COX-BAR, 15 rue des Archives (IVe) décembre 2013. En haut, entrée de la rue dite square Ste Croix
Le COX entonne "l'air de la calomnie" de Don Basilio ("le Barbier de Séville" - Rossini) !
Dans une plainte déposée auprès du Procureur de la République, son gérant accuse les riverains qui se sont mobilisés contre son comportement, de "dénonciation calomnieuse". La réalité : un certain nombre d'entre eux qui vivent autour du carrefour Archives/Ste Croix, appuyés par trois associations dont la nôtre, ont déposé des plaintes en janvier 2012 auprès du commissariat de police du IVe pour dénoncer l'occupation tous les soirs de l'espace public et l'entrave à la circulation par les consommateurs du COX, rue des Archives et square Ste Croix. Un an après, en février 2013, constatant que rien ne changeait, ils formaient une requête en légalité contre l'Etat auprès du Tribunal Administratif.
Cette requête est en cours d'instruction. Le Tribunal a reçu deux mémoires en défense, l'un de la Mairie de Paris qui déclare que le COX n'a pas d'autorisation de terrasse, l'autre de la Préfecture qui s'efforce de répondre aux critiques de non intervention de la police pour libérer l'espace public. Il convient d'ajouter que les attroupements qui caractérisent le mode de fonctionnement du COX tous les soirs, s'accompagnent de tapage dû à la musique et aux éclats de voix. On déplore aussi les soirs de grande fréquentation des épanchements d'urine sur le square Ste Croix qui rendent désagréable et insalubre la traversée de l'espace par les riverains qui rentrent chez eux.
Extension de l'attroupement de consommateurs sur le square Ste Croix (29 mars 2014)
Fidèle à notre attitude habituelle, nous répondrons à cette nouvelle provocation par la preuve objective de ce que nous avançons. Ce que nous observons tous les soirs, ce que constatent les gens qui circulent rue des Archives, ou essaient de rentrer chez eux square Ste Croix, n'a rien d'une illusion d'optique ou d'une hallucination collective. Les photos, les constats, les témoignages, entre autres, sont là pour le confirmer.
Yvon Le Gall
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Je témoignerai également avec plaisir.
Cordialement.
Rédigé par : Paul | 01 avril 2014 à 11:01
Une réaction épidermique du "COX"!? Devant l'évidence, l'attaque de sa part est complètement nulle et non avenue, car tout un chacun a pu observer les ABUS décrits!
Rédigé par : jean-pierre | 01 avril 2014 à 09:33
Quand donc les autorités et les commerçants qui veulent exploiter leurs établissements tout à fait légalement comprendront que les habitants et les associations de riverains ne luttent pas contre les commerçants mais contre les ABUS de certains qui veulent s'approprier tout l'espace même sonore et même privé ?(la foule qui stagne sur le trottoir est une appropriation illégale de l'espace public, le tapage qui est son corollaire, en étant audible dans les appartements voisins est une atteinte à l'espace privé et est une atteinte au droit humain).
Le "vivre ensemble"
des fauteurs de trouble comme le cas cité est le "vivre ensemble ENTRE NOUS", on se f...des autres!! Qu'ils y perdent leur santé, on en n'a rien à faire. N'est-ce pas ce qui ressort des attaques outrancières de
ceux qui créent les nuisances contre ceux qui essaient de s'en préserver?
Rédigé par : Esten | 31 mars 2014 à 15:10
Je passe également quotidiennement rue des Archives depuis 1984 et peux témoigner des intolérables nuisances générées par le Cox. Normalement une terrasse est faite pour être occupée par des consommateurs attablés et non par un débit de boissons debout dans la rue!La plupart des bars de la rue procèdent ainsi ,ce qui réduit notablement l'occupation du trottoir et le bruit. Je souscris à votre position concernant le COX.
Rédigé par : Serge ROGER | 31 mars 2014 à 11:39
Calomniez,calomniez,il en restera toujours quelque chose...Mêmes méthodes à La Villette:La Péniche cinéma nous a menacés d'un procès en diffamation parce que nous déposions des plaintes contre elle.Le gérant s'est calmé quand nous avons produit la longue liste(fournie par la préfecture) de leurs manquements aux règlement.
Rédigé par : Berenger Magali | 31 mars 2014 à 09:09
On croit rêver... Le Cox attaque les riverains ?! Une telle négation de la réalité est inquiétante. Tous les Parisiens peuvent constater l'occupation illégale de l'espace public par ce bar. Les photos le prouvent. Ce qui est inquiétant aussi, c'est la passivité des autorités.
Rédigé par : Anaîs | 31 mars 2014 à 09:04
J'habite dans le IIIe arrondissement, et passe très fréquemment par le bas de la rue des Archives le soir, en rentrant de mon bureau, entre 20h et 22h, suivant les jours, depuis 1986. Je suis prêt à témoigner devant les tribunaux que l'occupation du trottoir par les consommateurs du Cox rend impossible la circulation des piétons, qui sont contraints de traverser ou de marcher sur la chaussée.
Rédigé par : jean-françois bayart | 31 mars 2014 à 08:56