Thorigny/Coutures St Gervais : un carrefour chargé de la culture et de l'histoire du Marais aux flancs du Musée Picasso (IIIe). Rien d'étonnant à ce que des galeries d'art s'y soient installées. On en compte dix sur cent mètres de linéaire (Photo VlM)
Un fois encore c'est le quotidien "Le Parisien" qui nous fournit la nouvelle : l'association qui a porté le projet de "rue'golotte" dans le cadre du "budget participatif" de la Mairie de Paris et obtenu une subvention replète de 75.000 € pour sa réalisation, renonce à poursuivre, si on en croit le journal qui cite l'animatrice.
L'article du 26 septembre nous apprend que la Direction de la Voirie et des Déplacements, dont le Maire-Adjoint à l'Hôtel de Ville Christophe Najdovski assure la tutelle au Conseil de Paris, doit donner son accord pour que les opérations reprennent en avril 2018. On est tenté d'en conclure que cette autorisation n'existait pas pour la manifestation du 15 septembre....
Sur le "front judiciaire", comme dit Philippe Baverel qui signe l'article pour "Le Parisien", la polémique est en effet retombée quand le Tribunal Administratif a reçu de la mairie les documents que nous avions réclamés sous astreinte, rendant ainsi la démarche sans objet. Laisser croire que le non-lieu s'appliquerait à la mise en cause par notre association de l'occupation de la rue est de la part du journaliste au mieux une erreur et au pire une faute professionnelle.
Quant à l'attitude du Maire, dont Ph. Baverel dévoile la gérontophobie en rapportant son propos "Vivre le Marais ! ne s'intéresse qu'aux vieux", elle est si grave que nous préférons ne pas la commenter et lui rappeler que même en plaisantant c'est un délit d'afficher un jugement négatif sur une population quelle qu'elle soit, surtout quand on est le premier magistrat de sa commune.
GS
@Adrien : je ne crois pas que les habitants de la Place du Tertre, de la rue de Lappe, de Montorgueil ou des Halles seraient d'accord avec vous lorsque vous parlez d'un Paris sans voitures, calme, aux rues libérées et vivantes... ils vivent dans des odeurs de frites, nuisances sonores, terrasses géantes à traverser pour atteindre leur porte d'entrée, dealers et alcoolos, tout ça conjointement ou séparément suivant les quartiers.... Même si c'est difficile à croire, la voiture est souvent le rempart à beaucoup d'abus.
Rédigé par : Marie | 11 octobre 2017 à 16:07
@ Adrien :
Paris sans voitures, pourquoi pas, oui je suis partant. Mais la rue des Coutures St G. toute seule, surement pas !
Rédigé par : Hugues L. | 03 octobre 2017 à 08:38
En tous les cas, le succès du dimanche sans voiture montre bien à quel point Paris est une ville apaisée et pacifiée sitôt que la voiture disparaît. Il faut l'avouer : Paris respire. Moins de bruit, moins de pollution, des rues libérées et vivantes. On voit bien ici que le Paris de demain sera sans voiture. Pas une ou deux rues mais des quartiers entiers !
Rédigé par : Adrien | 02 octobre 2017 à 23:06
Démocratie, démocratie, nos élus n'ont que ce mot à la bouche.
Pourtant, Mme Hidalgo a du donner la consigne qu'il fallait discrètement piétonniser le Marais sans consulter les habitants, premiers concernés.
C'est le but de ce genre de mesures gadget et bobo.
Et Monsieur Aidenbaum exécute les consignes.
C'est ainsi la démocratie
Rédigé par : El | 30 septembre 2017 à 05:47
A son âge de toute façon notre Maire n'est plus de la "première fraicheur'' non plus, soit dit en passant. D'ailleurs il le reconnait lui-même
Vivement la retraite pour lui car travailler si dur, encore, à son âge (selon ses propres critères) commence à ressembler à de l'abus de faiblesse...
Ahahah ...il serait temps de laisser la place aux jeunes après 22 ans de mandats ininterrompus... Notre Maire donnerait là un vrai exemple de Démocratie "participative'' .....
Je pense, par ailleurs , que l'association avec laquelle travaille l'Association des parents d'élèves n'a pas envie d'être au centre de toute cette attention d'autant plus que ses actions en faveur du jeu se déroulent habituellement dans des jardins publics ou bien elle n'a, simplement, pas envie d'être prise en otage par la mairie pour lui servir de prétexte à développer sa piétonisation du Marais sans concertation.
Rédigé par : Mary | 28 septembre 2017 à 20:16
La phrase de M. le maire s'assimile à un délit de "sale gueule". En d'autres temps, cela eût pu justifier une action en justice ! Au fait, où sont passés les 75.000 EUR ?
Rédigé par : Jean-Jacques | 28 septembre 2017 à 13:29
Les skateurs sont un vrai problème à Paris, d'autant plus qu'ils jouissent d'une impunité totale (ainsi que les acrobates à vélo). Je m'en coltine tous les soirs en sortant du boulot (pas le matin en arrivant, les "sportifs" ne sont pas encore réveillés). Ils devraient être obligés d'exercer leur activité sur des espaces dédiés.
Rédigé par : vu de sirius | 28 septembre 2017 à 13:22
Je suis également contre la piétonnisation de la rue des Coutures Saint Gervais.... cela ne rime à rien.
Nous vivons dans un quartier déjà encombré il n'est pas de mise de compliquer ce non sens encore plus.
