Les "Pierrots de la Nuit" (Photo pierrotsdelanuit.fr)
La Mairie de Paris et les lobbies de la nuit mettent sans cesse en avant les recettes générées par l'activité nocturne.
Nous opposons à la Mairie de Paris et aux lobbies de la nuit le coût pour les fonds publics des excès de l'activité nocturne : effectifs de police supplémentaires, nettoyage des rues pour effacer les flaques d'urine et de vomis, services de secours et personnels hospitaliers pour venir en aide aux victimes de alcoolisation massive, coût à plus long terme de l'alcoolisme chez les jeunes, coût lié aux troubles du sommeil chez les victimes des nuisances sonores, perte d'efficacité économique (voire perte d'emplois) pour ces mêmes personnes, difficultés scolaires pour les enfants dont le sommeil est troublé...
De plus par le biais de subventions la Mairie de Paris aide le développement de l'activité nocturne. Les contribuables parisiens subventionnent ainsi malgré eux ceux qui troublent leurs nuits.
Ce qui nous est présenté comme une source de revenus l'est surtout pour les établissements, une petite partie seulement revenant vers les fonds publics sous forme d'impôts, taxes... Les coûts des excès de l'activité nocturne sont intégralement supportés par les fonds publics. Les parisiens exposés aux nuisances sonores nocturnes subissent donc une double peine : ils sont victimes du bruit et paient un surplus d'impôts (impôt sur le revenu et taxes locales) pour contrecarrer et encourager les excès de l'activité nocturne.
C'est pourquoi en accord avec les autres membres du réseau "Vivre Paris !", leur représentant avec le statut de membre observateur se retire de l'AMUON, l'association qui gère les Pierrots de la Nuit. La raison principale est que, malgré des demandes réitérées, il n'a jamais été procédé à une évaluation externe du dispositif des Pierrots de la nuit. Ce que les membres du réseau "Vivre Paris !" constatent sur le terrain, qu'il est au mieux inefficace et, au pire, contre-performant. Or, il bénéficie de subventions considérables de la Ville de Paris.
Nous préférons que l'argent public soit investi dans des mesures plus efficaces et nous ne souhaitons pas cautionner la poursuite de cette expérience qui, à nos yeux, est un échec, pour ce qui concerne l'objectif de protection de la tranquillité des riverains.
"Vivre Paris !"
Le problème c'est aussi que l'intolerance face au bruit est de plus en plus forte.
Signe du vieillissement de la population et de son embourgeoisement?
Si vous appréciez les avantages liés à la vie dans des quartiers centraux, bien desservis et animés, il faut aussi supporter les inconvénients qui vont avec, notamment l'animation nocturne (qui est plutôt limitée si l'on compare au Paris des années 1920 ou même 1950 par exemple, qui était truffé de cabarets ouverts toute la nuit..).
On ne peut pas tout avoir dans la vie!
Signé: un parisien qui habite Pigalle et qui met des boules quilles qd il ne veut pas entendre de bruit.
Rédigé par : Klakos | 03 décembre 2014 à 21:47
Qui a déjà vu un "Pierrot de la nuit", si ce n'est au cirque? Et qui va expliquer où va réellement tout cet argent vers certaines associations (ne généralisons pas)?
Rédigé par : jean-pierre | 01 décembre 2014 à 13:30
Réponse a Monique- le budget participatif concernait une série de projets choisis d' avance et qui pour la plupart existaient déjà.
Les élus siégeant au Conseil de Paris et qui proposent le vote de subventions en commissions; ce sont eux qu'il faut toucher...
Rédigé par : sophie lebeau | 30 novembre 2014 à 11:35
Il est évident qu'il apparaît absolument nécessaire d'encadrer plus strictement l'utilisation faite de l'argent des contribuables par les élus.
Quand on scrute les montants faramineux distribués (et l'ineptie de certaines associations bénéficiaires) on se pince pour y croire.
