57 rue des Archives (IIIe), 29 novembre 2017 (photo VlM)
Quarante huit heures chrono : le temps qu'il a fallu aux services de la propreté de la Ville de Paris pour enlever ces affiches sauvages commanditées par un annonceur qui n'ignore rien du caractère illégal du service qu'il souscrit auprès d'un prestataire qui se flatte de contourner la loi.
A l'un comme à l'autre nous disons à ces vandales "Dans le Marais, passez votre chemin !". La population est attentive au respect du patrimoine dont elle est dépositaire. Vos affiches seront enlevées et l'opprobre pèsera sur les produits et les boutiques dont vous êtes censés faire la réclame.
Précisons que la signalisation de cet affichage a été effectuée sur l'application "DansMaRue" de la mairie de Paris dont voici à nouveau le lien . Si vous constatez d'autres affiches du même genre, utilisez l'application pour les faire retirer. On peur regretter à ce propos que l'inspection ne soit pas effectuée par la mairie elle-même et qu'il faille que les citoyens s'en mêlent...
C'est néanmoins un service qui fonctionne généralement bien. En demandant l'enlèvement nous défendons nos quartiers car une affiche qui ne dure pas ne sert en rien les intérêts de l'afficheur et de l'annonceur, qui sont touchés au portefeuille qui leur sert de cœur.
Notre mise en garde ne signifie pas qu'ils peuvent agir impunément en dehors du Marais. Le "Règlement Publicité de la Ville de Paris" est valable partout mais il appartient à nos amis d'autres arrondissements de réagir comme il se doit avec l'aide des services municipaux, comme nous le faisons ici en remerciant et complimentant au passage les services de la Ville.
Plutôt que d'employer les agents au nettoyage permanent des affiches et des tags, la Mairie devrait réfléchir à de vraies solutions pour des murs pignons constamment salis (végétalisation ?).
Enfin, si les services derrière "DansMaRue" ont gagné en temps de réaction, le passage au stade suivant de la punition dissuasive me semble improbable, sachant que les plus gros budgets publicitaires utilisent à la fois les espaces légaux et illégaux. La Mairie a donc un net conflit d'intérêts en la matière.
Rédigé par : Gervais | 04 décembre 2017 à 10:31
Qui est cet Aymar , "l'homme au sujet de la ville"? cet annonceur est doublement fautif du fait que son annonce est illégalement rédigée en EN. Et le respect de la loi Toubon ?
Rédigé par : vu de sirius | 04 décembre 2017 à 10:15
A Michèle Panicali : un espace de 20 mètres de long "sanctuarisé" (voir via Google ce que signifie aires livraisons sanctuarisées) avec double bande jaune a été créé à hauteur du n° 4 de la rue pour justement accueillir les livraisons Monop'. L'ennui c'est que leurs camions sont monstrueux et risquent de continuer à préférer la pleine voie. "Vivre le Marais !" vient d'écrire à toutes les personnes concernées y compris le PDG de Monop' pour que le problème soit enfin réglé.
Rédigé par : Vivre le Marais ! | 03 décembre 2017 à 20:43
L enlèvement de de cette pollution visuelle a un coût pour ... le contribuable. C’est à dire directement dans votre poche.
Si la Mairie se contente de faire nettoyer sans récuperer notre argent et sans punir le contrevenant, c’est de la mauvaise gestion et une hémorragie inacceptable de l’argent public qui lui est confié.
Soyons plus exigeants avec les élus et les fonctionnaires de la Mairie de Paris que nous rémunérons pour qu’ils fassent leur travail avec un peu plus de rigueur que , tranquillement, toujours, puiser dans la “caisse”.
Rédigé par : Mary | 03 décembre 2017 à 20:32
Stupéfaite de constater qu'un nouveau stationnement pour vélo vient d'être installé rue des Haudriettes en lieu et place de l'ère de livraison qui était utilisé pour le déchargement des camions alimentant le MONOP...
On marche sur la tête ! Les camions devront dorénavant bloquer la rue durant le déchargement.
MERCI À CEUX QUI N'ONT AUCUNE RÉFLEXION SUR LE SUJET
Michèle PANICALI
Résidante depuis 40 ans rue des Haudriettes.
Rédigé par : Michèle PANICALI | 03 décembre 2017 à 19:35
Oui la pénalisation financière pourrait être plus dissuasive mais elle a aussi un coût et le recours à un service rapide d'enlèvement plus la signalisation qui s'y rapporte pour jeter l'opprobre sont des éléments clefs de la lutte ;
de plus ce serait le comble que l'on pénalise les afficheurs au prorata des chiffres d'affaires sans être capable de le faire pour les bruiteurs fous plus nocifs ou presque que les afficheurs sauvages. Le vrai sujet est celui de la marchandisation mono activité des centre-villes et la promotion de la spectacularisation qui s'y rapporte.
Enfin, tout ceci n'est que le petit bout de la lorgnette puisque le père de famille qui souhaite élargir son espace vital d'une chambre quand il a deux enfants a le choix entre faire un bel héritage ou vendre son bien initial pour déménager dans un quartier plus accessible ; Ah on aurait bien anticipé en acquérant un ancien boxe à chevaux au rez de chaussée de l'immeuble pour que l'ainé ait son espace de 9m2 près de la famille mais cela part comme des petits pains à 17.000 euros le m2 pour le Rbnb of course, un peu sauvage aussi ...
Bref dans notre cher Marais, il n'y a pas que l'affichage qui est sauvage mais également le prix du m2 historique, le mode de location dominant, la gestion des encombrements et des ébats nocturnes...
Rédigé par : MTMH | 03 décembre 2017 à 16:10
La répercussion du cout de l’enlèvement ainsi que les amendes ne sont pas assez dissuasives. Si les amendes étaient calculées sur le chiffre d'affaires de l'annonceur et société mettant en oeuvre ce type d'affichage avec un taux important jusqu'a 50% du chiffre, cela par infraction constatée, il est certain que beaucoup ne le ferait plus puisque cela impacterait leur fonctionnement directement . L'affichage sauvage est une plaie, défigure les rues, passages tout comme le sont les tags , grafs sauvages .
Rédigé par : poulbot | 02 décembre 2017 à 11:33
Je me sers de cette application et la dernière fois pour demander un sens unique supplémentaire dans mon quartier. Ce service de la Mairie de Paris est vraiment efficace.
L'enlèvement de cette pollution visuelle a un coût pour la Mairie de Paris et c'est le "portefeuille " des annonceurs qu'ils faut viser.
http://www.lefigaro.fr/conso/2016/12/15/20010-20161215ARTFIG00011-la-ville-de-paris-part-en-guerre-contre-l-affichage-sauvage.php
http://www.cbnews.fr/marques/paris-hausse-le-ton-contre-laffichage-sauvage-a1032385
JP 75003
Rédigé par : jp 75003 | 01 décembre 2017 à 19:55