Valentine
Rédigé par : Valentine. Petit | 28 septembre 2017 à 12:33
Pourquoi ne pas envoyer les enfants jouer dans les grands jardins des archives nationales ? Ce serait plus agréable pour eux et moins gênant pour les riverains.
Rédigé par : André Metzger | 28 septembre 2017 à 12:18
Réponse à Julie
Le but à terme et personne ne s en cache à là mairie est bien évidement de piétoniser le centre de la capitale
Après, appeler ça boboisation totoisation pouetpouetisation ou évolution c est à vous de voir
Alain
Rédigé par : Alain | 28 septembre 2017 à 11:45
Au titre de nuisances quotidiennes à Paris (en sus des pigeons, de la saleté, des odeurs d'urine, des flyers, des rats, du tapage nocturne, etc) voici que se propage désormais le tapage des planches de skate-board.
La claquements des planches sur la chaussée sont insupportables.
Ils se multiplient, sans la moindre réglementation apparemment.
http://sosconso.blog.lemonde.fr/2015/02/17/et-maintenant-les-skateparks-en-pied-dimmeuble/
Marre.
Rédigé par : Pierre | 28 septembre 2017 à 11:37
Il reste à veiller que les galeries n'occupent pas la rue lors des vernissages par exemple, comme je l'ai déjà vu faire un soir.
Rédigé par : Olivier | 28 septembre 2017 à 11:11
Les propos de M. le maire sont inacceptables, mais est-ce bien là le sujet?
Je ne pense pas qu'il faille jouer sur ce terrain.
Le sujet est de savoir s'il est acceptable pour le bien public de prendre toute une rue en otage sans se soucier de la majorité des riverains et commerçants
Une fois encore, les lieux mis à disposition des enfants ne manquent pas, alors une fois encore cessons de créer de telles polémiques.
Cette rue des Coutures Saint Gervais ne cesse d'être modifiée: sens de la circulation qui change au grès des saisons, blocages par les livraisons du Musée Picasso, et maintenant piétonisation et animation. What else?
C'est encore une façon de nous canaliser pour mieux nous diriger en faisant atteinte à notre liberté de déplacement. Est-ce que la politique actuelle de la mairie du 3ème est de transformer le marais en Boboland.
Ce sujet laisse plus à réfléchir sur notre liberté que sur le bien fondé de cette manifestation (Rue'Golotte) qui sous le prétexte de développer un mieux vivre ensemble, se fait manipuler par la mairie.
Rédigé par : Julie | 28 septembre 2017 à 10:38
Et les 75.000 du coup ?
On fait débloquer une subvention puis on annule le projet et on
garde l'argent ?
Rédigé par : sophie ' | 28 septembre 2017 à 10:23
J’ai 45 ans et je prends quotidiennement et avec plaisir des nouvelles de mon quartier voisin sur ce site (Est-ce vieux 45 ans ?).
Même si de temps en temps, il y a certains jugements un peu réacs, la qualité du contenu, les actions réalisées compensent largement cela.
On peut ne pas être d’accord avec certaines choses et en applaudir d’autre.
Pour ma part, je suis contre cette piétonisation ponctuelle.
Connaissant bien la rue des Coutures Saint Gervais, mes propres enfants y passant régulièrement, son étroitesse ne convient certainement pas à des jeux de ballons ou à des débordements d’enfants.
Le parc mitoyen mériterait plutôt d’être réaménagé en déplaçant les pelouses contre le mur de sortie du musée et en les interdisant aux jeux, puis en recouvrant les anciennes (qui de toutes façon refusent de pousser étant donné la fréquentation) pour éviter la poussière.
Cela dégagerait du terrain pour que les enfants puissent s’ébattre.
Ok, cela casserait l’alignement avec le musée, mais la vocation première du parc n’était certainement pas d’y accueillir des enfants… (Querelle des anciens et des modernes !)
Certaines réalisations de ce type ont déjà su intégrer de l’ancien dans du moderne (ou est-ce l’inverse ?)
La rue des Coutures pourrait également être apaisée en y installant des dos d’ânes.
Rédigé par : Philippe | 28 septembre 2017 à 10:04
Alain a raison : le journal a bien écrit COMME MOI mais s'inclure dans la population visée ne retire rien au délit. C'est ce que nous avons souligné en écrivant "même en plaisantant"
Rédigé par : Vivre le Marais ! | 28 septembre 2017 à 09:46
"Rue Golotte"...
Rien que le nom donne une bonne idée du niveau de bêtise et de puérilité de ses instigateurs.
Les bobos dans toute leur splendeur.
Rarement vu un tel égoïsme et un tel mépris à l'égard des riverains.
Rédigé par : Pierre | 28 septembre 2017 à 09:44
Dommage, je trouvais très bien de piétonniser cette rue et d'autres tout aussi bien. Ras-le-bol des voitures et de la pollution auto !
Rédigé par : Adrien | 27 septembre 2017 à 19:10
Phrase complète du parisien
"Vivre le marais ne s intéresse qu aux vieux COMME MOI"
La fin change la compréhension possible de cette phrase , une note d humour de Monsieur le maire ??!!
Alain
Rédigé par : Alain | 27 septembre 2017 à 17:57
Pourquoi vouloir fermer une rue alors qu'il existe un jardin qu'il suffit d'aménager avec des jeux pour enfants juste dans cette rue . Sans doute la mairie estime t elle que cela gâchera la vue du musée Picasso . Les galeristes estiment ils sans doute également que le passage des véhicule troublent la réflexion des clients devant une des oeuvre exposer .
Rédigé par : Poulbot | 27 septembre 2017 à 17:54