Il n'est plus acceptable de dilapider ainsi l'argent difficilement gagné (tout en expliquant aux Français qu'ils doivent se serrer la ceinture).
En outre le risque de clientélisme est évident.
Rédigé par : Catherine | 28 novembre 2014 à 21:15
Excellente initiative : il était bien honnête de la part du Réseau Vivre Paris de se prêter à cette "coopération" qui ne recouvrait que ce que j'étais plutôt encline à considérer comme une vaste galéjade, une coûteuse pitrerie aux dépens de la population, et au profit évident des limonadiers avec la complicité de la précédente municipalité (il n'est que de se rappeler de l'étonnement de l'indéboulonnable B. DELANOË lorsqu'il découvrit la participation conséquente des riverains et associations aux Etats généraux de la Nuit, préalablement organisés par et avec les tenanciers de bars de nuit. Comment INTERDIRE aux élus gaspilleurs de jeter nos impôts par la fenêtre, EXIGER des comptes et CO-GERER enfin NOTRE argent ? Espérons que la mise en place d'une consultation pour un "budget participatif" par la nouvelle municipalité constituera les prémices d'une véritable "démocratie participative", et qu'il en sera de même de l'aménagement de l'espace public (place de la Bastille)...
Rédigé par : Monique B-F | 28 novembre 2014 à 19:05
Pour rassurer Jacques Amser,
Même si le sujet du blog est un peu détourné, il ne faut pas craindre pour le PIB à Paris et en IDF qui est en progression constante selon les données de l’INSEE.
Pour le Marais en particulier, hélas, il suffit d’essayer de se frayer un passage le weekend pour constater qu’il est de plus en plus fréquenté.
La politique suivie par la municipalité de Paris depuis 2001 de réduction de la part de la voirie dédiée à la voiture est la tendance des toutes les grandes agglomérations en réponse aux enjeux environnementaux. Il ne faut pas avoir peur des changements dans les habitudes de déplacements des citadins au profit de moyens de transports alternatifs et plus doux (même roulant en contresens) qui apportent un réel service aux usagers.
Cette politique serait compatible avec le maintien d’un réseau principal de voirie structurant, sur lequel la vitesse de circulation soit rendue plus fluide pour l’attractivité économique de la capitale.
Qui plus est, une improbable fuite de ces familles de banlieue qui viennent en voiture (au lieu d’en transport en commun ?! ) désengorgerait quelque peu les rues de Paris et permettrait une meilleure distribution des dépenses pour contribuer à la réussite économique du Grand Paris.
Rédigé par : Edu | 28 novembre 2014 à 13:02
Réponse à Michel et Juliette. Nous avons des preuves incontestables que cette demande d'évaluation a été faite et réitérée.
Anne Penneau, association Les Riverains de la Butte aux Cailles, membre de RVP !
Rédigé par : LRDBAC | 28 novembre 2014 à 10:40
Je suis entièrement d'accord avec l'article et tous les commentaires.
Rédigé par : DT | 28 novembre 2014 à 09:58
Dommage de ne pas avoir réclamé par lettre RAR et pétition signée par tous les adhérents ou tous les bureaux des associations membres de Vivre Paris, cette évaluation nécessaire avec copie au Maire de Paris et au bureau du Président de la Cour des Comptes....avant de quitter les lieux.
Mais peut-être ceci avait-il été fait ...
Cela va donc continuer comme si de rien n'était hélas ...
Ecrire à présent en expliquant ce départ
Poème
Les viveurs chassent les vivants
Pierrots de la Nuit,
Micro chevaliers
Coup de l'Etrier
Sûr que tu ne nuis?
Tu vas et tu viens
Tu es à la marge
Ca va tu émarges !
Calmer les vauriens ?
Beau Pierrot gourmand
Comme tu es triste
Serais tu un kyste,
Un Prince charmant ?
Tout luit et bruit
Grâce à toi pour sûr
Pour nous des morsures
Et tout s'évanouit ...
