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David Hockney : Gardens (2015)
Nous avions annoncé des événements majeurs pour les 40 ans du musée Beaubourg (notre article du 29 novembre 2016) dont la rétrospective en cours qu'il ne faut pas manquer, en collaboration avec la Tate Modern de Londres et le Met de New York, consacrée au peintre anglais David Hockney jusqu'au 23 octobre.
" Cette rétrospective est pensée chronologiquement. Chaque pièce est dédiée à une étape des vies artistiques du peintre... On alterne entre de vastes salles lumineuses aux imposants tableaux fauves, et des pièces plus intimistes où sont exposés croquis et dessins.
À Londres, où il étudie à une époque au Royal College of Art, Hockney explore l’art abstrait....et différents styles... Il met en place une idée qui ne le quittera jamais : la peinture et les images ont un rôle à jouer dans la société.
Après un bref passage à New York – où il rencontre Andy Warhol en 1963 – Hockney part en Californie, pour trouver son destin... Sa vision hédoniste de la ville se retrouve dans ses peintures qui s’inscrivent dans le mouvement pop art... "
Les œuvres où figurent des piscines ou bien celles des doubles portraits ont chacune leur salle dans l'exposition. Les suivantes sont celles des collages de Polaroid (l'approche cubiste de la photographie)... des installations vidéo sur le thème des quatre saisons, puis des peintures de paysages (Grand Canyon, France...) souvent de grands formats.
"Ce qui fait l’unicité de l’œuvre de David Hockney est peut-être sa façon de s’approprier chaque mouvement"
Il est à noter que parmi les tableaux exposés, les plus récents ont été vernis au sein même du musée.
De 11h00 à 19h00 sauf les mardis.
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Poupées exposées au musée de l'Impasse Berthaud IIIe (photo Sephyprod)
En lien avec "VIVRE LE MARAIS !", CULTURE ET PATRIMOINE PARIS – MARAIS
propose
une merveilleuse visite guidée d’un musée trop peu connu et qui, malheureusement, fermera
définitivement ses portes le 15 septembre 2017 :
Le Musée de la Poupée, Impasse Berthaud (métro Rambuteau)
Jeudi 14 septembre RV à 13h50 à l’entrée du musée (durée environ 1h30)
Notre visite guidée nous fera parcourir ce ravissant musée qui contient de magnifiques collections de poupées anciennes ou plus contemporaines telles que les Barbies mais aussi quelques beaux jouets.
Venez nombreux car vous n’aurez plus l’occasion de vous y rendre. Il devra fermer dès le lendemain de notre visite car d’onéreux travaux de mise aux normes (handicapés…) ne lui permettent pas de se maintenir.
Merci de vous inscrire au plus vite auprès de Marie-Françoise Masféty-Klein par mail [email protected] ou par téléphone au 01 42 72 61 41 et d’indiquer le nombre de personnes qui vous accompagneront car le nombre de visiteurs est limité. Merci également de prévoir une participation de 15 euros pour les adhérents de Culture et Patrimoine et de 20 euros pour les non adhérents que vous remettrez en début de visite.
PS: Ne vous inquiétez pas si vous ne recevez pas très vite une réponse. Elle vous sera donnée au retour des vacances
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Concours international de chant lyrique de Canari. L'attribution des prix en 2016
C'est du 28 août au 1er septembre que se dérouleront les épreuves du concours 2017. Rappelons que "Vivre le Marais !" et l'association amie "Culture & Patrimoine Paris-Marais" se sont associées pour qu'un prix spécial "Paris Marais" soit attribué cette année sur financement privé pour signifier la volonté de nos deux associations de militer pour la déconcentration de l'activité culturelle en France vers la province et promouvoir la musique vocale et instrumentale (notre article du 11 juillet 2017).
Paysages majestueux du Cap Corse : Canari, le hameau de Marinca et la pointe de Minerbio (Photo RS)
Aux dirigeants parisiens qui cherchent à s’accaparer les évènements pour satisfaire leur ego, nous répondons que la vie artistique et sportive ne doit pas être l'apanage de la capitale. En mettant en valeur les sites innombrables qui bénéficient d'une histoire, de paysages exceptionnels, d'une architecture remarquable, d'espace et de la volonté de leurs dirigeants de développer localement la vie culturelle, nous témoignons que des associations parisiennes sont prêtes à s'engager dans un processus de transfert des activités qui en découlent vers la province.
