Vue d'un établissemnt qui a laissé à l'extérieur les installations de sa terrasse durant les horaires de fermeture (Photo DT)
Rien ne s’améliore pour la malheureuse place du Marché Sainte–Catherine. Les débordements sont partout dès qu’il fait beau avec en sus les nuisances sonores diurnes et nocturnes. Ce sujet récurrent commence à fatiguer les riverains qui ne baissent pas les bras au contraire mais sont consternés par l’inefficacité de l’administration et des élus alors que la situation est connue de tous. Un projet existe afin d’apporter des améliorations avec notamment l’installation de plates-bandes végétalisées qui bloqueraient l’extension des terrasses. Il est aussi question de mesures de bruit de la part de Bruitparif pour objectiver le niveau de nuisances.
Mais outre l’aspect général et le bruit ce qui inquiète davantage, ce sont les terrasses fermées qui se sont durablement installées. Mme Hyafil a réaffirmé récemment lors de l’assemblée générale de "Vivre le Marais !" son opposition, mais elle ne trouve pas de volonté ferme en retour du côté des pouvoirs publics, notamment la mairie, qui devraient, et nous l’avons maintes fois répété, se soucier un peu plus de cet ensemble pourtant remarquable du XVIIIe siècle, que chacun devrait avoir à cœur de protéger.
Autre exemple de terrasse restée installée à l'extérieur durant les horaires de fermeture avec dépassement d"emprise autorisée (Photo DT)
Mais hélas les terrasses sont fermées en permanence (elles ne sont non rentrées hors du service, comme l’illustrent les photos), et s’étendent bien au-delà des clous qui marquent au sol l’emprise autorisée. Elles aggravent le bruit (puisque la fréquentation ne dépend plus de la météo), constituent une appropriation permanente de l’espace public et défigurent la place.
Elles prennent plusieurs formes, il n’y a même pas d’unité dans ces structures fixes qui ne devraient d’ailleurs pas souffrir la moindre tolérance et qui avouons-le sans ambages enlaidissent le site. Mais voilà « business is business », les riverains sont bien loin de ces contingences… Un autre endroit tout proche, la place du Bourg Tibourg (IVe) flanquée de contre terrasses envahissant l’espace public connait une situation identique.
Combien de temps encore cette vie délétère réservée aux habitants va-t-elle perdurer ?