28 juin 2017. Chacun célèbre l'intervention de la mairie qui a délimité les terrasses ouvertes avec des croisillons
10 novembre 2017 : le Café de droite, "Joséphine", absorbe les croisillons dans une terrasse fermée qui n'a pas d'autorisation
30 novembre 2017 : comme s'ils s'étaient donné le mot, le Café de gauche, "La Terrasse Ste Catherine", installe sa propre terrasse fermée non autorisée
Va-t-on vers une situation où l'emporte l'impunité ? Des procès-verbaux ont été dressés, nous dit-on, transmis vers le Procureur. Les contrevenants pourraient être traduits en justice et les riverains reconnus partie civile ou plaignants. Le nouveau Maire Ariel Weil va faire l'expérience du feu. Notre Député, Pacôme Rupin (LREM) de son côté, se propose d'agir sur la loi en faisant durcir les sanctions par une action au parlement.
Chapeau en tout cas à cet acte de culot de la part des commerçants qui font preuve d'une incivilité étonnante !
Le Collectif de riverains de la place
Un article, dans un tout autre quartier mais sur le même problème et avec la même duplicité de la Mairie de Paris à l'égard de ces terrasses : http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-grosse-colere-chez-les-peintres-de-la-butte-15-12-2017-7455150.php
Rédigé par : Adrien | 16 décembre 2017 à 01:06
Bonjour,
Bravo à VIVRE LE MARAIS pour son opiniâtreté dans le suivi et la lutte contre l'accaparement fautif de l'espace public par les cafés et restaurants de la place du Marché Sainte-Catherine.
Il est regrettable que les multiples pressions auprès des autorités municipales et administratives par les riverains de cette place ne soient pas suivies d'effet... Une menace de fermeture administrative temporaire serait-elle dissuasive..?
Rédigé par : Patrick | 14 décembre 2017 à 16:36
La situation de la Place du marché sainte Catherine est explosive depuis des années. Il aura fallu une dizaine d'années, des centaines de pétitions, réunions, charte, projets, plaintes, PV, déménagements de ceux pour qui la situation était invivable, pour que la mairie accouche de ces barrières limitant les terrasses. Ce n'était pas sorcier pourtant.
Mais les mauvaises habitudes ont la vie dure et les restaurateurs de cette place qui sont accoutumés à une impunité totale, ont transformé cette limitation de leur expansion en opportunité d'annexion supplémentaire de l'espace public. En toute violation de la loi qui protège notre beau quartier, ils ont TOUS érigé des terrasses en dur qui ne sont plus rentrées la nuit, inamovibles, masquant toutes ces belles façades et s'appropriant ainsi le domaine public
M.Rupin, qui, avant de se faire élire député LREM de notre circonscription, était adjoint à la Mairie du 4ème en charge du COMMERCE, de l'Artisanat, de l'Engagement Citoyen et Associatif, de la Lutte contre les INCIVILITÉS, de la Jeunesse et de l'Emploi a beau jeu de menacer d'une "action au Parlement". Pour avoir assisté à plusieurs réunions sur le sujet avec lui, il n'a jamais été capable de la moindre action ni du moindre intérêt pour le sujet d'ailleurs et rien ne s'est d'ailleurs passé sous son empire.
Enfin, effectivement, ces commerçant étant en état de récidive permanente, on se demande pourquoi leur autorisation de terrasse n'est pas tout bonnement retirée. S'ils se savaient menacés d'un retrait d'autorisation effectif, ils seraient bien plus coopératifs.
Car maintenant que ces terrasses en dur sont érigées, la prochaine étape, ce sont les contre terrasses. rendez vous dans quelques mois, je rends le pari que ce thème sera en débat,
Rédigé par : Marie | 13 décembre 2017 à 16:54
Quid du respect de la Loi Evin du 10 Janvier 1991 qui interdit de fumer dans les lieux affectés à un usage collectif? Les terrasses doivent être physiquement séparée de l'intérieur des restaurants depuis une décision de la cour de cassation du 13 juin 2013. Seules les terrasses sans toit, ni auvent et ouvertes en façade sont tolérées. Celles qui ont été entourées de vitrage par ces restaurateurs délictueux font diffuser la fumée à l'intérieur et nuisent ainsi à la santé de l'ensemble des clients. Il faudrait que ces derniers s'organisent pour porter plainte et faire valoir leur droit en justice, par exemple sous forme d'une action de groupe ('class action' introduite en France par la loi du 17 mars 2014 relative à la consommation).
Rédigé par : Marie Farge | 03 décembre 2017 à 22:18
Je ne comprends pas comment cette situation peut exister. Devant une terrasse en infraction, le maire doit faire une mise en demeure de supprimer l'installation non autorisée, et en l'absence de réaction il doit supprimer l'autorisation de terrasse. Qu'attend donc le maire du 4e pour supprimer les autorisations de terrasses de tous ces contrevenants ? C'est son autorité qui est défiée aux yeux de tous.
Rédigé par : Un Persan de passage à Paris | 01 décembre 2017 à 19:48
Voici une occasion pour le nouveau maire de montrer ses capacités à faire respecter les lois et les décisions prises par ses prédécesseurs! Céder devant le fait accompli le descrediterait. Courage Ariel Weill!
Rédigé par : Askharia | 01 décembre 2017 à 06:39
On verra à l'œuvre si le nouveau maire, et le député Rupin sont capables d'autorité, conformément à la loi, et donc capables de changer les choses!
Rédigé par : Jean-René | 30 novembre 2017 à 23:51