Les berges de la Seine entre le Marché aux Fleurs et le boulevard du Palais (photo VlM, clic gauche pour agrandir)
Notre association n'est pas une adepte de la critique systématique. Il nous arrive de distribuer des satisfécits. Il en est ainsi d'une initiative de la mairie de Paris-centre : à intervalles réguliers, elle informe la population de façon claire et succincte des chantiers qui affectent son quotidien. L'instigateur en est Florent Giry, Adjoint au Maire Ariel Weil en charge de la voirie, des mobilités et de la gestion des chantiers <[email protected]>
Ses messages ne retiennent que l'essentiel : "C'est quoi ce chantier ?" - "Quand ?" - "Quels impacts ?"
On apprend ainsi que les marchands de fleurs du quai de Corse vont être débarrassés de leurs tags hideux, dans la nuit du 23 au 24 octobre, à l'aide d'une nacelle circulant sur le quai. Il en résultera la fermeture à la circulation du tronçon de quai concerné, le report de la circulation des piétons sur le trottoir opposé (pas très grave !) et l'obligation des cyclistes de mettre pied à terre (c'est la moindre des choses !).
Nous sommes ravis de cette information dont nous apprécions le fond et la forme. Pour les besoins de cet article, nous nous sommes rendus ce matin sur les berges rive droite. Il nous semble que M. Giry s'est légèrement trompé sur la date : les supports bois et pierre de la rive opposée sont parfaitement propres, ce qui suggère que l'intervention a eu lieu un peu plus tôt qu'annoncé.
A propos des bulletins d'information, il nous semble que les mairies d'arrondissement disposent depuis 2020 d'une délégation accrue en matière de communication. Sur le dégraffitage, qui est le bienvenu, il reste encore trop de sites qui souffrent de lacunes dans le traitement des signalisations : plus de deux mois pour traiter le sabotage de la fresque de la place Renée Vivien (IIIe), plusieurs semaines, voire intervention sine die, pour les rideaux métalliques des commerces....
On ne règlera pas cette plaie si on continue à offrir aux saboteurs un temps long d'exposition de leurs œuvres funestes. Il n'est pourtant pas plus lourd, en terme de moyens, de nettoyer un tag le lendemain que d'attendre des mois. La différence est que le passage à un mode LIFO (last in, first out) porte atteinte au phénomène lui-même et le décourage, en dégageant de ce fait des moyens croissants. Il faut que nos décideurs le comprennent, s'ils veulent présenter une face de Paris propre pour les JO de 2024.... et au-delà !
GS