15, rue du Petit-Musc
F - 75004 Paris
Téléphone : +33 (0)1 42 77 33 83
Courriel : [email protected]
Site web : cribier.net/Hotel-Raoul/
Rédigé à 15:39 dans Evènements culturels, Urbanisme, PSMV | Lien permanent | Commentaires (4)
Portail de l'ancien Hôtel Raoul, 6 rue Beautreillis (IVe). Nous annoncions dans un article daté du 31 août 2022 : "Le portail de l'hôtel Raoul, la fin programmée de ses souffrances !", que nous étions en bonne voie de le sauver. C'est chose faite désormais.
MC
Rédigé à 17:33 dans Actualité, Cadre de Vie, Environnement, Paysage de la rue, Urbanisme, PSMV | Lien permanent | Commentaires (1)
Carrefour Temple/Rambuteau : changer le sens d'une rue peut coûter cher !
Carrefour Temple/Rambuteau (IIIe - IVe), travaux du 6 aux 17 mars 2023
La circulation va être inversée rue du Temple de la rue des Blancs-Manteaux (IVe) à la rue des Haudriettes (IIIe). De sud-nord elle va passer à nord-sud. Des véhicules arrivant de la rue Rambuteau (à droite sur la photo) pourront tourner à droite (et peut-être en bourrique !) s'ils décident de descendre la rue du Temple. Le croisement était un peu raide pour les gros véhicules et les camions. Les experts de la voirie ont décidé de remodeler la chaussée pour adoucir le virage. Trois bonnes semaines de travaux à cinq ou six personnes et des engins de chantiers !
Frénésie d'injonctions de ravalement à l'approche des JO de 2024 !
Au carrefour Temple/Michel le Comte (IIIe), immeubles mitoyens qui abritent la Galleria Continua" (Photo VlM)
Est-ce la perspective des Jeux Olympiques de 2024 qui incite la mairie à refaire une beauté à Paris ? Les injonctions de ravalement d'immeubles ont plu (mais pas forcément plu !) sur les copropriétés, et même sur des immeubles de la Ville comme ceux de la rue des Haudriettes (IIIe) qui de mémoire d'habitant du quartier ne l'avaient jamais été.
C'est lourd de payer pour ces travaux mais les parisiens doivent rendre grâce à André Malraux qui a œuvré dans les années 60 pour imposer une obligation de ravalement. Ceux qui ne sont plus tout jeunes se rappellent que Paris était noirci par les gaz d'échappement et qu'on l'a re-découvert quand les façades des monuments et des immeubles ont retrouvé leur lustre originel.
La loi (code de le construction et de l'habitation) exige que le ravalement soit effectué tous les dix ans. En pratique ce délai est largement dépassé, (notamment pour les immeubles de la Ville !), et la loi mériterait d'être adaptée car la pollution due aux voitures et motos diminue régulièrement comme leur nombre et devrait même disparaitre quand les moteurs thermiques seront interdits.
Depuis 2017, de surcroît, la loi fait obligation aux propriétaires d'assurer l'isolation thermique des façades. Une problématique nouvelle qui est vécu par les intéressés comme un casse-tête et un gouffre financier...
La rue du Temple en mode "tête-bêche" à partir de lundi 20 mars 2023
Rue du Temple, carrefour Rambuteau (IIIe)
Les panneaux "sens-interdit" sont en place. Les véhicules arrivent désormais du nord. Ils peuvent continuer tout droit jusqu'à la rue des blancs-Manteaux (IVe) ou tourner à gauche dans la rue Rambuteau (IIIe - IVe). L'angle est plutôt aigu. Pour l'adoucir, le chantier qui s'affairait en face s'est reporté du côté de l'agence du Crédit Lyonnais pour une nouvelle intervention de deux ou trois semaines.
Pendant que les chantiers poussent dans le Marais comme des champignons, les résidents font leurs calculs pour savoir comment ils pourront désormais sortir de chez eux ou y rentrer et dans quelles conditions. Le moins qu'on puisse dire est qu'ils appréhendent ! Un signal apaisant du Maire Ariel Weil serait le bienvenu...
Rédigé à 20:21 dans circulation centre de Paris, Urbanisme, PSMV, Voirie/Déplacements | Lien permanent | Commentaires (8)
Le Ju', brasserie 16 rue des Archives (IVe)
Ils sont là depuis trois ans au moins ces parapluies colorés qui forment un univers ciel de lit au-dessus du trottoir et de la terrasse. Ces corolles au nombre de 24 ne sont pas laides en soi et elles ont bien résisté aux intempéries depuis qu'elles sont là mais on se demande au nom de quelle permission elles ont ainsi pris possession de l'espace public.
