparu. Suite à l’intervention des services du retrait des affiches ? Non. Une nouvelle vague d'affiches sauvages est venue recouvrir la précédente !
réponse à Guillaume : (1) La mairie ne donne pas d'indication sur le temps d’intervention. Par expérience, nous pouvons vous dire que le délai d’intervention sur tags va de trois à dix jours avec une médiane à 4-5 jours. Le travail est fait par des sociétés spécialisées qui agissent comme des sous-traitants de la mairie Pour les affiches, c'est une unité de la mairie dite "la fonctionnelle" qui intervient. Le temps d'intervention est indéterminé et le service de signalisation fonctionne trop souvent comme un trou noir (dont rien ne ressort !). (2) Il faudrait frapper en effet le donneur d'ordre (l'annonceur). Jusqu'à présent, la mairie s'y est mollement employé et a fait la preuve de son inefficacité à cet égard.
Rédigé par : Vivre le Marais ! | 30 janvier 2017 à 20:26
Bonjour,
La désignation est en effet discutable, en revanche votre conclusion me conduit à deux questions que je me pose et que je soumets aux lecteurs du blog:
1) la Mairie de Paris donne-t-elle un "retour sur expérience" global de l'efficacité de l'application "DansMaRue" (qui permet, entre autres, de signaler ces affiches)?
2) pourquoi la Mairie n'impose-t-elle pas des amendes dissuasives aux sociétés commerciales pratiquant l'affichage sauvage, sur le principe "pollueur, payeur" (les auteurs se désignant eux-mêmes)?
Visiblement, l'article L581-34 du code de l'environnement et ses 7500 euros d'amende ne font pas peur aux vendeurs de jeans pour jeunes filles en fleurs.
Rédigé par : Guillaume | 30 janvier 2017 à 19:09
Affichage signalė pour "inscription subversive ''et non pas " affichage publicitaire donnant une image débilitante de la Femme''' : à chacun sa sensibilité...de toute façon le résultat est le même pour la Mairie.
Rédigé par : Mary | 28 janvier 2017 à 12:44