La façade principale nettoyée de l'église Saint Merri avec ses portes rouges encore protégées (Photo FF)
La campagne de travaux qui s’est étendue sur 2013-2014 touche à sa fin en ce qui concerne la façade principale de l’église Saint-Merri située près de l’intersection des rues Saint-Martin et de la Verrerie (IVe). Nous avions parlé de ces travaux dans un article du 23 mars 2014.
Comme l’indique le site de la Mairie de Paris « l’opération, qui durera toute l’année 2014, comporte une pré-consolidation et un nettoyage soigneux de chaque élément constitutif du décor sculpté… la consolidation définitive des éléments conservés, la purge des réparations antérieurs instables et la restitution des éléments sculptés indispensables à la lecture globale du décor : il s’agit de transmettre autant les éléments recréés XIXe siècle que ce qui subsiste du décor du XVIe siècle. »
La blancheur surprenante de la partie haute de la façade principale de l'église Saint-Merri (Photo FF)
Le résultat est exceptionnel, la peinture rouge foncé qui recouvre le portes renforce le contraste avec la pierre qui a retrouvé sa teinte naturelle, notamment les sculptures qui apparaissent dans tout leur éclat. Il est difficile désormais de passer devant cette façade sans éprouver le besoin de s’arrêter pour la contempler. Nous sommes admiratifs quant à la qualité du travail réalisé par les équipes de spécialistes qui ont œuvré sur l’édifice.
L'orgue de l'église Saint-Merri
La suite des restaurations portera sur le chauffage mais surtout permettra de redonner à l’orgue historique toute sa splendeur, ses timbres et toute sa puissance. Composé de cinq tourelles, l’instrument a été construit au XVIIe siècle par François de Herman, le buffet étant de Germain Pilon. Il a subi plusieurs restaurations dont celle de Clicquot en 1779, puis celle de Cavaillé-Coll en 1857 et 100 ans plus tard, celle de Victor Gonzalez, tous facteurs de grande renommée.
Rendez-vous dans quelque temps pour un concert inaugural qui nous permettra de redécouvrir cet instrument remarquable.
Dominique Feutry