Le Maire de Paris-centre, après quelques hésitations sans doute, a décidé - comme nous - de fermer les yeux et de se dire "Autant en emporte le vent !". On se dit quelques fois, face à une infraction, que les choses s'arrangeront toutes seules... On n'est pas à Marseille hélas, où un bon coup de mistral aurait mis fin aux hésitations !
Le miracle ici ne s'est pas produit, bien au contraire, et l'établissement s'est doté de bâches plastiques pour fermer sa terrasse. Nous savons que depuis 2011 et la nouvelle réglementation des étalages et des terrasses, les bâches plastiques tout comme le chauffage des terrasses ouvertes sont interdits à Paris. Nous sommes ici de surcroît dans le SPR (site patrimonial remarquable) du Marais qui a ses exigences propres en matière d’esthétique.
Les établissements voisins respectent peu ou prou ces contraintes et ne comprennent pas que la mairie de Paris-centre ne soit pas encore intervenue pour rétablir l'ordre et l'égalité de traitement. Nous sommes dans notre rôle en les soutenant. L'attractivité du Marais, dont les commerces profitent, ne supporte pas qu'on porte atteinte aux règles qui en régissent l'harmonie. Ceux qui les enfreignent oublient qu'en s'écartant du droit chemin ils menacent tout simplement de tuer leur poule aux œufs d'or !
Rédigé à 14:57 dans Activités économiques, Cadre de Vie, Environnement, Paysage de la rue, Urbanisme, PSMV, Voirie/Déplacements | Lien permanent | Commentaires (2)
Ravalement de la façade de l'immeuble du 32 rue des Archives (IVe).
Une notice agrafée sur des poteaux nous apprend que la façade de l'immeuble du 32 rue des Archives (IVe) est en cours de ravalement par une entreprise qui utilise cet engin fantastique.
Son assise occupe une bonne part de la chaussée et les places de stationnement au droit du 32. La circulation en est évidemment affectée. Les travaux dureront jusqu'au 7 décembre 2022.
L'entreprise annonce de nouveaux travaux, de maçonnerie cette fois, pour janvier 2023 et sur 10 semaines.
Ces travaux sont une gène et des désagréments mais on doit se réjouir de savoir que cet immeuble en sortira embelli pour le plaisir de tous. Plus sobre que d'autres constructions parisiennes de la même veine, dans le XVIe notamment, il peut briguer le titre de plus bel immeuble "art nouveau" du Marais, avec sa modénature aux lignes verticales et la mise en valeur des étages élevés : loggias, colonnes doubles, bow-windows, consoles et balcons ouvragés.
Rédigé à 10:38 dans Actualité, Cadre de Vie, Environnement, Urbanisme, PSMV | Lien permanent | Commentaires (0)
ESPACE RÉSERVÉ AUX PUBLICATIONS DE NOS LECTEURS
Sabotage indigne de tagueurs sur une œuvre d'art à Saint-Merri (IVe)...
Le socle est un projet de l’association 6M3, retenu par la ville de Paris pour le IVe arrondissement dans le cadre d’Embellir Paris 2019.
Il se traduit par une programmation d’installations temporaires et d’événements culturels, sur et autour d’un socle érigé sur la placette qui jouxte l’église Saint-Merry, à l’angle des rues Saint-Martin et Cloitre Saint-Merry.
La dernière œuvre a été inaugurée samedi 19 novembre. Les artistes ont expliqué le parti, les matériaux, la symbolique ….
Ce matin, en passant rue Saint-Martin, j’ai constaté que l’œuvre avait fait l’objet de quelques ajouts de peinture et graffitis non sollicités et j’ai pris cette photo.
J’ignore qui sont les « pirates picturaux » (puisque cette bouillie est signée) mais je regrette qu’ils ne disposent pas d’autres moyens d’expression que la dégradation du travail des vrais artistes, qui nous avaient expliqué samedi le sens de leur travail et qui ne vivront pas très bien ce … sabotage minable.
Alain Genel
Postscriptum :
Les services de la propreté sont intervenus dès le lendemain pour effacer ce tag. On les remercie pour leur rapidité dans l'action
Je souhaiterais que nos édiles tiennent compte des souhaits de leurs misérables et stupides administrés !
Commissariat central de Paris-centre, Hôtel de police, 14 rue Perrée (IIIe)
Je suis admirative de nos édiles parisiens qui tiennent un discours totalement opposé à la réalité à savoir un propos soutenant les handicapés (modeste il est vrai) et une réalité exactement opposée.
