Exemple caractéristique d'espace livraisons qui condamne les commerçants en les privant de devanture et les résidents qui ne peuvent plus ni entrer ni sortir de chez eux. Ici 59 rue Charlot (IIIe) - (Photo VlM)
Nous avons ouvert ce dossier par un article le 10 octobre, qui faisait écho aux protestations d'habitants de la rue Charlot et à l'intervention auprès du Maire de Pascal Fonquernie, Directeur de l'agence de communication PARISMARAIS.
Le Maire Ariel Weil vient d'y répondre, avec une certaine solennité, par une lettre avec une touche personnelle qui n'a rien des courriers-types auxquels ses services nous avaient tristement habitués depuis plusieurs mois.
Nous en sommes destinataires au même titre que les personnes qui se sont mobilisées pour obtenir réparation d'une bévue qu'on a eu du mal à faire admettre comme telle.
Que dit cette lettre ? En préambule : "J'ai pris la mesure des difficultés que la bande de stationnement peut générer... L'objectif était de donner plus de place.... aux piétons". Suit une plaidoirie qui décrit la démarche adoptée et en explique la logique, pour déboucher sur la reconnaissance que "ces zones de livraisons... génèrent une gène en masquant les vitrines et rendant plus complexes l'entrée et la sortie de certains immeubles".
En quelques mots tout est dit. Le Maire conclut en annonçant qu'il va demander à la DVD (direction de la voirie et des déplacements) d'apporter des modifications appropriées "avant les fêtes de fin d'année."
Nous ne pouvons qu'apprécier son attitude et attendons une réponse similaire à notre demande de donner aux résidents les mêmes droits de circulation que les bus et taxis sur les tronçons de voies interdites rue des Archives et des Quatre-Fils (auxquels il convient d'ajouter la vingtaine de mètres interdits de la rue de Turenne !)
GS