Scène de chasse en forêt de Ferdinand von Rayski (1806-1890)
Le musée de la chasse et de la nature met la dernière main à l’organisation de trois expositions simultanées qui se tiendront dans ses murs du 8 novembre au 12 février prochains.
La première d’entre elles est consacrée à deux peintres, Ferdinand von Rayski (1806-1890) considéré comme le maitre de l’école de Dresde qui a peint de magnifiques scènes de chasse. « A travers un panorama constitué d’œuvres emblématiques (peintures et dessins) provenant de divers musées allemands et suisse, et couvrant la période 1830-1914, l’exposition met en évidence les spécificités germaniques dans la manière de représenter la chasse. ». Le commentaire annonçant l’exposition va jusqu’à poser cette question « les forêts sont-elles plus mystérieuses en Allemagne, les cerfs plus imposants et leur territoire plus sauvage ? En tout cas, les pratiques de chasse et la place du chasseur dans ces sociétés ne sont pas les mêmes. ».
Est associé à cet artiste «… le peintre contemporain Georg Baselitz qui a utilisé l’étude préparatoire conservée au musée de Dresde dans divers travaux. », ce qui a pour effet de confronter les deux peintres qui ont tous deux la même source d’inspiration à savoir « …la faune sauvage et la chasse… »
Le cerf noir de Branco est silencieux et solennel, et nous regarde impassible, comme s’il nous questionnait (photo Georges Poncet-Courtesy Jeanne-Bucher Jaeger)
La seconde exposition « Résonances, abductions, interférences » voit sa pièce principale présentée dans la cour du Musée. Il s’agit d’un magnifique cerf en bronze, œuvre de Miguel Branco, né au Portugal en 1963. L’animal reste le sujet principal de sa production. «...Histoire de l’art, ouvrages scientifiques sont pour lui une source d’inspiration, il procède même à des emprunts des emprunts …» Cela ne l’empêche pas de créer, tel le cerf (Black Deer) dont nous reproduisons la photographie. Une certaine simplicité se dégage de ses productions, sa marque de fabrique. Il est précisé que « les salles du musée accueillent, en complément de cette installation, une sélection de peintures et de sculptures de l’artiste en résonance avec les œuvres du Musée.. ».
En parallèle enfin la 3ème exposition dénommée « Bipèdes, quadrupèdes et peinture sur chevalet (Trépid) » de l’artiste allemande Gloria Friedmann établie en France qui s’intéresse à la fois aux performances, installations, à la peinture ou à la sculpture et effectue un « travail engagé ». Elle « …met en évidence la manière dont nous percevons notre écosystème…Dans ses tableaux vivants comme dans ses sculptures, Gloria Friedmann met en cause cette apparente discontinuité qui caractérise la pensée moderne… »
Mardi à dimanche, 11h00 à 18h00 et mercredi, 11h00 à 21h30
Fermé le lundi
62, rue des Archives 75003 Paris