Ainsi après une utilisation frauduleuse de ma carte bleue, j’ai téléphoné au commissariat du 4ème qui sonnait occupé. De guerre lasse, j’ai décidé de me rendre à celui du 3ème en prenant un taxi car il est très éloigné même pour quelqu’un qui n’est pas handicapé comme moi. J’ai ainsi appris que le 4ème n’avait PLUS AUCUN COMMISSARIAT de même que le 2ème !!
Bravo donc pour le rassemblement des 4 arrondissements centraux. Quel est le remarquable responsable qui, sans se préoccuper des effets induits pour les habitants, a décidé de ce regroupement !!! Quant au téléphone occupé du 4ème, il ne s’agit que d’un oubli de suppression dont on ignore de qui cela dépend. Bref, dans le 3ème on me donne un site pour faire une déclaration par mail.
Commence alors un sympathique parcours, mon ordinateur me répondant « moi, pas connaître ». Je rappelle donc le commissariat du 3ème qui m’indique un nouveau site pour lequel, imperturbable, mon ordinateur répond « moi, pas connaître ». En bref, après 10 appels (je les ai comptés) au commissariat du 3ème avec 10 nouveaux sites toujours aussi inexistants ( !!!), je finis par avoir un monsieur qui me met en relation avec la Brigadier-chef des plaintes qui fut remarquable, me sauvant ainsi d’un début de dépression.
Accessoirement, la Mairie du 4ème étant consacrée au climat – dont d’ailleurs personne ne comprend l’utilité mais les proches bénéficient de forts désagréments - tout se passe dans la Mairie du 3ème, inatteignable pour les mal marchants !!!
Autre constat : les hideuses bordures hautes en métal entourant les arbres notamment sur la place des 260 enfants tués car nés juifs – pourquoi ne pas laisser les entourages historiques à ras de terre - ont été emplies d’une sorte de matière assez claire dont j’ai appris qu’elle contenait entre autres éléments du ciment. Chacun sait que le ciment est effectivement un remarquable engrais !!! Je suis très admirative de nos édiles qui enlaidissent la ville et la rendent de plus en plus impraticable.
Dernier constat qui ne dépend pas de la ville : les boîtes aux lettres telle celle de la rue Vieille du Temple sont toujours fermées « pour raisons de sécurité » ce qui contraint à se rendre à une Poste qui n’est pas toujours proche !!!
Je souhaiterais que nos admirables édiles tiennent un peu plus compte des remarques et souhaits de leurs misérables et stupides administrés car nul doute que c’est bien l’avis qu’ils ont de nous.
Marie-Françoise Masféty-Klein
Rédigé à 17:55 dans Activités économiques, Cadre de Vie, Environnement, Paysage de la rue, Urbanisme, PSMV, Voirie/Déplacements | Lien permanent | Commentaires (25)
La devanture de "Birò Store", 27 rue des Archives (IVe). Un décor de pompes funèbres !
On se demande comment de telles aberrations peuvent frapper chez nous, sur un "site patrimonial remarquable" (SPR), nouvelle appellation des secteurs sauvegardés. Nos lois garantissent la liberté du commerce mais quand une nouvelle boutique se crée, dans la mesure où elle expose ses enseignes et modifie l'esthétique de la devanture, elle doit déposer une demande préalable d'autorisation de travaux auprès de la mairie de Paris, direction de l'urbanisme, s/direction du permis de construire et du paysage de la rue.
L'instruction du dossier passe par la demande de "visa conforme" de l'Architecte des bâtiments de France (ABF).
Nous n'avons pas connaissance du dossier. Il fut un temps où la mairie diffusait régulièrement un bulletin mensuel officiel (BMO) qui donnait le détail des demandes déposées et leur statut. Il est surement possible d'y accéder aujourd'hui à travers Internet mais la complexité de la démarche en décourage plus d'un.
Nous ne pouvons que nous livrer à des conjectures et aller jusqu'à imaginer qu'aucune demande n'a été faite, ce qui pourrait expliquer le résultat que nous déplorons. Si ce n'est pas le cas, il y a eu au minimum dans l'instruction de ce dossier une négligence ou une faute de goût...
Pour ne rien arranger à son cas, le commerçant n'a rien trouvé de mieux que d'exposer des voitures à la vente sur le trottoir, disposant ainsi à son gré de l'espace public et d'une surface gratuite supplémentaire pour l'exercice de son activité, au détriment des piétons qui sont priés d'infléchir leur trajectoire !
Nous serons une fois encore le donneur d'alerte qui s'enquiert auprès de la mairie de Paris-centre de ce qui apparait comme une entorse flagrante à la réglementation en matière d'urbanisme et de voirie. Nous savons par expérience que ses agents sont réactifs. On se rappelle la cage de verre (la châsse) de "La Cour des Vosges" sous les arcades de la place. Il n'a pas fallu plus de 48 heures pour qu'elle soit démontée !
