Enlèvement de tags par la mairie de Paris par aérogommage : traitement du tag par un mélange d'air comprimé et d'abrasif naturel (corindon) qui permet d'éliminer le graffiti sans trop abimer le support (Photo mairie de Paris).
Colombe Brossel, Maire-adjointe de Paris en charge de la propreté, publie le 17 juillet cette information sur Twitter :
"La lutte contre les tags et l’affichage illégal se poursuit à Paris : dépôt de plainte contre le sérial-tagueur « Liak » pour un préjudice estimé à 17.000 €. Emmanuel Grégoire, Premier adjoint à la mairie de Paris et Nicolas Nordman, Maire-adjoint à la sécurité (police municipale) ont assisté à une opération d'enlèvement de tags par les agents de Propreté de Paris."
L'événement n'est pas nouveau mais il pourrait se reproduire à un rythme élevé si l'Hôtel de Ville veut faire bonne figure vis à vis des visiteurs de Paris aux JO de 2024. Le dépôt de plainte et l'obtention d'une condamnation sévère par la justice devrait faire réfléchir les crétins qui prennent un plaisir débile à souiller les murs de la ville et autres supports.
Colombe Brossel semble prendre la mesure du défi. Nous attirons son attention cependant sur la nécessité absolue, pour que le résultat soit tangible, de procéder au nettoyage des rideaux métalliques des magasins. Leur état est déplorable à ce jour. Comment comprendre l'obligation faite aux propriétaires de ravaler les façades si les commerces en pied d'immeubles les défigurent ?
Il y a trois ans, Colombe Brossel nous avait informés de sa décision de créer une fonction d'agent de surveillance et d'intervention dans les quartiers, pour signaler l'apparition de tags et autres anomalies. Une sorte de "garde-champêtre" urbain en somme. C'était une mesure pertinente : il n'est pas tout à fait normal qu'on soit tributaires des habitants pour signaler au site "DansMaRue" des anomalies comme les tags, les affiches sauvages ou les dépôts de déchets, quand on sait qu'il y a 55.000 employés à la mairie de Paris....).
GS