Implantation de l'extension du Whos' sur la rue Pierre au Lard (IVe)
Cette photo est parlante : pour accueillir leurs activités d'établissement recevant du public le soir et la nuit, les exploitants du Who's, la société MOOVMENT SAS, ont choisi cette construction légère, une ancienne galerie d'art, qui occupe le centre de l'image, faite de poutrelles métalliques et de verre soutenant une toiture en zinc.
Elle a été aménagée fin 2017, sans préjudice des interrogations qu'on est en droit d'avoir sur les travaux d'urbanisme entrepris et la translation de la licence IV en zone protégée (écoles), afin de prolonger le bar-restaurant du 14 rue St Merri et d'ouvrir l'extension à des activités festives longuement décrites sur Facebook. Sont concernés les riverains de la rue Pierre au Lard, les habitants des immeubles de la rue du Renard dont une façade donne sur la rue Pierre au Lard et naturellement l'immeuble du 16 rue St Merri d'où la photo est prise, qui est mitoyen de la verrière.
On comprend aisément que le bruit généré par une foule alcoolisée en liesse et par les amplificateurs de musique rendent le sommeil et la vie impossible aux gens qui vivent autour.
La mairie du IVe et la police ont été très actives sur ce dossier. L'autorisation de nuit a été retirée à l'exploitant. Il fait en ce moment appel de cette interdiction mais le nombre impressionnant de plaintes déposées lui laisse peu de chances d'être entendu. Une étude d'impact a été exigée par la préfecture. Ses conclusions sont imminentes. Le bon sens laisse penser que c'est seulement au prix d'un investissement hors de mesure que l'isolement de cette extension pourrait être imaginé.
Dans un tel contexte, l'exploitant décidait curieusement en février d'assigner le plaignant en justice ! Sans doute pour l'impressionner et le déstabiliser. Il a seulement réussi à remobiliser le collectif Pierre au Lard autour de la principale victime.
Bien que la SAS MOOVMENT ait choisi depuis de retirer son assignation, le plaignant a chargé son avocat d'assigner l'exploitant en retour devant le Tribunal de Grande Instance de Paris et de réclamer la mise en œuvre, sous astreinte, des mesures préconisées par l'étude d'impact, la pose d'un limiteur de pression acoustique et l'interdiction en attendant de diffuser de la musique amplifiée.
Le collectif Pierre au Lard
Dans ce cas précis où la loi est contournée au détriment des habitants/résidents, l'amende devrait être à la hauteur de l'enjeu, c'est à dire très élevée! Où est la Justice??
Vive le Collectif Pierre au Lard!
Rédigé par : Jean-Lou | 02 avril 2018 à 10:54
Malheureusement ne pas respecter la loi n'a pas l'air d’être un problème dans ces cas là.
Nous avons le même problème rue Quincampoix
La Police passe quand elle peut, le Tribunal leur impose un limiteur, la coprop les assigne, mais cela continue ! Des années de lutes et une fortune dépensée en avocat !
Dommage, le quartier est tellement agréable en dehors de ces nuisances. Ne parlons même pas de la dévalorisation de nos biens lorsque vous avez ce genre de voisins !
Rédigé par : Missa | 01 avril 2018 à 11:45
Fidèle lecteur de VLM et ancien habitant du 3ème arrondissement, je compatis...
Lassé de la saleté pestilentielle dans les rues de mon quartier (10 ans que rien ne change) et de l'incapacité de la Mairie de Paris à garantir la tranquillité à ses habitants, je viens de déménager à Neuilly : quel calme, quelle propreté. Ca change tout
En 10 ans, l'équipe municipale a réussi à faire de Paris une ville détestable et invivable : sale, embouteillée, endettée, égoïste, bobo...
Espérons que l'avenir nous permettra de retrouver une ville propre et apaisée, avec des finances saines (mais ce sera compliqué vu la situation dont le prochain maire héritera : 5 milliards d'euros de dettes...)
Rédigé par : pierrot | 01 avril 2018 à 10:34
Hélas le l’imitateur acoustique ne sert à rien, car il est facilement mis hors limite .Les DJ savent très bien le manipuler pour que la musique batte son plein. I
Il est à souhaiter que l’autorisation d’exploiter leur soit retirée. Qui à la Mairie a délivré cette autorisation ?
IL serait temps que la Mairie prenne en compte le bien-être des parisiens qui travaillent ou sont retraités qui paient dès impôts, des ravalements d’immeuble coûteux pour embellir notre capitale ...
Bon courage au collectif de la rue Pierre au Lard et un grand merci à notre association Vivre le Marais et ses dirigeants.
CH
Rédigé par : Henry | 31 mars 2018 à 15:41
Mouvement versus Moov ment
C'est ce type de démarche qu'il faut mettre en œuvre
face à des exploitants qui ne se soucient pas assez de l'environnement humain de leurs activités pseudo festives
La fête des sens et de l'esprit c'est autre chose que ces activités dérangeantes
Rédigé par : TMH | 31 mars 2018 à 15:26
Bravo au collectif des riverains et à son action.
Suggestion :
vérifier auprès de l'urbanisme si la réglementation a été respectée : , le dépôt de demande de travaux de l'Etablissement et l'autorisation que la Mairie lui a éventuellement octroyée.
Les travaux devaient être annoncés par un panneau et les riverains avaient 2 mois pour les contester.
Courage !
Rédigé par : AAbV | 31 mars 2018 à 15:09
Vous attendez les conclusions de l’étude d’impact et en même temps un habitant assigne pour demander la mise en œuvre des mesures préconisées par l'étude d'impact.
Pourquoi pas, vous avez un temps d'avance et la meilleure défense c'est d'attaquer.
Rédigé par : jp 75003 | 31 mars 2018 à 13:35