GS
Rédigé à 14:52 dans Activités économiques, Cadre de Vie, Environnement, Paysage de la rue, Urbanisme, PSMV, Voirie/Déplacements | Lien permanent | Commentaires (6)
Café-restaurant "Ma Bourgogne", 19 place des Vosges (IVe) et son dispositif de chauffage de terrasse
Les terrasses chauffées sont interdites à Paris depuis le 1er avril 2022. C'est une bonne décision. Il était aberrant de consommer de l'énergie et produire du dioxyde de carbone pour chauffer l'atmosphère dans le but d'offrir un confort discutable aux consommateurs installés à l'extérieur.
Dans la réalité, en parcourant les rues de Paris, on constate que de nombreux appareils de chauffage, au gaz ou à l'électricité, sont restés en place. C'est le cas sur la place des Vosges et plus précisément sur les terrasses de "Ma Bourgogne" et du "Café Hugo".
L'hôtel "La Cour des Vosges", 19 place des Vosges (IVe) et sa terrasse enchâssée. (Photos VlM - clic gauche pour agrandir)
Un autre a fait très fort : l'hôtel 5 étoiles "La Cour des Vosges", qui jouxte Ma Bourgogne, a choisi de construire une grande boite en verre et métal qui occupe une large part du trottoir. Ses consommateurs sont à l'intérieur, comme des poissons rouges dans le meilleur des cas, comme des reliques dans une châsse pourrait-on dire dans une vision tragi-comique de la chose !
Nous avons notre idée sur l'origine de cette initiative qui défigure l'esthétique de la place et de ses arcades : la loi qui bannit le chauffage stipule qu'il est cependant autorisé quand la terrasse est fermée de tous côtés y compris au-dessus. Il faut toutefois que la terrasse ait été approuvée par les autorités de la Ville et par l'Architecte des bâtiments de France (ABF). Le hic est que les arcades de cette place et les trottoirs sont la propriété privée des immeubles (qui ont toutefois l'obligation d'assurer la circulation des piétons).
Les propriétaires du 19 place des Vosges peuvent penser qu'ils sont libres de défigurer un site mondialement connu qui est un joyau de Paris, pour assurer le confort de leurs consommateurs !
Nous sommes intervenus auprès de la mairie de Paris-centre. Voici la réponse de Yann Connan directeur au cabinet du Maire Ariel Weil :
"Comme vous, nous sommes choqués par l’ampleur et [le manque] d’esthétique de ce dispositif. C’est pourquoi nous avons immédiatement mobilisé la Direction de l’Urbanisme pour clarification de la règlementation à cette adresse de statut privé.
La Police municipale va également se rendre sur place pour procéder à un premier constat d’usage.
Nous ne manquerons pas de vous tenir informé des suites qui seront données."
Nous sommes certains que l'indignation de l'entourage du Maire est sincère et qu'une mise en demeure interviendra, avec le concours probable de l'ABF. Il reste que c'est un vrai sujet d'étonnement qu'un tel projet ait pu germer dans l'esprit de personnes de bon sens.
GS
Postscriptum du 28 octobre 2022
Le magazine "La Tribune de l'Art" consacre après nous un dossier très documenté sur cette affaire
Rédigé à 21:19 dans Activités économiques, Cadre de Vie, Environnement, Paysage de la rue, Urbanisme, PSMV, Voirie/Déplacements | Lien permanent | Commentaires (16)
Hôtel de Vigny, 10 rue du Parc Royal (IIIe) (Photo VlM)
C'était le dernier monument du Marais à restaurer (article du 1er mai 2019). Les travaux viennent de s'achever avec la restitution du portail qui ouvre sur les corps de bâtiments.
Les Thés Mariage Frères sont mondialement réputés. Ils comptent huit boutiques à Paris. L'Hôtel de Vigny a été racheté par eux en 2015 pour abriter leur futur siège social et un espace de dégustation. La restauration des bâtiments, initialement annoncée pour abriter un hôtel cinq étoiles, a connu une période de flottement avant que soit connue la décision des Thés Mariage de prendre la relève. Les travaux se sont déroulés sur sept longues années, ce qui laisse imaginer des aménagements importants qu'on va maintenant pouvoir découvrir...
Rédigé à 21:04 dans Activités économiques, Cadre de Vie, Environnement, Urbanisme, PSMV | Lien permanent | Commentaires (0)
Rédigé à 12:08 dans Paysage de la rue, Politique, Urbanisme, PSMV | Lien permanent | Commentaires (6)