Vu de plusieurs des colonnes de l'exposition consacrée à la précarité sur le parvis de l'Hôtel de Ville (IVe) (Photo VlM)
Une installation monumentale (6m de haut) est plantée sur le parvis de l’Hôtel de ville. Des photographies de Denis Rouvre et des textes les accompagnant, sont présentés.
Il s'agit d'une exposition dont le thème est la pauvreté. Elle se tient du 16 au 19 octobre et coïncide avec la journée mondiale du refus de la misère qui a lieu le 17 octobre.
Précarité, souffrance, misère, faim, manque de soins sont mis en exergue au travers des visages présentés qui, dans leur dignité, portent la marque de ces « stigmates ».
Le rapport intitulé « Regardons la précarité en face » que vient de publier Médecins du Monde est alarmant. Son observatoire montre que la santé, qui est d’ailleurs devenue la préoccupation N°1 des français, est de plus en plus inégalitaire.
Tous autant que nous sommes nous croisons chaque jour des personnes en grandes difficultés. Quel regard portons-nous sur elles ?
Cette présentation a le mérite de nous interpeller et d’illustrer par des cas anonymes un problème qui gagne notre société, nos quartiers et touche de plus en plus de nos concitoyens.
Sans nous donner les clés pour endiguer ce phénomène, cette exposition nous demande aussi, d'une certaine façon, de ne pas rester indifférents et passifs.
Dominique Feutry
Il est remarquable de constater tant d'efforts pour nous culpabiliser; notre pays a connu deux guerres épouvantable sur son sol et des milliers de morts, blessés, une économie catastrophique et un chômage sans précédent. Or, pour "s'en sortir" les Français comprirent qu'ils devaient AVANT TOUT travailler dans n'importe quel domaine pour faire vivre leur famille, le tout sans aucune aide de l'Etat. De nos jours, l'assistanat a remplacé dans tous les domaines la fonction de "travail" et certains travailleurs sont ridiculisés, les "RS..." , les ONG dites humanitaires fortement subventionnées par les contribuables jouent sur le tableau de la compassion, de la culpabilisation de tous ceux/celles qui ont durement travaillé pendant 40 ans et plus et se voient considérés comme des profiteurs. Cette expo est trop démagogique.
Rédigé par : germon | 21 octobre 2014 à 07:11
Merci pour ce bel article et à votre appel au refus d'indifférence. La solidarité et l'action sont essentiels dans la lutte contre une misère qui dérange, éveillant des sentiments contradictoires de compassion, de rejet, d'impuissance chez tous. Les pouvoirs publics, la Mairie de Paris, les Mairies d'arrondissements sont particulièrement mobilisés sur ce sujet qui est la "Grande Cause" d'Anne Hidalgo, mais rien de se fera sans la mobilisation de chacun que vous appelez de vos voeux. Merci.
Anne Lebreton, Adjointe au Maire du 4ème, Chargée de la lutte contre les exclusions, des familles, de l'enfance en danger et des personnes âgées.
Rédigé par : annelebreton | 18 octobre 2014 à 11:25
Cette exposition de " Médecins du Monde" est remarquable. Il conviendrait aussi, toutefois, d'examiner les causes, pas seulement les conséquences, des malheurs touchant ces personnes.
Rédigé par : jean-pierre | 18 octobre 2014 à 10:58