La justice y trouvera son compte autant que la raison. Paris, ville surpeuplée, n'est pas en mesure de faire face seule au développement parabolique du tourisme de masse qui a commencé à investir les points chauds de la planète. La France a besoin du tourisme pour survivre mais il faut qu'elle sache le gérer. Cent millions de visiteurs par an, le double d'ici dix ans, concentrés sur le Mont St Michel, la place du Tertre, Notre-Dame de Paris et le Marais c'est impensable. Mais cent ou deux cents millions de visiteurs en France bien distribués sur le territoire, c'est à la fois possible et souhaitable.
Jacques Scaglia, photo prise par Rita Scaglia, sa fille
Canari se prépare à jouer sa carte dans la redistribution des rôles, sans prétention mais avec la détermination que lui insuffle son fondateur et directeur du festival Jacky Scaglia, ancienne basse à la Scala de Milan. Il se flatte que le magazine "Diapason" ait cité le concours de Canari parmi les trois plus grands concours français de chant lyrique...
Les candidats retenus sont au nombre de 23 (contre 20 l'an passé) avec 9 sopranos, 4 mezzos, 4 ténors, 4 barytons et 3 barytons-basses. Les nationalités dessinent la carte du monde ! 7 français, 1 japonnais, 4 coréens (du sud...), 1 suisse, 2 argentins, 1 mexicain, 1 américain, 1 belge, 1 ouzbek, 1 allemand, 1 espagnol. Les organisateurs, un brin régionalistes, ajoutent : 1 basque et ... 1 corse.
Le répertoire (chaque candidat présente 6 morceaux) mélange airs connus ou pas, avec quelques morceaux de bravoure comme "Salut demeure chaste et pure" de Gounod et son contre-ut pour le ténor. Ils sont accompagnés par deux pianistes professionnels qui alternent : Magali Albertini et Olivier Cangelosi.
Gérard Simonet
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Une partie des documents découverts exposés au Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme (IIIe)
Le Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme propose, jusqu’au 28 janvier prochain, une exposition assez inhabituelle intitulée « Héritage inespéré. Une découverte archéologique en Alsace ».
En effet à l’automne 2012, une genizah a été découverte dans les combles de la synagogue de Dambach-la-Ville dans le Bas-Rhin. Des milliers de documents et d’objets du XIVe au XIXe siècle ont été mis à jour par des chercheurs et des bénévoles. Cette genizah est d’une « richesse exceptionnelle », tant par la variété que par l’ancienneté
Une genizah est en fait « un dépôt d’écrits portant le nom de Dieu et, par extension, d’objets de culte usagés. Comme ils ne doivent pas être jetés, ils sont placés dans une cache à l’intérieur de la synagogue dans l’attente d’un enterrement. Ce type de dépôts était jugé de peu d’intérêt en France, contrairement à l’attention dont ils font l’objet dans d’autres pays … »
C’est ainsi que peuvent être exposés aujourd’hui des « parchemins du XVe siècle, imprimés du XVIe siècle, mappots (langes de circoncision brodés) du début du XVIIe siècle, mezouzots (versets protecteurs), tefillin (phylactères) des XVIIIe et XIXe siècle, et de très nombreux autres objets. »
Rappelons que les « communautés juives alsaciennes étaient parmi les plus importantes en France avant l’Émancipation, et ont aujourd’hui disparu en raison de l’exode rural et de la Shoah. »
« L’exposition retrace l’origine des objets et leur donne la parole ; elle fait découvrir, en dépit de la modestie des pièces présentées, la richesse de ce type de fonds pour la connaissance de la vie quotidienne des communautés rurales, sous ses dimensions les plus variées, et leur évolution, sur plusieurs siècles, des débuts de l’ère moderne à la première moitié du XXe siècle. »
Du mardi au vendredi de 11h à 18h, samedi et dimanche de 10h à 18h.
Hôtel de Saint-Aignan, 71 rue du Temple, 75003 Paris
Rédigé à 11:35 dans Actualité, Evènements culturels, Histoire | Lien permanent | Commentaires (1)
La salle du Café de la gare 41, rue du Temple (IVe)
Le Marais est riche de théâtres qui ont permis de découvrir des auteurs de talent. Pourquoi ne pas en profiter ?
Nous avons sélectionné plusieurs pièces, pour ceux qui ne sont pas encore partis en vacances ou qui sont revenus ou qui restent à Paris cet été.
