L'immeuble R. POCHAT, 11 rue des Gravilliers (IIIe), le plus étrange de la rue. Comme son enseigne l'indique, il abritait, au siècle dernier, une activité courante dans le Marais : le traitement des métaux.
Référence à cet animal qui ne ressemble à rien (c'est un mammifère qui pond des oeufs, possède un bec de canard, de pattes de loutre et une queue de castor et dispose d'un aiguillon venimeux), la société "Ornithorynque" bénéficie d'un permis de construire pour transformer cet immeuble insolite en hôtel.
Il y a trois ans que le permis de construire est affiché. Rien ne se passait. On croyait au canular tant il paraissait improbable de loger un hôtel derrière une façade aussi mince. L'activité qu'on constate derrière la barricade prouve aujourd'hui qu'on est passé de la facétie à la réalité.
L'immeuble rénové aura 25 mètres de haut pour 162 m² au sol ( le terrain s'évase vers l'arrière) et 633 m² de planchers. On comprend qu'il s'élèvera sur quatre niveaux et pourrait donc comporter une trentaine de petites chambres.
Que ce bâtiment soit enfin rénové et qu'y soit créée une activité autre que le commerce de gros est en soi une bonne nouvelle. On ne peut s'empêcher de craindre, tout de même, que les taxis aient quelques difficultés à prendre et déposer leurs clients dans une rue qui est bloquée en permanence par des véhicules qui s'arrêtent en pleine voie pour livrer.
Nous avons publié un nouvel article en date du 16 février 2010. Nous vous engageons à le lire.
Vivre le Marais !
Rédigé par : Vivre le Marais ! | 18 mars 2010 à 09:01
Quel plaisir de voir tous ces immeubles abandonnés peu à peu rénovés et qui retrouvent une activité normale. On voit sur la photo que la devanture de l'immeuble à gauche ait également été refaite...
Rédigé par : Cath | 11 mai 2009 à 23:34
Si celà a été si long, celà tient sans aucun doute à la dépollution du sol rendue obligatoire lors de toute transaction.
Les entreprises métallurgiques font appel à des solvants qui rendent ces opérations de dépollution très couteuses.
Je me rappelle avoir écrit un papier sur ce thème intitulé
" Comment ne pas acheter une catastrophe écologique ? "
Depuis, une loi a rendu le vendeur pénalement responsable de la pollution de son terrain.
Rédigé par : geneviève | 11 mai 2009 à 17:50