Un magasin éphémère 28 rue des Rosiers (IVe) (photo SM)
Nous voyons fleurir régulièrement des magasins éphémères ou "pop up stores". Un tendance qui s’accélère vu le nombre de points de vente de ce type que l'on rencontre à Paris et plus particulièrement dans le Marais où les touristes abondent (rue Saint-Martin, rue des Rosiers, rue de Turenne, rue Sainte-Croix de la Bretonnerie, rue Beaubourg...).
Pour certaines marques il s'agit d’un mode de communication pour lancer de nouveaux produits, un moyen d'écouler des fins de saison. Il arrive aussi que ce soit des officines qui ne vendent que sous cette forme comme nous l'avons souvent dénoncé à propos des marchands de tapis et de leur lot d’affiches sauvages qui peuvent inonder tout un quartier. Quant aux propriétaires des locaux c'est une façon des les rentabiliser dans l'attente par exemple de travaux ou de l'arrivée d'un nouveau locataire. Certains commerces ayant pignon sur rue utilisent les mêmes méthodes permettant d'attirer le chaland via les réseaux sociaux.
Ces installations de quelques jours perturbent la plupart du temps l’environnement immédiat par la distribution de flyers et prospectus, l'apposition de pancartes/affiches ou tout simplement par les "décorations" des vitrines qui jurent avec celles des autres commerces tout proches.
File de clients alertés par une vente privée via les réseaux sociaux 79 rue Vieille du Temple (IIIe) le 21 octobre (photo JFLB)
La réglementation existe en matière de sécurité, de vitrines, de PSMV, de droit du travail, d'occupation de l'espace public lorsque des files de clients se forment sur le trottoir empêchant les piétons de circuler et les obligeant à marcher sur la chaussée (voir photo ci-dessus)...
Est-on sûr qu'à chaque fois toutes ces règles soient respectées et les autorisations nécessaires obtenues ?
La DPSP la nouvelle brigade contre les incivilités a fort à faire en la matière et nous ne manquons pas de lui signaler, ainsi qu'à la police si besoin, les dérives que nous constatons ou qui nous sont rapportées par nos membres.
Dominique Feutry
# mary
Oui mais regardez votre règlement de copropriété concernant les locaux commerciaux qui peuvent exercer sans créer de nuisance sonore, olfactive et qui ne doivent pas porter atteinte aux droits des autres copropriétaires. L’activité n’autorise pas le propriétaire, ni son locataire auquel le règlement de copropriété est opposable, à causer aux occupants de l’immeuble des troubles dépassant les inconvénients normaux du voisinage. (bruit, attroupement devant la porte de l'immeuble...)
Tout dérapage pourrait être sanctionné par une condamnation à faire cesser sous astreinte le trouble et, par des dommages et intérêts.
C'est vraiment le travail du syndic que d'envoyer une courrier au propriétaire-bailleur dans un 1er temps.
JP 75003
Rédigé par : jp 75003 | 23 octobre 2017 à 19:55
Un magasin soit disant "ephémere'' installé tous les week-ends et jours feriés sous mon appartement bruit et crasse garantis...aucune autorisation de ma copropriété, locaux inadéquats, Vendeurs inconnus , bailleur introuvable, propriétaire muet, syndic indifférent...que faire?
Rédigé par : Mary | 23 octobre 2017 à 15:18