Un taxi SeaBubble filant sur la Seine
Annoncé à grands renforts de publicité, après un essai en mai dernier, les fameux SeaBubbles (voir nos articles des 27 octobre et 18 janvier 2017), ces bateaux volants électriques qui allaient révolutionner la navigation sur la Seine et que la mairie de Paris avait adoubés pour une exploitation dès cette année Paris, ne vogueront pas sur les eaux de la capitale.
Pour des questions financières, les constructeurs n’ont pas pu aboutir à un accord avec le Port autonome de Paris. Par ailleurs la limitation de la vitesse arrêtée par le Préfet ne permettrait pas aux bateaux d’exprimer toute leur puissance. Enfin, autre point et non des moindres, les détritus flottant sur la Seine peuvent endommager les bateaux.
C’est finalement le Lac Léman qui a été retenu pour une première exploitation de ces taxis d’un nouveau genre et des marques d’intérêt ont été montrées par Dubaï !
Faut-il regretter que Paris soit écartée par les constructeurs de ces bateaux ? Non car nous étions dans l’anecdotique avec cette expérimentation, mais une nouvelle fois le dossier n’avait pas été suffisamment travaillé puisque l’on découvre des points de désaccord et des difficultés qui auraient pu être davantage anticipés.
Dominique Feutry