La Maire de Paris entourée du médiateur Eric Ferrand et de Christophe Girard, adjoint chargé des Ressources humaines, du dialogue social et de la qualité des services publics (photo mairie de Paris)
Comme chaque année, le médiateur de la ville de Paris, Eric Ferrand, nommé en 2014, dont "la mission consiste à apporter son aide à tout usager qui rencontre un litige avec un service de la Ville, du Département ou un bailleur social parisien..." vient de remettre son rapport 2017 à la Maire de Paris. A la lecture, on apprend que le nombre de requêtes instruites dépasse les 2.000 par an et qu'elles servent à élaborer des préconisations intéressantes, suivies ou non d'effet ensuite.
Elles sont cette année au nombre de 7.
La plus novatrice à nos yeux est celle visant à améliorer l'information des parisiens concernant les travaux et décisions de l'exécutif, à savoir que le mode publication réalisé aujourd'hui au travers du BMO (Bulletin Municipal Officiel) ne permet pas de procéder à des recherches efficaces. Les informations ne sont en réalité pas accessibles aux usagers. Un outil interfacé reprenant les ordres du jour et les décisions du Conseil de Paris est vivement recommandé. Voilà qui permettrait davantage de transparence pour les parisiens.
Une autre recommandation est celle destinée à accélérer la délivrance des actes d'état civil en ligne. Il faut absolument faire en sorte de réduire les délais jugés par trop excessifs par les utilisateurs. A l'heure d'internet, des nouvelles technologies et de l'instantané, il est en effet de plus en plus difficile de subir des délais exagérés pour la plupart inexpliqués.
Dans le même esprit le médiateur avance le principe de dématérialiser l'affichage obligatoire dans les mairies des demandes de permis de construire et de déclarations préalables. L'affichage en mairie n'est pas toujours effectif, aussi est-il suggéré que ce type d'information soit publié sur le site de la mairie "paris.fr".
Les 4 autres pistes portent sur la nécessité de rendre les services en ligne pleinement accessibles aux personnes handicapées, de revoir la procédure longue et complexe permettant de postuler aux annonces logement en dynamisant le service LOC'annonces, d'égaliser et simplifier la facturation des services et activités en se calant, notamment pour la restauration scolaire, sur le calcul du quotient familial de la Sécurité sociale. Il est enfin souhaité que la ville se conforme aux dispositions d'un décret de 2015, en indiquant la possibilité de recours gratuit à la médiation sur tous les supports adressés aux usagers des services publics municipaux à caractére marchand, tels les centres d'animation, les caisses des écoles ...
Ce rapport met l’accent sur la mise en place d’un plan visant à doter la mairie des moyens qui lui permettront de réussir le virage digital au risque sinon de se trouver en décalage vis à vis des acteurs avec lesquels elle est en relation.
Dominique Feutry
Le médiateur a-t-il proposé d'augmenter le temps de travail des agents de la Ville de Paris, actuellement fixé à 31h par semaine?
Rédigé par : Jérôme Pl | 29 janvier 2018 à 09:40
Ps : Ce rapport a coûté combien ?
Rédigé par : Adrien | 28 janvier 2018 à 02:44
On voit pas très bien comment la mairie pourrait réussir son tournant digital quand elle comprend par ailleurs si mal les enjeux et les usages du numérique.
Rédigé par : Adrien | 26 janvier 2018 à 19:21
Et l'obligation de publier les subventions ?
Rédigé par : tdt | 26 janvier 2018 à 17:14
Ce qui ressort de la mairie de Paris est son côté obscur dans la gestion des différents dossiers, une pratique qu'il est coutume de qualifier de "vieille politique"!
Ne pourrait-on savoir sur quel site obtenir quelles informations, si tant est que rien n'est à cacher aux parisiennes et parisiens. Chiche de le faire pour la distribution de nos subsides à diverses associations!!
Rédigé par : Jean-René | 26 janvier 2018 à 16:37
La mairie digitale qui répondrait au doigt et à l'oeil, un beau rêve qu'il faut tenter de concrétiser un tant soit peu.
Notre association n'a pas encore eu l'occasion de saisir le médiateur sur les questions qui posent pb, en particulier au sujet des lieux bruyants qui bénéficient d'une attitude complaisante au nom du tout est permis pour promouvoir le Paris by night ?
Rédigé par : TMH | 26 janvier 2018 à 10:33