Cette terrasse n'empiète t-elle pas trop sur le trottoir ?
Des représentants de Droits du Piéton, Accomplir et "Vivre le Marais !" membres du réseau "Vivre Paris !" ont rencontré Olivier Renard directeur de cabinet de Jean-Louis Missika Adjoint au Maire de Paris chargé de l'urbanisme, de l'architecture, des projets du Grand Paris, du développement économique et de l'attractivité.
Cet échange a permis à notre interlocuteur de découvrir nos préoccupations en matière de terrasses et d'utilisation de l'espace public. Nous lui avons dressé un historique de nos interventions concernant les abus constatés notamment sur les trottoirs qui sont réservés pourtant en priorité aux piétons.
Nous avons rappelé que nous n’étions pas opposés aux terrasses bien au contraire mais aujourd’hui nous constatons trop souvent des abus au détriment des piétons. Ces abus sont soit des infractions au règlement des terrasses, soit des terrasses qui ne sont pas autorisées, soit des terrasses qui ne respectent pas l’autorisation (débordements...), soit des autorisations données qui n'auraient pas dû être délivrées... et nous spécifions que le règlement lui-même devrait être révisé sur une certain nombre de points. Nous insistons sur la nécessité d'un discours et d'une politique clairs de la part de la Ville sur cette question.
Une terrasse qui ne respecte pas le réglement
Nous avons profité de cette réunion pour rappeler les moyens à notre disposition (liste des autorisations de terrasses disponibles sur internet, affichettes apposées sur les vitrines des établissements) et le fait que nous pouvons solliciter facilement les interlocuteurs de la Direction de l'Urbanisme en charge de ces questions. Incidemment nous avons indiqué que les amendes pour les infractions constatées étaient faibles et que le coût d'une autorisation de terrasse pourrait être revu alors que la Ville est à la recherche de recettes.
En réponse, Olivier Renard se montre ouvert au dialogue, comprend nos positions. Il rappelle les engagements de campagne de Mme Hidalgo pour le développement de la mobilité douce (piétons, vélos et voitures électriques) . Il n'est pas opposé à des travaux en commun et indique être favorable à une poursuite du dialogue en collaboration avec les autres adjoints concernés par ce sujet. En résumé nous retirons une première impression favorable de cette réunion. Notre interlocuteur nous a semblé à l'écoute et plutôt enclin à avancer... A suivre.
Dominique Feutry
Bonjour,
Je suis victime des nuisances sonores et olfactives. la musique et les fumées de cigarette envahissent mon espace vital.
D'après le code civil, nous avons le droit de la jouissance paisible de notre logement. Si les commerçants ont des droits, nous aussi.
Une citoyenne en colère et fatiguée des incivilités.
mc ambroise
Rédigé par : Ambroise Marie-Catherine | 09 décembre 2014 à 12:33
Effectivement, il semble qu'avec l'interdiction de fumer dans les lieux publics, la question des terrasses soit devenue un enjeu de taille pour les restaurateurs.
Néannmoins, les habitants de la ville, les riverains d'un quartier ne devraient pas pour autant voir l'espace public- donc commun- privatisé à outrance, leur quartier, leur espace vital, leurs nuits, livrés à la clientèle des bars et aux touristes. Mais la Mairie, au lieu de prendre des décisions justes et équilibrées, semble avoir pris le parti des commerçants au détriment de celui des habitants, ce qui donne:
-aucunes sanctions, ou des sanctions à peine symboliques pour les dépassements. Donc, pourquoi s'en priver? un état de récidive permanent jamais sanctionné
-des autorisations délivrées en dépit du bon sens : sur des trottoirs trop étroit, ou une terrasse pouvant accueillir 50 couverts alors que la salle n'en dépasse pas 10. Tout le business se fait donc dehors.
Aucune responsabilisation des restaurateurs sur les nuisances provoquées par leur clientèle.
Donc, riverain, habitant, citoyen, contribuable, ferme tes fenêtres pour échapper au bruit, aux odeurs,aux fumées de cigarettes, et chaque matin, slalome dans dans des rues sales à peine nettoyées.
Rédigé par : Marie | 03 octobre 2014 à 18:47