Café de la gare : Tout le monde peut se tromper
41, rue du Temple (IVe) 21h00 du mercredi au samedi jusqu’au 26 août
Quoi de mieux que d’embaucher un acteur charismatique pour jouer le rôle de votre amant ? Le plan "parfait" d’Elodie et Lily, meilleures amies depuis toujours, se transforme en cauchemar lorsqu’ Henri, comédien raté au physique approximatif et à la bêtise illimitée, s’accapare le rôle…
Théâtre Essaion : Traits d’union de Murielle Magellan
6 rue Pierre au Lard (IVe) 21h30 du jeudi au samedi jusqu’au 29 juillet
Une pièce de théâtre en quatre mouvements dans laquelle le jeune auteur, David Karrer va rencontrer Marthe Dorval et Philippe Rochant, deux auteurs de talent, reconnus par la profession…
Théâtre du Marais : Tristan Lopin dans Dépendance affective
31 rue Volta (IIIe) 21h30 du jeudi au samedi jusqu’au 05 août en alternance avec d’autres pièces.
Pour Tristan Lopin, la rupture est la meilleure manière de prendre un nouveau départ. Mais pas facile de rêver entre une copine totalement dépressive…
Théâtre des Blancs Manteaux : Le cirque russe
15, rue des Blancs Manteaux (IVe) 21h00 du jeudi au samedi en juillet et août
Un psychorigide névrosé, voit débarquer chez lui un ami envahissant et une tornade blonde. Mais l’auberge espagnole n’est pas son truc...
Rédigé à 15:34 dans Actualité, Evènements culturels | Lien permanent | Commentaires (0)
Vue de la bibliothèque Forney, Hôtel de Sens, 1 rue du Figuier (IVe)
Depuis plus de 50 ans Francis Hallé, docteur en biologie et docteur en botanique, dessine les merveilles qu’il observe, depuis le fin fond de la forêt tropicale ou dans les jardins botaniques du monde entier. « Le fruit de son travail de terrain représente aujourd’hui 117 carnets. Des récits de voyages et des anecdotes scientifiques accompagnent ses 24.000 pages. Francis Hallé a aussi réalisé près de 8 000 dessins, une fois rentré chez lui ou depuis les camps de base qui ont désormais rejoint les herbiers des Muséums de France. »
Les dessins de l'artiste sont exposés à la bibliothèque, "Francis Hallé : explorateur du végétal", éveillant la curiosité à la richesse de la biodiversité.
Un dessin de l'exposition "Francis Hallé : explorateur du végétal"
« Initié par son père, Francis Hallé conçoit une profonde admiration pour la forêt. Sous l’influence de son frère aîné, Nicolas, botaniste au Muséum de Paris, il se spécialise en botanique tropicale et s’installe dans les régions tropicales pour en étudier les forêts primaires, d’abord en Côte d’Ivoire puis au Congo, au Zaïre et en Indonésie. Professeur de botanique à l’université de Montpellier, il se spécialise en écologie des forêts tropicales humides et en architecture des arbres. »
Notons que Francis Hallé a publié de nombreux ouvrages, le dernier d'entre eux s'intitule "50 ans d'observations dans les Jardins botaniques du monde" (Museo) et a été publié en 2016.
La bibliothèque Forney a profité de cette exposition pour faire voir au public « une sélection de documents originaux tirés de ses réserves sur le thème des fleurs et de la végétation tropicale en particulier : papiers peints, modèles pour artisans, emballages, photos, échantillons de bois, motifs ornementaux divers… »
A voir absolument
Jusqu' au 31 août 2017, de 13h à 19h sauf les dimanches et lundis
1 rue du Figuier
75 004 Paris
Rédigé à 18:54 dans Actualité, Cadre de Vie, Environnement, Evènements culturels | Lien permanent | Commentaires (0)
Village typique du Cap Corse : Nonza
Il a fallu que les vacances 2017 nous éloignent de Paris pour réaliser qu’il se passe assez loin de la capitale des évènements qui sont en résonance avec les combats que nous menons à Paris tout au long de l’année. Disons le tout de suite : vous allez être entrainés dans un tourbillon narratif qui mélange des sujets qui n’ont entre eux aucun rapport… en apparence.