Michel & Juliette
Rédigé par : Michel & Juliette | 28 novembre 2014 à 09:56
Merci à "vivre le Marais" d'expliquer très nettement le refus du Réseau" vivre Paris!" de cautionner les "Pierrots de La Nuit", activité jugée inefficace et, de plus, subventionnée par les deniers publics. D'ailleurs, Barcelone qui avait, la première, mis en place ce genre d'intervenants,s'était vite rendu compte de la vacuité de l'expérience.
Je suis totalement en accord avec l'article car il est grand temps que la Mairie prenne en compte la vie et la santé de ses administrés, étant bien entendu que nous parlons des EXCES DE LA VIE NOCTURNE et non d'une activité normale urbaine.
Rédigé par : Esten | 27 novembre 2014 à 14:26
Assez de subventionner tout et n'importe quoi avec des fonds publics !!!
Les citoyens qui croulent déjà sous les impôts et les taxes en ont plus qu'assez que leur argent soit dilapidé inconsidérément.
Surtout pour financer des imbécillités pareilles.
Il suffit de faire appliquer les lois et de sanctionner les contrevenants.
Rédigé par : Kim | 27 novembre 2014 à 14:24
Il est temps que cette mascarade cesse en effet : répondre à un tel fléau avec des pseudo-clowns subventionnés, c'est outre se moquer des victimes, prétendre concilier l'inconciliable, un genre en vogue chez certains théoriciens.
Le Maire et le Préfet ont des devoirs, il y a des règles et des lois : pour l'heure, elles sont bafouées, détournées, transgressées, de concert, au profit des 0.01% d'incontinents qui nuisent et pourrissent la vie des 99.99%.
Ce puissant "lobby" (pour ne pas employer un terme italien) prospère dans une ville devenue un instrument de lucre latent, une machine à cash pour un petit cercle de rentiers qui a pris le pouvoir et oeuvre à le renforcer, nuit après nuit.
Rédigé par : JDo | 27 novembre 2014 à 10:26
Ces phénomènes qui consistent à privilégier une toute petite partie de la population au détriment de la majorité des habitants est très critiquable ! Alors non seulement permettre tous les abus est scandaleux mais en plus les financer sur fonds publics est un réel scandale!
Il en est de même pour l 'autorisation pour les vélos de rouler à contresens sur certaines rues mais que les cyclistes étendent d'eux mêmes à toutes les rues rend la vie des automobilistes insupportable et dangereuse ! Quid d'ailleurs de la responsabilité juridique en cas d'accident entre un vélo en contresens non légal et une voiture ? Qui a demandé l'avis des Cies d'Assurance ? De nombreux morts sont à attendre de ce laxisme de la loi Borloo inappliquable sérieusement et raisonnablement à Paris .
De ces faits découle que la fréquentation par les banlieusards de notre capitale s'est restreinte naturellement , et si en janvier 2015 les frais de stationnement sont multipliée par deux et le stationnement résidentiel annulé , alors Paris sera définitivement rangée dans la catégorie des villes infréquentables !
J'habite le Marais depuis 1980 ! L'évolution des nuisances est exponentielle !
Et ça continuera ... Les parisiens se sont vus confisquer leur droit à résider dans le calme !
NAVRANT et Démagogique ! Les fêtards règnent en maîtres et sans contrôle !
Les familles de banlieue qui venaient faire leurs courses en famille évitent Paris ! Toute L'économie est en réel danger !
Rédigé par : Jacques amster | 27 novembre 2014 à 10:15
Très bonne décision, nous ne pouvons continuer à payer pour des choses inutiles,
Alors qu'il y a tant de dépenses utiles.
Sans compter dans quelques années l'argent que cela coutera à la collectivité l'hyper alcoolisation
Dominique ALAMICHEL
Rédigé par : dominique ALAMICHEL | 27 novembre 2014 à 09:26