Précisons pour commencer ce qu’est Canari. Un village du Cap Corse éclaté sur onze hameaux dont chacun a sa chapelle votive tandis que la piève (centre) bénéficie d’une église baroque de belle taille dédiée à Saint-François. Elle est attenante à un couvent qu’on doit aux moines franciscains qui l’occupèrent jusqu’en 1729, date de la première révolte des Corses contre les Génois. En représailles, les Génois l’incendièrent. En souvenir de Saint-François, le couvent, restauré désormais et transformé en gîte rural, a pour enseigne "i fioretti (les petites fleurs)", par référence au recueil qui porte ce nom, florilège anonyme de contes miracles et histoires merveilleuses sur la vie du saint.
Canari : le couvent « i fioretti » et l’église Saint-François (Photos VlM)
La configuration des lieux, avec l’église, le couvent et son cloitre, propices à la tenue de concerts et à l’hébergement des chanteurs et membres du jury, a donné l’idée à Jacky SCAGLIA, issu de la diaspora du village, de réaliser son rêve d’ancien chanteur de la Scala de Milan en lançant en 2003 un festival sous la forme d’un concours international de chant lyrique pour chanteurs d’opéra et opéra-comique. Il se déroule sur une semaine fin août début septembre.
L’initiative de Jacky SCAGLIA a bénéficié du soutien d’un des plus grands barytons que la France ait connu : Gabriel BACQUIER, un Leporello, un Rigoletto et un Falstaff mémorables. C’est sous son autorité qu’ont été ouverts le concours et une master-class, dont il a partagé la direction avec la soprano Michèle COMMAND, 1er prix de chant et d’art lyrique du conservatoire de Paris. Ils ont depuis cédé la présidence à Renée AUPHAN qui a dirigé avec autorité et compétence depuis 2002 l’Opéra de Marseille.
Il a fallu une étincelle dans les yeux de Jacky SCAGLIA pour que le projet prenne corps. De la même manière, c’est à Michel RAUDE que nous devons le festival du Marais dont l’idée a germé en 1961-62 sur la découverte de poutres peintes d’un plafond Louis XIII dans l’Hôtel de Vigny, rue du Parc Royal (IIIe). Il s’en suivit, avec la loi Malraux, un programme de restauration du Marais dont la première réalisation fut l’Hôtel de Marle, rue Payenne (IIIe). A la date d’aujourd’hui, tous les immeubles monuments historiques ont été sauvés et réhabilités (paradoxalement c’est l’Hôtel de Vigny, propriété des Thés Mariage Frères, celui par qui le sauvetage est arrivé, dont la restauration est la plus tardive).
Canari et le Cap Corse : un cadre et un panorama d'exception
Il serait présomptueux de prédire au festival de Canari un succès aussi massif que celui du Marais qui en 50 ans a vécu une renaissance et une mise en valeur qui en font le secteur le plus visité de Paris. Cependant nous constatons une similitude de destins qui nous invite, de part et d'autre de la Méditerranée, à faire savoir par le biais de nos moyens de communication respectifs notre satisfaction de constater que la musique, la vraie, celle qui s’exprime par la voix et les instruments, n’est pas prête à se laisser étouffer par la musique enregistrée et amplifiée, celle qui nous est infligée notamment par les débiteurs de boissons alcooliques à chaque occasion de "faire la fête".
Autre raison, face au tourisme de masse, nous constatons avec satisfaction que les médias commencent à réagir devant le péril qui menace les centres-villes historiques. Les élus qui ont la responsabilité de les gérer le font très mollement car leur ambition personnelle les pousse à attirer sur leur ville les projecteurs de la renommée. En cela, ils poursuivent une politique égocentrique qui fait peu de cas de l’intérêt national, et bâtissent leur réputation en sacrifiant au besoin le bien-être de leurs administrés ou des pans de leur patrimoine collectif.
C’est ainsi qu’on a maintenu Roland Garros à Paris au prix de la destruction partielle des Serres d’Auteuil en retirant à Versailles, qui n’a pas de contrainte d’espace, l’opportunité d’héberger le tournoi. C’est ainsi qu’on est prêts à grands frais à la Mairie de Paris à livrer en pâture les principaux monuments de Paris en 2024 pour accueillir le charivari que sont les Jeux Olympiques.
Annonce du palmarès 2016 par Renée AUPHAN
Face à cette grande braderie, il est réconfortant de se dire que la France dispose sur son territoire d’une multitude de sites comme Canari qui se surpassent pour offrir à leur échelle des spectacles d’une grande qualité, magnifiés par le cadre naturel dont ils bénéficient. Des spectacles qui ne doivent rien aux artefacts de l’électronique et à ses décibels et aux adjuvants trompeurs que sont l’alcool et les stupéfiants.
Nous voulons qu’ils aient une large place à Paris pour perpétuer le « Festival du Marais » qui a signé l’acte de baptême de son renouveau. Dans cette optique, Canari est pour nous l’occasion de le dire : nous soutenons avec force la musique vocale et instrumentale et souhaitons qu’elle occupe une place plus large encore dans l’image que les médias véhiculent du Marais.
« Vivre le Marais ! » qui combat sur deux fronts, le patrimoine collectif dont nous sommes dépositaires et la qualité de vie des habitants, s’associe à « Culture et Patrimoine » une association amie qui a vocation à faire connaitre ou redécouvrir Paris et le Marais, son centre historique et culturel, pour adresser leurs encouragements aux organisateurs du "Concours International de Chant Lyrique de Canari" et à toutes les communes de France pour que la culture se décentralise et draine en la répartissant la manne du tourisme. Nous espérons que ce parrainage soit un exemple suivi de relation décentralisée entre Paris et d’autres régions de France.
Des membres de nos deux associations ont décidé à titre personnel de financer un prix « Paris Marais » de 1.000 €. Nous serons membres du jury pour son attribution en comptant que le ou la lauréate poursuive avec nous à Paris des relations autour de son art ; des évènements auxquels nos adhérents et sympathisants seront conviés.
Gérard Simonet
Rédigé à 17:44 dans Evènements culturels, Musique, Société | Lien permanent | Commentaires (4)
Costumes espagnols traditionnels exposés au Musée Victor Hugo (IVe) (photo Le Figaro)
C'est une première, près de 80 vêtements, habits et accessoires traditionnels de l'Espagne du XIXe et du début du XXe siècle racontent, au musée Victor Hugo, les provinces espagnoles des Canaries à l'Andalousie en passant par la Catalogne, Majorque, l'Aragon et la Castille...Victor Hugo, rappelons le, a passé une partie de son enfance en Espagne.
« Ces costumes d’une extraordinaire richesse d’exécution ont inspiré les plus grands couturiers espagnols, comme Balenciaga. L’exercice de broderie, de plissé, l’éventail des couleurs, la fantaisie des rubans, l’extravagance des chapeaux et des bijoux conduisent à considérer ces costumes aujourd’hui avec les singularités contemporaines. » Ces costumes ne sont pas seulement folkloriques, ils représentent « le travail quotidien que des hommes et des femmes souvent modestes ont réalisé au fil du temps... Cette poésie de l’ordinaire est élevée au rang des métiers d’art. »
Tous ces costumes sont issus des collections du Museo del Traje de Madrid et font partie de la Saison espagnole du Palis Galliera. Des photographies documentaires de José Ortiz Echague (1886-1980) illustrent cette histoire populaire de l’Espagne du XIXe et du début du XXe siècle.
Maison de Victor Hugo 6, place des Vosges (IVe) jusqu’au 24 septembre 2017
Du mardi au dimanche de 10h00 à 18h00. Fermé le lundi et certains jours fériés
Rédigé à 09:18 dans Actualité, Evènements culturels, Histoire | Lien permanent | Commentaires (0)
Rue Rambuteau, à hauteur du carrefour Archives (IIIe-IVe)
Nous l'avons constaté : une vingtaine d'affiches roulées en cylindres débordaient des corbeilles à papier du carrefour et quelques affiches-témoins, comme celles-ci, avaient réussi à survivre à une Saint-Barthélemy impitoyable sur ce secteur du quartier.
Des affiches qui portent en coin la mention "Mairie de Paris" et son visuel. Il s'agit d'un abus de confiance pour donner à croire que la démarche est approuvée par la municipalité. Il n'en est évidemment rien, au contraire. La mairie avec l'argent des contribuables subventionne l'opération "Solidays". A ce titre, les organisateurs se doivent à plus d'un titre de respecter la loi, en l'espèce le règlement publicité de la Ville de Paris. On observe qu'ils font l'inverse en se conduisant en terrain conquis de manière incivique.
Nous avons saisi la DPSP (direction de la protection, de la sécurité et de la prévention) pour qu'elle intervienne.
Rédigé à 15:46 dans Actualité, Cadre de Vie, Environnement, Evènements culturels, Paysage de la rue, Politique, Propreté | Lien permanent | Commentaires (2)